Bonjour, j'espère que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d'année. Je vous souhaite une très bonne année 2021.
Je vous partage donc mes dernières lectures dont "BAL technicien de surface" de Christophe Herpin : un roman distrayant dans lequel l'humour et des jeux de mots sont présents mais pas que... voici ci-dessous ma chronique :
Résumé : Votre assureur vous truande ?
Votre banquier vous saigne ?
Votre patron vous exploite ?
Votre voisin vous jette des pierres ?
Votre chien vous pisse sur les pompes ?
Oubliez ça, les amis !
Glissez ce livre dans votre poche et venez vous poiler en compagnie d'une joyeuse équipe de craqués !
Je vous parie une patte de mainate que vous ne le regretterez pas ! ...
Mon avis : Balibaude Grifuce dit "BAL" est un homme s'habillant avec les costards de son défunt père, qui aime et collectionne les armes à feu, il est également un grand amateur de femmes et aime la musique classique. Il a aussi pour animal de compagnie un mainate qui est très exigeant et parle beaucoup.
Ce qu'il ne supporte pas ce sont les gens commettant des crimes et autres grands délits alors, il souhaite à chaque fois leur tirer dessus afin de faire justice lui-même et débarrasser la Terre "d'abrutis".
Ainsi, nous suivons ce Commandant, accompagné de ses amis bien particuliers, dans des aventures assez rocambolesques ne manquant pas pour certaines des retournements de situations.
"La peur n'est pas un bon moteur mais il faut reconnaître qu'elle peut être relativement efficace. C'est à cause d'elle que je fais ce boulot."
A travers ce roman, j'ai trouvé que Christophe Herpin a bien campé son personnage, qu'il a également des bons jeux de mots et qu'il ne manque évidemment pas d'humour. Aussi, il n'y a pas de sujets tabous comme : le sexe ou bien le lynchage sur certaines émissions télé etc... Bref, autant vous dire que je ne me suis pas ennuyée à un seul moment au contraire, j'ai bien ri à des passages et surtout avec son mainate : quel numéro celui-là !
De plus, et là je ne sais pas si l'auteur appréciera ou pas ce que je vais dire mais, il y a certaines choses qui m'ont fait penser à du San-Antonio, en plus contemporain bien sûr. Pour l'expliquer c'est un peu difficile mais, c'est dans la manière dont l'auteur s'exprime à travers Balibaude et d'avoir aussi des protagonistes secondaires au comportement un peu "spécial".
Pour conclure, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre distrayant dont la fin présage une ou des suites car, un personnage tel que BAL, on ne le quitte pas comme ça, autant dire que l'on imagine plusieurs romans avec lui. Bref, je ne peux que vous recommander de le lire surtout si vous avez beaucoup d'humour et êtes assez ouvert d'esprit.
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Après les fêtes, j'ai aussi lu "Satoko chez les Fourmis" d'Isabelle Gendron un petit roman jeunesse qui retrace la véritable histoire de Satoko Kitahara. Voici donc ma chronique ci-dessous :
Résumé : Tokyo de l'après-guerre... Dans une activité prodigieuse, le peuple japonais reconstruit sa capitale qui va devenir la plus grande ville du monde. Mais dans les faubourgs s'entasse une population misérable est chaque hiver voit mourir des enfants sous les pitoyables abris du bidonville de la Sumida. Personne ne peut rien faire pour eux... Personne, sauf une jeune étudiante, Satoko, que la souffrance des autres empêche de dormir.
Satoko quittera son foyer confortable et ses riches amis pour s'installer au milieu de ces "fourmis" que sont les chiffonniers de la Sumida...
Satoko, à 20 ans, bouleversera le Japon...
Mon avis : "Satoko chez les fourmis" relate l'histoire vraie de Satoko Kitahara qui s'est battue de ses vingt-ans jusqu'à son décès âgée d'à peine trente ans, pour le village des Fourmis où vivent les chiffonniers tant bien que mal.
Avec ce roman et au travers des personnages tels que Sumaé et Yoshi entre autres, on prend conscience de la difficulté de vivre dans des bidonvilles quand on n'a pas de vêtements, ni de chaussures adéquates et des maisons qui ne sont en fait que de simples abris laissant passer le froid et l'humidité. Sans compter également que la véritable nourriture s'y fait rare.
Ainsi, quand Satoko vient une première fois apporter des vivres et des habits à ces chiffonniers, la majorité d'entre eux espère la revoir et Satoko y compte bien et va jusqu'à quitter sa vie aristocratique pour habiter dans ce bidonville afin de les aider au mieux. Mais, un jour, le gouvernement à d'autres projets et compte raser le village des Fourmis alors, Satoko bien que malade et épuisée, qui a écrit un livre sur eux, compte bien se battre jusqu'au bout pour que les chiffonniers ne finissent pas expulsés.
Voilà donc un roman qui m'a appris cette partie de l'histoire du Japon et surtout, qui m'a fait connaître cette jeune femme remarquable qu'était Satoko. L'histoire est très bien écrite et même si elle dépeint la misère cela n'est pas larmoyant au contraire, grâce à Satoko ce sont des personnes emplies d'espoir que l'on suit, n'ayant qu'une envie : de construire et d'améliorer leur bidonville.
A la fin également de ce petit roman, figure une quinzaine de pages documentées sur le Japon nous apprenant ainsi leur enseignement à l'école mais aussi leurs transports en commun etc... à savoir que c'est daté des années 60.
Pour conclure, ce livre a été une bonne découverte pour moi, et en plus d'avoir appris certaines choses, j'ai aimé suivre Satoko et les autres protagonistes qui m'ont paru de suite attachants et dont, j'ai eu dû mal à quitter. Bref, une histoire dont je ne suis pas prête d'oublier !
Ma prochaine lecture sera : "Alice aux petites balles perdues" d'Aurélie Lesage.
Je vous souhaite une belle journée et bonnes lectures !