Coucou les loulous, je passe un coup par ici pour vous faire un p'tit check up de mes dernières lectures... =)
J'ai terminé
Mon pays réinventé d'Isabel Allende. C'était une très chouette lecture.
J'ai mis du temps à rentrer dedans, au début, je trouvais la plume merveilleuse, mais l'impression de ne pas vraiment m'intéresser/comprendre ce que je lisais, comme si j'avais écouté une très jolie chanson dont les paroles sont dans une langue que je ne parle pas du tout, c'était bizarre =)
Puis je me suis prise au jeu.
Elle présente donc, en se servant de ses souvenirs d'enfance comme fil rouge, la mentalité, les manies, le mode de vie de la population chilienne, avec ses grandes qualités, mais aussi ses travers, ses peurs et ses contradictions.
Comme par exemple, elle explique que le fait que réussir/briller (que ça soit socialement, professionnellement) est très mal vu.
On a beaucoup dit que nous sommes envieux, que la réussite d'autrui nous dérange C'est sûr, cependant l'explication n'est pas l'envie, c'est le bon sens : le succès est anormal. L'être humain est biologiquement constitué pour l'échec, la preuve en est qu'il a des jambes et pas de roues, des coudes à la place des ailes et un métabolisme au lieu de piles. Pourquoi rêver du succès si nous pouvons végéter dans nos échecs ?Elle explique ensuite, que les chiliens détestent les compatriotes qui se montrent au-dessus des autres, SAUF évidemment si ceux-ci ont le bon goût de briller dans un autre pays, auquel cas bien naturellement il devient un héros national. Le triomphateur local est quant à lui très mal vu, tout le monde s'accorde tacitement pour lui rabattre le caquet, y compris ils ont donné un nom à ce phénomène, la 'chaqueta', qui est issu du mot chemise comme pour dire 'tirer la chemise vers le bas'.
Des petites choses, par-ci par là, comme celle-ci qui m'ont fait tordre de rire.
A côté de ça, par moment, j'ai été un peu perdue, parfois Isabel évoque des épisodes historiques/politiques des pays voisins sans en dire plus, comme si elle s'attendait à ce que chaque lecteur ait une connaissance impeccable de la géo-politique sud-américaine des années 40/70, c'est frustrant =)
Dépaysant et charmant malgré tout =)
Autrement, j'ai lu 2 livres destinés à Mélusine dans son swap mignonnerie, donc MELUCHERIE TRACE TA ROUTE :bisous::bisous::bisous: (promis on en rediscute quand tu auras reçu le paquet :p)
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La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret
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Je ne sais toujours pas ce que j'ai pensé de ce livre. Du moins je n'ai pas encore compris ce que l'autrice essayait de me dire.
On a affaire à une héroïne qui, en deçà d'une grande intelligence, cumule un peu toutes les tuiles qui soient... Elle est orpheline, tombe sur un pervers narcissique violent lors de sa première relation, galères de santé en tout genre jusqu'à menace d'amputation, etc... On termine sur un court moment positif d'amour et d'espoir, mais... même si l''écriture est mordante et pleine d'humour... j'ai du rater un truc. Si certains l'ont lu qu'ils s'expriment !!!
Le deuxième, c'était Un jules d'exception de Marie-Claude Vincent.
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Je l'ai lu d'une traite (et me suis d'ailleurs couchée à pas d'heure :p) parce que pas moyen de le lâcher. Il est très court de toute façon. Une grosse grosse claque. Enorme coup de coeur. Le mieux que je puisse faire, malheureusement est de ne surtout rien vous dire de ce qui m'a successivement animée au cours de ma lecture, en termes de ressenti... trop de risque de spoil.
Je le recommande très très très (très) chaleureusement !!!!:heart:
Puis, j'ai commencé
Tabarly de Yann Queffelec... Le vocabulaire de navigation est beauuuucoup trop présent pour que ça soit digeste, donc pour le moment l'ensemble m'est fort pénible. J'ai lu dans une chronique de quelqu'un qui a aimé, qu'en effet, ce livre est plutôt destiné soit à des gens qui ont déjà une vague connaissance de la carrière du personnage, soit un réel intérêt pour tout ce qui touche à la voile... Pour l'instant, je suis larguée :D:malade:
Du coup, je pense en démarrer un autre demain pour alterner et finir Tabarly petit à petit sans que ça me soit trop rude :
Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin !
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