[NG, Celeste] Nos coeurs disparus

 
    • Pandarose

      Correctrice

      En ligne

      #1 05 Août 2024 13:38:46

      Nos coeurs disparus, de Celeste Ng (Fiche BBM)

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      États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. Le jeune Bird Gardner vit seul avec son père sur un campus universitaire. Depuis quelques années, leur existence est rythmée par des décrets liberticides. Le gouvernement a en effet instauré une loi de préservation des traditions, permettant de considérer tout élément de culture étrangère comme suspect, et potentiellement dangereux pour la société. Les citoyens sont surveillés, les manifestations interdites.
      Les livres définis comme séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la mère de Bird, la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Le jeune garçon a appris à se désintéresser d’elle, à ne poser aucune question sous peine d’attirer l’attention des forces de l’ordre. Mais le jour où une lettre arrive, ne contenant qu’un mystérieux dessin, il comprend que c’est sa mère qui lui laisse un indice pour la retrouver.


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      Ce titre est en nomination pour le Prix Livraddict 2024, catégorie Science-Fiction.

      Vous l'avez lu ?  Venez nous en parler ici !

      Code pour les balises spoiler:

      Code:

      [spoiler]le divulgâcheur à cacher[/spoiler]

      Dernière modification par Pandarose (06 Août 2024 09:26:29)

    • Aryia

      Correctrice

      Hors ligne

      #2 29 Janvier 2025 15:55:58

      Quelconque. C'est vraiment le mot qui me vient à l'esprit : quelconque. Ni mauvais. Ni bon. Ni inintéressant, ni intéressant. Clairement, je n'ai pas été pleinement convaincue : contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'ai pas trouvé cette dystopie crédible, bien au contraire, je l'ai trouvé très creuse, très superficielle, très artificielle. Toute cette histoire de Crise (ça me fait toujours rire, d'ailleurs, quand les auteurs se servent du mot "crise" avec un grand C comme si cela suffisait à "ancrer" un futur dystopique, comme par magie : comme c'était une Crise avec un grand C, ça a tout fait basculé, pas comme une petite crise avec un petit c, hein !), de PACT, d'enfants arrachés à leur famille et tout ... ça fait vraiment très "cliché" de dystopie, comme si l'autrice voulait être sûre et certaine qu'on allait pas classer son roman en "récit du terroir" par inadvertance ! En ce qui concerne l'histoire, c'est pareil, c'est très creux, beaucoup de longueurs, beaucoup de vides pour ne pas dire grand chose, au final : OK, Bird est triste car sa môman est partie, OH il trouve un mot de sa môman et CHIC il parvient à la retrouver et WOUAH c'est une rebelle héroïque et MINCE ça se passe pas comme prévu ... Tout ce blabla pour ça ? Je n'ai pas ressenti d'attachement particulier pour ce gosse sans consistance, je n'ai donc ressenti ni crainte ni peine ni joie pour lui : je le suivais car j'avais pas d'autre choix, parce que c'est lui le héros, mais c'était qu'une marionnette de mots, sans âme, sans vie. Bref, je n'ai pas été transcendée, même si je ne peux pas dire non plus que c'est une déception (car ce n'est pas un livre médiocre) : c'est juste une lecture qui ne m'aura pas fait vivre grand chose, un peu d'ennui, un peu d'attente, mais elle n'a pas fait vibrer mon petit coeur de lectrice.

    • Emmani

      Modératrice

      Hors ligne

      #3 29 Janvier 2025 16:26:00

      Malheureusement je rejoins totalement Aryia, j'ai trouvé ça plutôt quelconque aussi :euhnon:

      Pas forcément pour les mêmes raisons, j'ai bien aimé l'univers, la dystopie. Le racisme ambiant m'a vraiment fait froid dans le dos, j'ai trouvé ça flippant et donc ambiance réussie. Après c'est vrai que c'est assez cliché d'une dystopie, Aryia a raison, mais ça ne m'a pas gênée.
      Les personnages n'étaient pas hyper intéressants, très classiques et l'exécution ohlala... mais quelle lenteur ! Comme dit Aryia, "beaucoup de vide pour pas grand chose" oui, à la fin on a vraiment la sensation que notre lecture n'a servi à rien tellement il s'est rien passé. C'est long, c'est long, c'est long, c'est très répétitif "blabla pact pact pact".



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      La situation n'a pas changé pour Bird quoi, il a toujours pas sa mère, et le sacrifice de sa mère n'a servi à rien, ça n'a a priori pas créé d'étincelle, y a pas d'espoir, on revient exactement au début, sauf que Bird ne pense plus forcément la même chose, il a grandi, mais oui on a vraiment cette impression de "tout ça pour ça ?!"


      Y avait du potentiel dans l'idée de base, mais j'ai été assez déçue. J'ai bien aimé ma lecture quand même, mais sans plus. J'attendais plus de cette autrice dont on a pas mal entendu parler (mais que je n'avais jamais lue).
    • Miyuki_

      Parent d une bébé PAL

      Hors ligne

      #4 29 Janvier 2025 19:25:56

      Et bien, je rejoins vos avis.

      Personnellement, je l'ai écouté parce que je n'avais pas prévu de lire ce roman mais, j'avais besoin de continuer à poursuivre la sélection science-fiction du prix LA étant donné que je n'avais rien lu qui m'avait vraiment convaincue et qu'en plus de cela, je n'avais pas vraiment la possibilité de me poser et de lire.

      Si tout le contexte m'avait intrigué, j'ai vite eu l'impression qu'on pataugeait dans la semoule et qu'on s'enfonçait dans des longueurs inutiles. Comme s'il était nécessaire d'introduire chaque personnage avec une fiche Wikipédia. Une fois, bon. Deux fois, ça commence à être saoulant. Mais alors qu'on fasse la fiche Wikipédia d'un personnage dont le rôle est limité à la fourniture de matériel ... Non, c'est juste indigeste.

      J'ai rapidement commencé à m'ennuyer si bien que je n'écoutais plus que d'une oreille, trouvant une information importante dans le flot ininterrompu de bla-bla.

      Et puis, ce suspens à deux ronds, on peut s'arrêter dessus deux minutes ?



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      Je pensais que Magaret allait faire un truc de fou, un attentat ou je ne sais quoi. Pas faire une émission de radio.



      Les personnages ne m'ont pas plus intéressé que ça. Je les ai trouvé mous, mollassons au possible. Comme si c'était la force du scénario qui devait les amener d'un point A à un point B et non une conviction personnelle.



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      Surtout que si Margaret avait réagi et avait directement dit euh non, je ne suis pas responsable de ça, l'histoire s'arrêtait là. Tout s'est envenimé parce qu'elle n'a pas bougé



      Et alors, j'ai trouvé les réflexions autour des personnes qui suivent le pact très manichéenne. Toute cette histoire d'enfants enlevés à leurs familles manquait de point de vue et on manquait clairement d'éléments autour de ce pan de l'histoire. Le point de vue de Sadie est clairement insuffisant ...


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      Surtout quand elle s'offusque que ses parents adoptifs ne veulent pas qu'elle utilise la gazinière. Oui, logique, elle a onze ans. :ohlecon: