[suivi lecture] Verdorie (2)

Je suis de retour des Pays-Bas depuis une petite semaine...
Contente d’avoir fait ce voyage, mais je suis rentrée presque exténuée (avec encore du poids en moins).
Je retrouve ma mère à chaque fois un peu plus diminuée et, depuis le décès de ma soeur au mois de mai, aussi moralement de plus en plus fatiguée.
Elle m’avait demandé de faire un tri dans ses affaires (tri de papiers avec archivage et index alphabétique dans des classeurs, innombrables albums  photos, de vieilles revues, boutons et fils (elle était couturière), cartes de vœux en vrac... etc.). Mais il fallait aussi la distraire et nous avons passé des agréables moments ensemble (découverte d’un café qu’elle ne connaissait pas et où ils servent un excellent café accompagné d’un gobelet de chantilly sur du liqueur... miam !).
Mais je n’ai guère eu le temps de lire que une demi heure par ci par la (un bon petit roman fantastico-SF de Gudule : Repas éternel et une novella historique de Frédéric Soulier : Galeries).
Depuis que je suis rentrée je n’arrive pas vraiment à me concentrer sur un « vrai » roman, puisque à peine arrivée depuis 24 heures, un soucis de famille (concernant mon fils) s’est présenté et me préoccupe depuis :'S

Je vais donc avoir du mal à boucler (bâcler) mes deux demis ABC-challenges (RP/Thriller et l’Imajuliet) d’ici la fin de l'année (d’autant que j’avais déjà dit « oui » à deux LC’s au mois de décembre, qui ne rentrent pas dans ces défis) et vais me tourner vers des petits bouquins pour essayer de terminer mes engagements.
Mais je me suis également rendue compte que j’ai surtout un très grand envie de « bulles » qui arrivent mieux à me distraire (ma PAL n’en compte qu’une centaine, en réalité j’en possède presque 300 pas encore lu... il est temps que je m’y mets sérieusement ;))

Le w-end dernier j’ai relu un manhua pour le challenge Bookineurs en couleurs, session bleu et je me suis alors promise de maintenir un meilleur rythme de lecture en matière de BD’s et de manga’s ! (et beaucoup moins de romans).
Voici ce manhua de Jean Dufaux et Li Chi Tak :

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et mon petit avis :
Dans ce manhua au scénario noir, Jean Dufaux (scénariste belge) et Li Chi Tak (dessinateur chinois) exposent un Hong-Kong qui étale toute sa modernité autour d’une inquiétante « Cité noire » (il faut comprendre l’ancien quartier Kowloon). Dans cette cité, une espèce de secte veut faire revenir un monstre légendaire afin de chasser l’intrus usurpateur (les Blancs) et faire renaître les valeurs traditionnelles chinoises.
Une histoire sombre et sordide, conjuguant le fantastique, le suspense, le mysticisme et même la romance, de façon efficace et plutôt convaincante.
Sans réelle surprise puisque qu’on devine rapidement les aboutissants, on est néanmoins tout aussi vite immergé dans ce scénario bondé d’action et de rebonds, appuyé par des dessins détaillés.
Ma relecture de « The Beast » a été aussi plaisante que la première fois que j’avais pu lire cette singularité éditoriale dans le monde actuel des « bulles ».


Bonne nuit tout le monde  :zzz

oh :( j'espère que le souci se résorbe rapidement.
Bon retour!

Coucou les filles :-)
j’ai décidé de ne revenir ici qu’apres la lecture d’un livre sur lequel j’ai qqe chose à dire ^^

@Mypianocanta : tu as raison... les « soucis » (concernant fiston) sont en réalité plutôt des préoccupations (parce que en tant que mamans nous possédons cette magie innée à savoir transformer un mouche en éléphant ;)). N’empeche que le fils, a 33 ans, est revenu vivre à la maison et ça me perturbe...
@isallysun... et comme ça se présente, ça risque de durer un moment :(
@Mariejuliet, mais j’ai quand même avancé un tantinet dans mon challenge de L’Imajuliet (en privilégiant les petits livres je vais peut-être y arriver =))

et voici une lecture (et sempiternel girouettage :D) pour cet ABC : Holocauste de Christophe Siebert.... avec un avis « ouvert » (parce que je n’ai plus envie de m’embêter avec des spoilers :P)

