[Effondrement - Fin 2022] - Prologue + Partie 1

Spoilers : Pour rappel (même si c'est moins gênant pour un essai), vous pouvez utiliser les balises suivantes pour masquer du texte :

[spoiler]Le texte à cacher[/spoiler]

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je l'ai trouvé très "scolaire". Il explique bien sa démarche, son approche et comment est construit le livre. Il donne même la conclusion de son analyse :lol:
C'est très démonstratif.

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je rejoins Grominou, je l'ai trouvé longue aussi... ça aurait être plus rapide.
J'ai perçu cette partie comme un exemple de l'effondrement en cours. Une société autrefois prospère qui subit aujourd'hui des dommages de plusieurs ordres dont des dommages environnementaux dus à une surexploitation des sols, du surpâturage, etc...
Sauf que comme nous sommes dans une société mondialisée, cette "communauté" du Montana est aidée (si ça n'avait pas été le cas, ils se seraient surement effondré plus tôt).
Peut-être que je me trompe ^^

Sinon, la partie sur la forêt m'a interpellé. Notamment car elle entre en lien avec les incendies qui ont touché le SO de la France cet été (forcément, c'est la région où j'habite ^^). Le souci est en partie similaire il me semble.
Notamment la contradiction qu'il évoque entre "entretenir la forêt pour lutter contre les incendies" et la "volonté des écolos de laisser la forêt dans son état naturel" donc très inflammable car derrière le mot "forêt" on pense "nature" alors qu'en fait c'est de la sylviculture, donc une forme d'agriculture du bois, voire même une industrie... Ce n'est donc en rien naturel, et ça ne peut pas devenir "naturel" :ko:
Ce petit a parte n'avait rien à voir avec un effondrement mais voilà j'avais juste envie d'aborder ce thème car ce n'est pas près d'évoluer... même si les discours politiques ont dit l'inverse. On a juste de très beaux pare-feu depuis quelques mois :goutte:

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Effectivement, il a une construction très scolaire, mais j'ai aimé la façon dont il a posé le cadre.

Je comprends que la méthodologie choisie pour cette étude ait pu faire réagir, mais j'ai trouvé qu'il l'avait bien expliquée, avec ses limites (et en même temps, aucune méthode n'aurait été parfaite).
Les comparaisons sont à analyser en conséquence, mais elles restent, à mon sens, pertinentes pour un éclairage (il explique bien les biais aussi amenés par les connaissances actuelles, la technologie, la médecine, la mondialisation, ...).

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Je vous rejoins complètement : cette partie n'a pas aidé à me motiver à avancer la lecture plus rapidement, car je l'ai trouvée très longue...
Pas inintéressante du tout, par contre, car c'est un État que je ne connais pas suffisamment et que j'imaginais plus préservé :S
Mais il aurait pu ne pas rentrer autant dans le détail...

Par contre, la partie sur la forêt m'a beaucoup intéressée... avec la façon dont il confronte les points de vue écologiques / non écologiques (déjà dans le prologue, en fait), avec une vision non binaire.

C'était aussi intéressant de voir la façon dont l'économie dépend d'autres financements.

Bref, intéressant mais j'aurais apprécié quelque chose de plus concis.

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Je ne peux que confirmer ce que vous dites! ;) Ce prologue a un petit côté scolaire, il pose ses théories et sa méthode, il prévient déjà aussi ses détracteurs, mais dans tous les cas on sait où on va! Et comme d'autres l'ont dit (je ne sais plus où, je crois que c'était avant le découpage en plusieurs parties, ou sur le post d'inscription?), ça se lit bien, aucune difficulté majeure dans la fluidité - mais bon, même en GF, c'est écrit en tout petit et ça demande plus de concentration qu'un roman !

Ah! et un élément m'a fait tiquer : je connais plus ou moins vaguement les différentes sociétés passées qu'il va aborder, j'espère juste qu'il détaillera un peu mieux (mais je pense que oui, on verra bien), et puis j'ai "râlé"! C'est que, à une époque, j'ai été passionnée par les civilisations précolombiennes, et j'avais même fait un travail, pendant mes études de traduction, sur les Incas. Parce que oui : ce sont surtout les Incas et les Aztèques qui m'ont intéressée (peut-être parce que j'ai eu l'occasion d'aller au Pérou et au centre du Mexique quand j'étais "jeune"?). Et paf, c'est ballot : lui il va nous parler des Mayas! :ptdr: Bah, ce sera l'occasion de découvrir cette société que j'ai beaucoup moins approfondie à l'époque...

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Vous êtes plusieurs à parler d'un passage sur "la forêt". Alors, soit je n'y suis pas encore arrivée, soit son intérêt m'a échappé (mais, vu ce que vous en dites, je suppose que ce n'est pas le cas).
En revanche, malgré sa longue justification, je ne comprends toujours pas bien pourquoi il se penche ainsi sur le Montana...  (heureusement que j'ai lu quelques romances qui avaient lieu dans ce décor-là, sinon je n'aurais aucune idée de cet État !!)
Je veux dire : s'est-il posé la question, que l'on nous invite à se poser en atelier d'écriture par exemple, de savoir à quel public il s'adresse ?
Pour moi, clairement, avec ce début, il s'adresse essentiellement (peut-être même uniquement) à un public américain (dans le sens "étasunien"), peut-être canadien dans la mesure où le Montana et le Canada partagent une frontière commune, mais clairement pas à d'autres lecteurs... et ça me "dérange"!

