[Petits meurtres à Endgame - Décembre 2024] - Parlons du livre

[spoiler]Le texte à cacher[/spoiler]

Merci pour celles et ceux qui n'auraient pas encore fini ce livre ;)

Franchement, je n'ai pas aimé du tout, j'ai trouvé le roman mauvais. Je suis allée au bout pour le BC mais sinon j'aurais laissé tomber.
Je ne conseillerai pas et je ne relirai pas l'auteure non plus. Tout était au rabais dans ce livre. Déjà pas fan des lectures de Noël j'ai voulu tenter le coup avec ce BookClub pour peut-être avoir une bonne surprise et… non.
Le synopsis fait penser très fort à une fusion de 10 petits nègres avec Cluedo et le film "10 femmes" que j'aime bien et qui m'ont surement influencée pour m'essayer à cette lecture malgré ma réticence. Ca aurait pu être intéressant et palpitant si tout n'était pas caricatural et boiteux, avec des réactions des personnages trop peu crédibles. Bref, de bonnes idées de départ mais une exécution catastrophique.

Le livre n'est pas gros, avec des chapitres courts et une écriture simple. Ca se lit donc vite mais malgré tout je me suis trainée tellement je levais les yeux au ciel toutes les 3 pages.

L'héroïne est d'une platitude à pleurer et les autres personnages sont tellement des clichés ambulants que je leur aurais tous donné 8 ans d'âge mental maximum. C'était insupportable, j'avais l'impression d'être prise pour une andouille tellement tout était poussif. J'ai lu des livres pour enfants avec des personnages moins puérils que ceux-là. Alors je sais qu'il en faut pour tout les goûts mais là ce n'est pas pour moi.

Au niveau de l'intrigue, comme pour les personnages, c'était trop peu crédible. Les meurtres s'accumulent mais les gens restent et continuent le jeu des clés comme si de rien n'était, participants comme organisateurs. Alors je sais que les communications étaient coupées mais dans ce genre de situation extrême je crois que les gens ont le courage de faire quelques kilomètres dans la neige pour échapper à un tueur en série, hein… On pleure les morts une demie journée (et encore) et puis la vie continue comme si de rien n'était, les persos restants ne manquant pas de faire des petites blagounettes de ci de là parce que, bon, c'est quand même cool de se retrouver entre cousins. Ben voyons…
Et puis au final elles ne servent pas à grand chose les clés, non ? Il n'y avait que la dernière énigme qui était importante il me semble.

D'ailleurs la rédaction des énigmes, qui était une idée sympa et originale s'est révélée n'être pas fluide, avec des phrases bizarrement construites. J'avais parfois du mal à comprendre le sens des vers des poèmes. Certains étaient assez simples, d'autres complètement obscures et improbables (même une fois la réponse en main). Si au début j'ai voulu les résoudre, j'ai jeté l'éponge assez vite et je n'ai même plus essayé vu l'incongru de certaines solutions (je n'allais pas faire des anagrammes avec tous les mots du poème pour voir si un allait coller à un autre mot, merci !). La traductrice a dû faire apparaitre des jeux de mots et des contraintes dans son texte donc ce n'était pas un exercice facile mais le rendu est bof-bof en français. En anglais, c'est peut être mieux fichu, je ne sais pas. C'est dommage parce que c'est à peu près le seul truc qui aurait pu me garder impliquée un minimum dans la lecture.

Pour le meurtrier et la fin :

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J'ai soupçonné la cuisinière (peut être avec le support d'Isabelle) parce qu'à quel moment tu restes dans un manoir qui ne représente rien pour toi, avec un tueur en série, même si tu as reçues des instructions ?  A moins d'être le meurtrier bien sûr. Je pensais que c'était l'appât du gain et qu'elle voulait tuer les légataires possibles uns à uns pour mettre la main sur le manoir (Isabelle semblait attachée au lieu et la cuisinière bien mystérieuse).
Donc au final l'histoire entre Sara et Tom m'a prise par surprise mais je ne l'ai pas trouvée crédible pour un rond. Pourquoi Tom serait devenu aussi taré ? Qu'est-ce qui le rend si attaché au manoir au point de vouloir tuer des gens pour l'obtenir ? Qu'est ce qu'il trouve à Sara ? La relation d'amour entre cousins tombe comme un cheveu sur la soupe et ne correspond ni à la personnalité ni au passif des 2 personnages concernés. Ca m'a donné l'impression que l'autrice avait cherché à caser un élément de fin gros, énorme, choquant juste pour rajouter du drama. Bref, rien n'a de sens.
Pour ce qui est du mobile des crimes, à part le meurtre de Philippa qui était lié à la découverte du secret de Sara et Tom, les meurtres sont tous pour mettre la main sur le domaine. Je pense qu'aucun participant n'était assez attaché au manoir pour risquer sa vie contre le titre de propriété donc je ne comprends pas trop la boucherie. Le jeu (haha…) ne semble pas en valoir la chandelle, c'est complètement disproportionné. Et puis ce n'est pas comme si c'était l'idée d'un seul perso, qu'on pourrait penser dérangé. Non : ils sont trois de mèche : Sara, Tom et Gray. Mais franchement madame l'autrice, Sara qui fait partie des meurtriers ? Sérieusement ? C'était tellement gros que je ne pensais pas possible que ce soit vrai. Affligeant. Et pour Tom au final l'auteure a juste suivi la bonne vieille règle du "c'est le moins soupçonnable le meurtrier" même si on n'a aucune explication sur pourquoi le perso serait devenu si psychopathe et si méchant (Orangina rouge : Parce que mais parce que !). J'ai voulu chercher un meurtrier subtil mais je crois que j'ai surestimé ce roman très basique en fait.
Et puis alors la révélation sur tous les frères et sœurs de la génération précédente qui se sont entretués aussi, ca ne rajoute qu'au fait que ce livre est abracadabrant. Tout le monde a une âme de meurtrier dans cette famille ou quoi ?
Et la morale de fin, on en parle ?  J'étais déjà agonisante, ça m'a achevée.

