[Les miracles du bazar Namiya - Mai 2021] - Parlons du roman...

C'est marrant parce que j'ai pas perçu la fin tout à fait comme cela...

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Pour moi ils ne vont pas "en prison" (enfin je ne crois pas que ce soit écrit comme cela ou alors j'ai raté le passage). J'ai imaginé que : pris de remords, ils sont allés libérer le "chiot qui doute" qu'ils avaient ligotés dans sa maison, lui rendre sa lettre avec de plates excuses (lui donner la réponse aussi) et, pris par une affection mutuelle du fait de leur "appartenance" au foyer, elles les auraient aidés à se sortir du merdier dans lequel ils étaient...  Mais bon... peut-être que je me suis fait des films :P !!!

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Je le vois comme toi Coper ! Pour moi, ils ne finissent pas en prison, mais c'est à l'interprétation de chacun, il n'y a pas d'indication précise :chaispas:
Le Chiot qui doute réfléchit elle-même à la toute fin quand elle est ligotée et se dit qu'elle a sûrement fait des erreurs (notamment par rapport à son comportement hautain vis-à-vis de l'artisan, à ne penser qu'au chiffre). Au final elle a l'air de comprendre qu'elle s'est mise elle-même dans cette situation.

Le livre est tellement sur de bons sentiments que je m'attends plutôt à ce qu'ils disent qu'ils ont eu peur pour ce foyer qui compte tant pour eux (ils lui avaient dit de toute façon, qu'ils lui reprochaient de vouloir détruire leur foyer, non ? je sais plus trop, ma lecture commence déjà à dater :lol:), qu'ils s'excusent et que ça n'aille pas plus loin, qu'elle ne porte pas plainte. D'autant plus du fait qu'ils viennent la libérer et lui rendre l'argent.

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J'avais pensé à cette option qu'elle ne veuille pas porter plainte et même qu'elle les aide, mais au final je trouve ça trop rose pour ce livre. Ce ne serait pas réaliste, et j'ai trouvé que l'auteur cherchait à rendre aussi réaliste que possible les conséquences des choix des gens.
L'athlète perd son amoureux *et* n'est pas pour autant sélectionnée aux JO.
Le fils qui a fugué finit sa vie seul, isolé, car il avait trop peur de s'ouvrir aux autres et dévoiler son secret, et en prime apprend que ses parents se sont suicidés.
Le vieux Namiya décède et les secrets du bazar, tout comme le commerce en lui-même, meurt avec lui. Même si son petit-fils (ou arrière petit-fils ?) accepte de poster une annonce sur internet, ce n'est pour autant que le bazar reprend réellement du service.
EDIT: et j'ai oublié le musicien-poissonnier qui ne perce jamais et meurt brûlé vif... en fait, les fins sont toutes un peu déprimantes :lol:

Il y a un message d'espoir, qu'on peut retomber sur nos pieds malgré les cahots de la vie, qu'il y a des moments de beauté et bonté à saisir et savourer, mais ça n'est pas un roman ultra léger et optimiste pour autant.
Du coup j'ai l'impression que l'auteur a choisi sciemment cette fin ouverte pour que chacun choisisse entre l'option sombre ou l'option optimiste. Ou peut-être qu'il n'arrivait pas lui-même à se décider entre les deux :P

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la page blanche : la réponse du premier qui donne des conseils, Mr Namiya , à celui qui a pris le relais par hasard avec des années d'écart... et la réponse évoque leur cas de conscience... " Ayez confiance en vous , et je prie pour que vous viviez votre vie sans regret"... A méditer pour eux... hum, hum...je pense qu'il vont se ranger avec ce qu'ils viennent de vivre, les lettres lues, les passages de vie touchants, je pense qu'ils  vont rendre ce qu'ils ont volé à Harumi . Après discussion,  elle pourra essayer de leur trouver un travail, etc...on peut tout imaginer.