Il a beau comparer la situation du Montana avec d'autres pays au climat sec / montagnard (comme les Alpes qui sont citées quelquefois), et effectivement il y a des similitudes, mais il y a surtout de grandes différences, notamment au niveau politique - qui, si j'ai bien retenu, fait partie de ses 5 causes d'effondrement possible!
Je veux dire par là : le Montana est l'un des états des États-Unis, c'est-à-dire une population qui pense d'abord à son grand pays, à son prestige, toussa toussa, et puis qui a quelques politiques locales spécifiques, mais qui reconnaissent encore et toujours avant tout le principe d'États-Unis.
En Europe, c'est précisément le contraire ! On a des États, dont certains (et certainement les plus grands, France et Allemagne en tête, mais on peut aussi citer la Pologne par exemple - la Belgique est trop petite, et par ailleurs trop divisée intérieurement, pour avoir ce genre d'attitude) sont très attachés et parfois même vindicatifs au sujet de leur sacro-sainte "souveraineté nationale", et ne pensent Europe (dans le sens, ici, de "agir ensemble") que quand la situation est désespérée (et alors le mécanisme de Protection civile de l'UE intervient, par exemple, pour envoyer des pompiers polonais bien équipés éteindre des feux de forêt suédois), et encore... Dès lors, les processus décisionnels pour trouver des solutions communes sont complètement différents d'emblée... ainsi, comment peut-on comparer quoi que ce soit ??
Tout ça pour dire : qu'est-ce que ce livre, et en particulier cette 1re partie sur le Montana, va m'apporter à moi lectrice européenne ? Pour l'instant je suis dubitative sur la réponse...

À part ça, j'ai apprécié (si l'on peut dire) ce qui ressort entre les lignes : moi je comprends à demi-mot qu'il ne cesse de dénoncer les individus / entreprises qui ne pensent jamais plus loin que le bout de leur intérêt propre, et se lancent dans des procès tous azimuts (ou se retirent en faillite) dès lors que ça ne leur convient plus, pour ne s'intéresser à l'écologie (puisque c'est quand même de ça qu'il s'agit pour l'instant) que si ça sert justement lesdits intérêts...
Pour ça, finalement, on a peut-être bien le même comportement partout dans le monde (à part la procès-mania, qui est quand même une spécificité très américaine, me semble-t-il...)

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sur le fait que l'auteur a opté pour la description d'une société qu'il connaît bien, en effet, pour pouvoir ensuite comparer avec les sociétés disparues - et en effet, il fallait bien qu'il ait une espèce de "société-témoin" avant d'aborder les autres, et par ailleurs, ça aurait été carrément "bizarre", même, qu'il donne l'exemple d'une société européenne ! ;)

Mais bon, la question demeure : qu'est-ce que ça va m'apporter à moi ? (pas en tant qu'individu, on s'en fout un peu hein, mais en tant que citoyenne d'une région donnée, qui n'a rien à voir avec le Montana) Y aurait-il, peut-être, des solutions mondiales ? Après tout, il répète à plusieurs reprise (dans le prologue alors) qu'un des gros changements de notre société actuelle, par rapport aux civilisations disparues ou même aux sociétés qui ont réussi à survivre d'une façon ou d'une autre, c'est la mondialisation. Toute notre planète n'est plus qu'un "village" (mais avec des disparités énormes quand même...) !

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et de leur gestion, et notamment la nécessité (entre autres) de créer quelquefois des feux maîtrisés pour les entretenir et éviter pire, c'est de ça que vous parliez? (pour celles qui ont soulevé le passage sur les forêts)
Je croyais ne pas encore y être arrivée, mais en fait, quand j'ai écrit la dernière fois, j'avais déjà dépassé ce passage !
Mais - tadam! - je sais pourquoi je n'y ai pas été sensible, pas surprise, ou je ne sais pas comment il faut le dire. C'est parce que, je me suis rappelé tout à coup, j'avais déjà été sensibilisée à cette façon de gérer les forêts... grâce à Jamy ! Vous savez, l'animateur vedette des bons vieux "C'est pas sorcier", qui a continué à produire des émissions, seul, après l'éviction de son complice Fred... Or, mes enfants (et mon mari, et moi aussi =D ) sont friands de toutes ses émissions. Parmi les plus récentes, l'été passé je crois, ou le précédent, l'une de ces émissions parlait justement des feux de forêt (dans le Sud de la France notamment, qui a connu quelques épisodes tragiques ces derniers étés, et il me semble qu'il évoquait aussi la Grèce, par exemple, mais je ne le jurerais pas), et expliquant comment on pourrait mieux faire les choses.
Je pense que c'était cette émission-ci : https://www.france.tv/france-3/le-monde … orets.html (mais ça me dit que l'émission n'est pas disponible, je ne sais pas si c'est parce que je ne peux pas voir les vidéos de France TV depuis la Belgique :fouet:, ou si c'est pour des raisons plus "commerciales" - bref, je ne peux pas vérifier si c'est bien ça! mais en tout cas, le cas échéant, c'était super-intéressant!)