—> L’auteur, plus connu pour ses romans et nouvelles d’horreur gore, s’est essayé ici -avec succès- à un récit post-apocalyptique, violent et âpre.
Du jour au lendemain, sans qu’on ne sache jamais pourquoi (à l’instar des personnages de l’histoire), la disparition d’ondes hertziennes provoque l’effondrement total des réseaux de communication. Panique, désordre, pillages, meurtres, émeutes... s’ensuivent. C’est alors qu’un virus (inconnu ?) suscite plusieurs vagues de pandémie. Au bout d’une dizaine de jours 90% de l’humanité a disparu. Le mot « société » n’est désormais plus que l’écho d’un souvenir.
Une tendance grégaire dans l’intention de ré-instaurer un semblant d’ordre sociétal d’un côté, la barbarie de quelqu’uns de l’autre, sont la suite logique et ce scénario ne diffère guère des autres romans de ce genre d’anticipation.
La dissimilitude se situe dans la façon que Chr. Siebert sait nous raconter, dans de courts chapitres et des phrases toutes aussi concises, percutantes et directes, ce Holocauste qui ne laisse qu’un très mince rayon d’espoir.
Le roman ressemble ainsi plus à un journal chaotique et anecdotique dans lequel nous observons parfois seulement un homme, une femme, un animal pendant un paragraphe et à d’autres moments un groupe d’individus sur plusieurs chapitres, entrecoupés par l’histoire (relatée à la 1e personne) de la seule femme, une prostituée, qui traverse toutes les épreuves dans un monde qu’aucun(e) de nous souhaiterait connaître un jour... ou demain !
Lecture réussie, mais éprouvante et apeurante, dans ce sens que je n’ai eu aucun mal à m’imaginer cette Europe dans laquelle ne subsisteront que les plus viables et les plus vils.


Et maintenant je vais lire un 12ème bouquin pour L’Imajuliet !
en me faisant plaisir (j’espère) avec cette superbe BD - SF (de plus de 200 pages) :

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Coucou,

Je suis désolée pour ta maman, ça ne doit pas être facile pour vous. Je suis contente de lire que vous avez passé de très bons moments ensembles, c'est tellement bien et important. J'espère sincèrement qu'elle va aller mieux
Je comprends ton envie pour les bulles, je fais toujours yoyo entre mangas et romans haha. Mais je crois que c'est comme pour tout, écouter nos envies et ne pas se forcer est primordial.
Ahh pour ton fils.... c'est normal que tu t'inquiètes, la situation n'est pas forcément anodine et puis après y'a les interrogations sur son futur à lui. On a à peu près la même situation dans la famille.

Tes 2 lectures me plaisent pas mal (The Beast et Holocauste). Il faudrait que je découvre un peu plus les manhuas, j'avoue que je suis surtout focalisée mangas.

A très vite, et bonnes lectures! Bisous.

Coucou, les filles :-)

Je continue à me faire plaisir avec des lectures « à bulles » =)

Mais avant de donner mon avis sur  « j’ai lu » ^^ …

Beckgirly, sur conseil de ma fille aînée, c’est ce très beau manhua  :tim: (et ses deux tomes suivants) qui m’a amené... à la lecture de manga’s !

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Sur LA cet album est classé « manga », mais c’est bel et bien un manhua qui se lit de gauche à droite... apparemment tout le monde ne l’a pas autant apprécié que moi ;)

Et la nuit dernière j’ai lu ce manga :

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mon petit avis dit :
Il n’y a guère d’intrigue dans ce récit plutôt lent d’une rencontre de deux jeunes adultes sur un bateau qui fait la liaison Nord-Sud du Japon, en 1967. Rencontre aussi éphémère qu’intense avec un remarquable portrait, fascinant, du personnage féminin qui s’appelle Emanon (et dont le nom, lu a l’envers, dévoile aussi son identité).
Peu de texte dans ce manga en fait une lecture cursive mais néanmoins remplie d’émotion, surtout quand on se prend le temps d’observer le graphisme appliqué dont les traits nets soulignent parfaitement les expressions des visages.
Une jolie histoire qui ne me laisserai peut-être pas un souvenir ineffaçable, mais m’a permise de passer quelques beaux instants... contemplatifs.


Ensuite je suis sensée lire du Mal !
mais n’ayant toujours pas envie de lire des romans, je vais me faire (beaucoup) de bien avec du « Mal » en BD’s.
Et je ne suis pas sensée dévoiler (avant le 15 décembre) le(s) bouquin(s) que je lis, mais je vais faire une exception, parce que j’aime trop la couverture de celui-ci  (:diablo:)  :

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Par contre, je ne sais pas trop si je vais poursuivre ce suivi qui risque de devenir un peu trop onomatopéique =D