Rohhh là là, ces comparaisons ! Parfois, il vaut mieux ne pas intégrer d'images :ptdr:
+1 sur le style plat, bon j'avais pas d'attente sur le style après, je m'en doutais un peu.

Merci de m'avoir fait rire haha.
Je suis totalement d'accord avec l'héroïne plate à en pleurer :pleur: On a envie de la secouer en plus, à rester toujours invisible et se faire marcher sur les pieds. Aucun charisme malheureusement.
Et pardon, mais on en parle de Sara :lol: ? Tous les autres personnages sont clichés, totalement d'accord avec toi, mais Sarah, j'en pouvais plus dès la première page où elle est apparue... Un excès pas possible, 0 maturité, le cliché ambulant de la "super méchante" tellement méchante toute sa vie qu'elle ne semble plus être une personne, mais vraiment juste un (mauvais) personnage de livre, impossible d'être comme ça dans la vraie vie :euhnon: Et pis alors imbuvable à la lecture, vraiment toutes ses répliques sont ultra clichés.

+1 ! C'est déjà ce qui me gêne dans cette lecture et c'est valable sur tous les points : les comparaisons visiblement, les personnages, l'histoire, tout !

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Décevant, ce polar...

Comme il est présenté comme un roman de Noël, je m'attendais à une ambiance de style «cozy mystery», avec beaucoup d'humour et des personnages un peu loufoques.  Or, ce n'est pas du tout cela.  L'atmosphère est un peu glauque, voire déprimante.  Le thème du deuil est omniprésent, sans oublier la jalousie, la vengeance et la remord.  Falalalala lalala!

Une fois mes attentes réajustées, j'aurais pu arriver à apprécier tout de même ce roman.  Malheureusement, l'intrigue a tellement de fils qui dépassent qu'il faut volontairement s'abstenir de tirer dessus, de peur que toute l'histoire tombe en morceau.  C'est complètement tiré par les cheveux, que ce soit les motivations des personnages ou certains détails factuels.  L'idée des énigmes que le lecteur peut tenter de résoudre est sympathique, mais celles-ci sont trop difficiles pour qu'on ait envie de s'y attarder, dans la version originale en tous cas -- d'ailleurs, je me demande comment on a pu traduire ces anagrammes et jeux de mots...

De plus, comme le roman est construit autour de la chanson The Twelve Days of Christmas, il fallait que l'histoire dure douze jours, coûte que coûte, ce qui provoque beaucoup de longueurs et d'incohérences.

Le seul bon point, c'est les descriptions de bouffe: scones, plum pudding, brioches et autres mincemeat pies... Miam!

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Au début, rien ne laisse supposer que l'héroïne est enceinte, puis quand cela nous est révélé, elle y pense tout le temps.

Personne n'a entendu quand l'arbre bloquant la route a été scié?  Une scie mécanique dans une forêt, ça s'entend de loin.

Pourquoi Isabelle a elle aussi dû abandonner  son téléphone cellulaire?

Lily est devant le meurtrier qui pointe son pistolet sur elle et va sûrement la tuer mais elle prend de temps de penser que l'horloge lui rappelle Cendrillon et sa robe qui redevient des haillons à minuit?

Tom décide de chercher la pièce secrète à coup de hache mais il défonce les portes au lieu des murs?
D'ailleurs, parlant de cette pièce secrète,  Lily n'avait pas reçu le plan de la maison?  Ça aurait dû être facile de trouver la pièce secrète, il y avait nécessairement un endroit où le plan ne concordait pas avec la réalité!

Personne ne trouve bizarre qu'en se sauvant, Holly et Rachel précisent qu'elles n'avertiront pas la police pour que le jeu puisse se continuer??? Allo, des gens sont morts...

Passons sur l'histoire du pot-de-vin au coroner, la tache de chocolat sur le manteau, etc...

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Edit: me revoilà! =D

Escalibert:  Tu m'as fait rire avec l'histoire du saumon de la veille!  Tu as tout à fait raison quant au style de l'auteure, même en VO c'est assez lourd.

Cendre: Nos avis se rejoignent à 100%.  Et je te confirme que les jeux de mots ne sont pas plus intéressants dans la VO (alors qu'au départ je trouvais l'idée super sympa!) 

C'est mot pour mot ce que je me suis dit!!!

Dans le même ordre idée, je me console aussi en me disant que j'ai trouvé in extremis le Prix Citron de mon bilan annuel!:lol:

LY1461 Ça fait trop longtemps que j'ai lu Les Dix Petits Nègres, mais il me semble que l'histoire était mieux ficelé qu'ici.  Aussi, Agatha était une pionnière du genre, alors qu'ici on ne fait que reprendre un schéma éculé, j'ai trouvé.  Je te rejoins sur le côté invraisemblable des réactions des personnages.  Contente que la lecture t'ait plu malgré tous ses défauts!

Emmani: Concernant les personnages, le plus intéressant pour moi est en fait Sara: une fois qu'on sait comment sa mère Liliana se comportait avec elle durant son enfance, on la comprend d'être devenue une vraie peste!  Mais bien sûr, ses réparties étaient beaucoup trop caricaturales.

D'ailleurs, je suis la seule qui aurait voulu gifler Liliana tout le long du roman?