[Rebecca - Septembre 2019] - Parlons du roman...

Bon jour,

Voilà mes impressions sur les personnages et l'intrigue:

Concernant les personnages je n’ai accroché avec aucun d’entre eux hormis peut-être Mrs Van Hoper, qui est tout dans le paraître et ne vit que dans reflet qu’elle inspire dans les yeux des autres. Pas de chance elle disparaît bien vite de l’histoire, je trouve qu’une correspondance avec le personnage principal aurait pu être bienvenue.
Concernant la personnage principale (dont je ne suis même pas sûr que le prénom soit cité à un moment dans  le livre) je l’ai trouvé ennuyeuse au plus haut point. Elle est tellement effacée et insipide, j’avais envie de la secouer par moment. Alors ça vient peut-être de l‘époque à laquelle se déroule le récit où les femmes étaient bien moins émancipées aujourd’hui mais Mrs Danvers, elle ne se gêne pas pour lui faire les pires misères alors qu’elle n’est « que » gouvernante. 
Sur le reste des personnages secondaires, ils m’ont semblais dans l’ensemble trop manichéens, caricaturaux. La gouvernante en robe longue restée figée au XIXème siècle et dans la vie qu’elle menait avec Rebecca, M. De Winter en maître du domaine froid et distant avec son épouse….

Au sujet de l’intrigue j’ai été relativement déçue également. La quatrième de couverture me laissait penser à un récit fantastique du part l’aspect « fantôme » or nous sommes ici plutôt sur du psychologique. Une fois cela assimilé ça ne m’a pas gêné.

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Toutefois, dès la balade sur la falaise à Monte Carlo j’avais compris le dénouement, j’espérais même que ça aille plus loin et voyait presque M. de Winter comme un Barbe bleu ou un Henri VIII. Du coup grosse déception, quand je suis arrivée au dénouement puisque le motif me semblait évident. La personnalité de Rebecca ne m’a pas trompé un seul instant, elle était « trop belle pour être honnête » pour moi. Seul le motif du « meurtre » (pour moi c’est un suicide si on considère qu’elle pousse son mari à l’assassiner) m’a surprise.
Le plus frustrant pour moi est la dernière page… qui a provoqué l’incendie de Manderley !

Je suis probablement passé à côté de la poésie du texte et j'espère que cette impression n'est propre qu'à moi car du coup je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture...

Hello !

Pour ma part, j'ai trouvé le roman très long à démarrer. J'ai même cru que je n'y accrocherai jamais. Heureusement, passé les 200 premières pages, le récit devient plus intense, et assez addictif. La plume de Daphné Du Maurier est vraiment très belle, très poétique aussi. C'était une conteuse de talent à n'en pas douter.
En ce qui concerne l'ambiance, je l'ai trouvée assez pesante, il y avait beaucoup de tension, mais ça nous plonge fort bien dans le roman. J'ai adoré cette facette-là.

En ce qui concerne les personnages, je suis par contre un peu plus mitigée. J'ai trouvé qu'ils étaient tous assez caricaturaux, notamment Mme Danvers. Je n'ai pas compris non plus pourquoi l'héroïne (qui n'a pas de nom, ce qui m'a d'ailleurs un peu embêtée) se laissait marcher dessus par la gouvernante, comme le dit Sayuda. Même si je me suis attachée à l'héroïne, elle m'a aussi passablement énervée par ses absences de réactions tout le long du roman. J'avais comme envie de la secouer un bon coup pour qu'elle se réveille enfin.

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Je ne comprend d'ailleurs pas pourquoi elle a changé du tout au tout sur cet aspect vers la fin du roman, décidant d'un coup qu'elle était la maîtresse de maison et qu'elle ne se laisserait plus faire par personne.

M. De Winter m'a complètement laissée de marbre. C'est un personnage froid, distant, et donc en aucun cas attachant. Je lui ai largement préféré Frank, qui pourtant, n'est pas incroyable en tant que personnage mais que j'ai bien aimé.

En bref, je dirais que j'ai bien apprécié ce livre, même si il n'y a pas vraiment d'intrigue avant le dernier quart du roman. Le talent d'autrice de Daphné Du Maurier rattrape les petits et plus gros défauts que comporte son oeuvre, comme les personnages assez fades et la fin plus que troublante, qui apporte plus de questions qu'elle n'en résout.

