J'ai enfin terminé
L'idiot de
Dostoïevski (
lien BBM) !
<image>Un titre de Shakespeare me vient pour caractériser ce roman : "Much ado about nothing" (en français, "Beaucoup de bruit pour rien"). D'ailleurs, je n'ai jamais lu cette pièce anglaise, il faudra que je le fasse un jour, mais le titre m'a marquée.
Pour en revenir à Dostoïevski, que de sentiments, d'états d'âmes extrêmes, de discussions à n'en plus finir... pour des futilités. Je suis passée complètement à côté de l'intrigue.
J'ai apprécié quelques réflexions dispersées ça ou là dans le texte, j'ai aimé quand le narrateur parle de la vision de ses personnages, ce genre d'incursions que je n'ai trouvé que dans des textes russes pour l'instant. Mais je reste perplexe par rapport à toutes ces pages écrites pour si peu.
Depuis que je suis sur Livraddict, je me suis remise à lire des romans (avec entre autres 4 lectures communes), et je me rends compte que je suis souvent très (trop ?) enthousiaste au début. Oui, l'auteur prend soin de son lecteur, lui présente les personnages, l'intrigue, écrit dans une belle langue, et ça me fait chaque fois du bien (surtout quand je sors d'un essai, ou d'un témoignage un peu intense et/ou ardu).
Et, après quelques centaines de pages, je suis souvent déçue. Quand j'adhère à un ou plusieurs personnages, ils n'évoluent jamais comme je l'aurais imaginé ou ressenti, donc cela finit toujours par me mettre à distance. J'ai l'impression que l'auteur suit son idée dans son roman, qu'il veut montrer quelque chose plutôt que de laisser la place à l'action et aux personnages qu'il a créés. Et plus le roman est long, plus on suit les personnages sur une durée longue, plus je trouve des incohérences (selon mes idées et mes ressentis) dans les comportements des personnages, et plus je décroche.
C'est là où je trouve l'autobiographie ou l'essai plus sincères, plus authentiques. J'ai plus de facilité à adhérer aux ressentis intimes et décrits comme tels, avec la sensibilité de l'auteur, je trouve ça plus cohérent.
Mais peut-être que je n'ai pas choisi les bons romans, ou la bonne époque, ou juste que ce n'est pas le bon moment de faire ces lectures par rapport à ma sensibilité personnelle du moment.
***
J'attaque donc complètement autre chose maintenant, un essai en anglais, youhou !
Il s'agit de :
The first three minutes, de
Steven Weinberg, un physicien que j'aime beaucoup et dont je n'ai encore jamais lu de vulgarisation. Je me plonge donc dans un récit des tous premiers instants de l'Univers. A suivre !