[Rowling, J.K.] Harry Potter, tome 7 : les reliques de la mort

C'est étonnant de devoir lire Harry Potter au collège, surtout ce tome-là ! C'était bien celui-ci ?
En tous cas, je trouve ça bien ! Lorsqu'on est ado, c'est rare que l'idée de lire des classiques pour le collège nous emballe, et ce sont des choses qui ont tendance à dégoûter beaucoup d'enfants et d'adolescents de la lecture. Heureusement pour moi, ça n'a pas été mon cas, j'ai toujours aimé lire et les lectures scolaires n'étaient pas des fardeaux à mes yeux. J'ai pas vraiment eu de classiques à lire, d'ailleurs. Je suppose que ça ne m'aurais pas plu à l'époque de lire du Victor Hugo... Maintenant, je le fais par moi-même, je prends plaisir à en lire !

Si on devait lire des trucs comme Harry Potter un peu plus souvent, il y aurait beaucoup plus de Français qui se mettraient à lire :)

Je ne suis pas sûre qu'utiliser Twilight ou Harry Potter en cours pour appâter vers la lecture soit une bonne chose.

D'un côté, les "classiques" demandent aussi une adaptation, une "maturation" et présentent des obstacles auxquels il me semble important de se confronter afin de devenir bon lecteur. Obstacles que je suis pas sûre de ne pas retrouver dans Twilight ou Harry Potter. D'un point de vue  totalement personnel, je ne trouve pas que ces bouquins aient une place dans un "cours". Dans un CDI, oui. Il ne faut pas confondre lecture analytique et lecture plaisir.

D'un autre côté, à l'adolescence, on cherche aussi son identité, et cela conduit souvent à la remise en cause de l'autorité, qu'elle s'incarne dans les parents, les professeurs ou autres. Du coup, peut importe le sujet d'accroche, le problème ne se situe parfois pas là (pas tout le temps heureusement), mais dans le simple fait que c'est proposé par l'Ecole. Ça devient un objet d'étude, de contrainte, de "décorticage". Du coup peu importe que ce soit Twilight ou Le Meilleur des mondes, le rejet sera le même (et notamment par exemple à travers des râleries comme quoi "c'est trop gros", etc). C'est l'aspect de contrainte qui pose ici souci, pas le thème en lui-même.

C'est le même souci avec les serious games, ou la tentative de faire des cours ayant Facebook, ou les blogs, ou que sais-je encore comme thème de la culture adolescente que l'école essaie de s'approprier assez maladroitement.

C'est vrai que c'est pas des lectures qu'on peut analyser et étudier, mais Harry Potter a donné goût à la lecture à bien des enfants... Après, comme tu l'as souligné Ryuuchan, certains rejettent tous les projets scolaire, quels qu'ils soient. Pour ma part, je ne trouve pas qu'Harry Potter soit "gros" si on s'en tient uniquement au premier tome, par exemple. Après, je pense peut-être ça parce que je suis une lectrice, pour quelqu'un qui n'aime pas c'est autre chose... Toujours est-il que ce sont des lectures moins fastidieuses que des classiques.

@EmmaPollock :

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Le "happy end" est super-cliché je trouve. Ça fait vraiment "tout est bien qui finit bien" alors qu'on est pas dans un contes de fées quoi. J'aurais pas voulu que ça soit une fin trop triste, cependant, mais bon.
Il aurait presque fallut ne pas faire d'épilogue.

Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas analyser ce livre en classe... En général c'est plus en début de collège qu'il est lu et bien sur on commence par le un!

A force de parler d'Harry j'ai relu le 3. Et je continue à penser que les choses deviennent plus adultes dans celui ci bien avant le 4

Spoiler (Cliquez pour afficher)

et la mort de Diggory

Spoiler (Cliquez pour afficher)

Dans le 3 Harry est confronté pour la première fois à la mort. Et même pire avec les détraqueurs qui ont failli aspirer son âme.
Il est aussi confronté à la mort de ses propres parents quand il entend leur dernière paroles avant d'être tué par Voldemort.