Re-coucou :)

Personnellement, j'ai beaucoup aimé ce livre :heart:
Pour ma part, je ne me suis pas attendue à une histoire de "fantômes", j'avais déjà en tête qu'il s'agissait d'une histoire de famille, donc ça peut aider.
L'intrigue m'a plu.
Finalement j'ai surtout adoré les deux premiers tiers du livre, pour l'ambiance tellement bien retranscrite, cette sorte de tension... (pour moi c'est le gros point fort du livre). On sent la présence (et la supériorité) de Rebecca partout. Et donc une fois qu'on sait ce qu'il en est

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- que M. de Winter ne l'aimait pas, qu'elle était perfide et qu'il l'a tuée -

finalement, j'ai trouvé que la pression retombait un peu. Je ne dis pas que je n'ai pas aimé la dernière partie mais elle était moins accrocheuse... Concernant la toute fin :

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C'est vrai qu'on ne sait pas qui a mis le feu, entre la gouvernante et le cousin, mais ce n'est pour moi pas si gênant... Par contre, j'aurais apprécié encore quelques pages de plus sur "l'après".

Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages mais j'ai quand même bien aimé la narratrice. C'est vrai qu'elle peut sembler parfois un peu molle mais j'ai aimé suivre ses doutes, son manque de confiance et surtout l'emprise de Rebecca sur elle. Par contre, à la fin, elle devient presque un peu hautaine... Comme mauxdencre, je n'ai pas compris ce changement trop rapide...
Je n'ai pas tellement aimé son mari... qui en plus l'infantilise complètement.
J'ai bien aimé Franck, un peu effacé mais vraiment gentil et loyal.
Mais, globalement, je rejoins vos avis : les personnages sont très caricaturés, notamment pour le personnel...

Malgré ça, ça reste un livre que je recommande, ne serait-ce que pour cette ambiance et cette tension.

Bonjour à tous et à toutes  !

J'ai lu ce roman il y a quelques semaines. J'écris vraiment sur mes ressentis avec un peu de recul.
J'ai trouvé l'héroïne principale très transparente sans caractère. Bien qu'elle soit jeune, son immaturité m'a semblé vraiment exagéré. Peut-être était ce un choix de l'auteur afin d'amplifier l'opposition de ce personnage à Rebecca. Par ailleurs, je ne sais pas pourquoi mais au fil des pages, je cherchais son prénom. Et non ! Au départ ça m'a dérangé, mais avec du recul, cela convient bien au personnage. Cela accentue encore les différences entre les Mme Winter.

En ce qui concerne Mr Winter, sa relation avec l'héroïne principale est étrange lors de leur rencontre. Comment se positionne t il ? Est-ce un ami, un père ou un amant ? J'ai eu l'impression que l'auteur nous cachait certains faits ou alors c'est moi en tant que lectrice qui n'est pas tout saisi.

Par contre, au-delà de l'aspect "personnages", j'ai vraiment adoré l'ambiance dans le manoir. C'est même un peu angoissant.

Finalement, ce livre n'aura pas été un coup de cœur. Peut-être que je le relirai dans quelques années car j'ai eu l'impression d'être passée à côté de ce classique de la littérature.

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Voilà j'ai trouvé ce qui me dérangeait dans le personnage principal. Merci  à toi Riz-Deux-ZzZ ! C'est la "passivité" de l'héroïne. Elle manque de dynamisme.

Je suis plutôt d'accord avec le ressentit de Sayuda.

La lecture fut fluide, parfois même trop facile (langage courant, peu de mots inconnus). Mais au moins, c'est un bouquin qui se lit vite.

Je n'ai pas trouvé les personnages très intéressants. Comme dit plus haut, c'est très manichéens, un peu vieillot.
Les femmes sont soit des épouses soumises, soit d'horribles personnes.

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Rebecca est décrite comme méchante alors qu'elle ne fait que résister à un mariage arrangé. La narratrice, elle, attend ou fait ce qu'on lui demande. Elle n'a aucun libre-arbitre, c'est exaspérant !

Je sais que le roman est relativement ancien (années 40) mais à cette même époque, on a des auteurs qui apportaient davantage de nuances dans leur traitement des personnages féminins sans être féministes (Hemingway, Steinbeck).

C'est une littérature "bourgeoise". On est dans un huis-clos d'ennui et de richesse. Les préoccupations des personnages sont plutôt futiles. J'ai par exemple beaucoup rit quand ils se sont inquiétés de l'organisation du bal (qu'ils n'ont d'ailleurs pas organisés, puisque les domestiques l'ont fait à leur place). Franchement, que de soucis ! Et puis à part les promenades, la bibliothèque et le thé ... il ne se passe pas grand chose.

J'ai trouvé les réactions des personnages très prévisibles et l'histoire pas très intéressante (de manière générale, je n'aime pas les histoires d'amour ou en tout cas, les livres qui sont principalement basés sur ça - à part Jane Eyre). J'ai parfois eu l'impression de regarder un téléfilm du dimanche après-midi

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notamment la fin avec le manoir qui brûle.

Ce n'est pas un livre que j'ai bien aimé même si ça m'a fait sortir des sentiers battus dans mon cas, ce qui est positif.

Ps : Effectivement, Franck est le perso que j'ai le plus apprécié ainsi que la relation Mme Denvers - Rebecca (passion amoureuse ?).