[LC] almanach d'un comté des sables (début 15 mai 2025)

 
  • Alhweder

    Restaurateur de livres

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    #11 25 Mai 2025 11:55:36

    Coucou,

    J'ai lu January Thaw (Le dégel de janvier ?) ce matin. C'est en effet un approche plus poétique que celle de Thoreau. C'est contemplatif et très joliment tourné. J'aime beaucoup. Ca donnerais presque envie d'avaler plusieurs chapitre à la fois mais je me suis dit que je prendrai mon temps avec ce livre pour le déguster tranquillement. Et tout cas, c'était parfait pour ce dimanche matin !
  • Chaminou333

    Lecteur invétéré

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    #12 26 Mai 2025 22:08:10

    J’ai mis ma lecture en attente pour vous attendre :)
  • Grizelda

    Commence à sentir l'encre qui colle aux doigts

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    #13 29 Mai 2025 10:14:49

    J'ai pas commencé... :pleur::sifflote::'Soops:S
    Bref j'ai honte, je dois me mettre un bon coup de pieds où je pense !!!
  • Chaminou333

    Lecteur invétéré

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    #14 29 Mai 2025 17:30:53

    Grizelda a écrit

    J'ai pas commencé... :pleur::sifflote::'Soops:S
    Bref j'ai honte, je dois me mettre un bon coup de pieds où je pense !!!


    On a tout le temps pour le lire donc pas de pression ;)

  • Alhweder

    Restaurateur de livres

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    #15 04 Juin 2025 09:35:51

    Coucou !

    J'ai avancé un (petit) peu ces derniers jours et je vais essayer d'être plus régulière maintenant. Surtout parce que la poésie contemplative de ce texte me fait du bien et j'ai besoin de ça dans ma vie en ce moment :-)

    J'ai donc lu jusqu'à April - Come High Water

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    J'ai également mis en évidence la première phrase de février dans mon livre. Ou pour être plus précise, j'ai écrit "Yes !" dans la marge à côté. C'est une réflexion que j'ai depuis longtemps (famille de militant écolo, master en droit de l'environnement...) mais pour laquelle je sais bien que je vis encore des paradoxes (alimentation carne ou consommation d'eau par exemple).
    Ensuite, je me rends compte que je n'ai pas autant annoté pour livre que je le pensais. Je me suis laissée portée vraisemblablement. J'aime beaucoup comment Leopold approche les différence de temporalités et son équilibre entre poésie de l'instant et pragmatisme de la vie en écosystèmes.
    La phrase qui m'a questionnée se trouve au début de Mars dans The Geese Return. Il s'agit d'une réflexion sur l'éducation et sa propension à nous déconnecter de savoirs tout aussi essentiels mais moins académiques (la connaissance de notre environnement quotidien). "Is education possibly a process of trading awareness for thing of lesser worth ?" Je ne pense pas que cet échange se fasse au profit d'autres élément de moindre valeur mais la question me touche tout de même : les secondes connaissances/compétences doivent-elles inévitablement prendre la place et effacer les premières ? Si oui, cela me rend triste, et la formulation "things of lesser worth" résonne douloureusement car je suis tentée d'être d'accord.

  • Chaminou333

    Lecteur invétéré

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    #16 04 Juin 2025 10:21:20

    Coucou,

    J'ai fini septembre depuis un petit moment... et donc je ne me souviens plus de mes remarques, je réagirais en fonction des vôtres. Je te rejoins Alc'hweder, le rythme et le coté contemplatif fait le plus grand bien.

    Réaction sur avril :

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    Je crois que nous sommes beaucoup à vivre dans les paradoxes que tu décris. J'ai réussi à "m'échapper" pendant un an de cette société qui me correspondait plus : avec mon mari nous sommes allés habité dans une grange aménagée dans le montagne. Electricité juste avec les panneau solaire sinon lampe à pétrole, juste une source comme accès à l'eau, 1km2 de sentier pour arriver à la grange... Et puis passé ce délai il a fallu retourner dans le monde... nécessité économique oblige. Et depuis j'oscille entre grandes culpabilité de ma manière de consommer et une sorte d'oublie de l'essentiel.
    Mon mari a réussi à avoir une alimentation non carnée .... moi j'y arrive pas :(
    L'eau reste un questionnement central : une autre manière de faire existe. Il faut faire quelques aménagements (toilettes sèches, récupérateur d'eau des chenaux pour alimenter la machine à laver le linge, vaisselle dans une bassine...). Etant en phase de transition professionnelle, et un possible déménagement, je verrai ce que l'on met en place dans notre lieu d'implantation prochaine.
    J'ai réagi comme toi sur le savoir. Effectivement beaucoup d'intellectuel sont "hors sol" (et moi la première, avec mon bac + 7 en droit je suis pas foutue de m'atteler correctement au jardin, je préfère lire et imaginer un jardin idéal sur le papier).
    Ce qui me pose question reste ma surconsommation (même si elle est très relative par rapport à beaucoup) et la facilité à se tourner vers les produits manufacturés. C'est d'ailleurs ce qu'évoque Aldo Léopold en janvier ou février avec le bienfait de consommer ce que l'on produit et non aller à l'épicerie. Il serait affolé de voir notre consommation actuelle !
    Il faut accepter nos incohérences et ce dire qu'un jour on aura peut être réussi à les gommer... un peu.



    Belle journée à vous
  • Alhweder

    Restaurateur de livres

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    #17 Hier 10:16:23

    Chaminou333 a écrit

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    Ce qui me pose question reste ma surconsommation (même si elle est très relative par rapport à beaucoup) et la facilité à se tourner vers les produits manufacturés. C'est d'ailleurs ce qu'évoque Aldo Léopold en janvier ou février avec le bienfait de consommer ce que l'on produit et non aller à l'épicerie. Il serait affolé de voir notre consommation actuelle !
    Il faut accepter nos incohérences et ce dire qu'un jour on aura peut être réussi à les gommer... un peu.


    Je me retrouve tout à fait dans tes propos.
    Et je vous envie un peu l'expérience d'un an que vous avez eu :)

    Je ne suis pas encore arrivée en septembre mais je me rapproche ! J'ai fini ces derniers jours July - Prairie Birthday dans lequel j'ai trouvé très touchante la manière d'Aldo Leopold d'évoquer la plante Silphium. Et je me suis notée la phrase

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    "Tell me of what plant-birthday a man takes notice, and I shall tell you a good deal about his vocation, his hobbies, his hay fever, and the general level of his ecological education." Je me demande ce que dit de moi le fait de remarquer la (re)naissance des marguerites du coup :-)

    Un autre phrase, qui vient cette fois titiller mon rapport difficile avec la propriété privée est celle-ci : "Books or no books, it is a fact, patent both to my dog and myself, that at daybreak I am the sole owener of all the acres I can walk over. It is not only boundaries that disappear, but also the thougt of being bounded." (July - Great Possessions) Je l'envie beaucoup de pouvoir ressentir cette liberté de pouvoir se déplacer, se promener, voyager, sans toujours se questionner si 'J'ai le droit de passer par là ou est-ce que ça appartient à quelqu'un ?". Je crois que je n'ai réussi à toucher du doigt cette sensation de liberté pure qu'en allant nager en mer.

    Le passage April - Sky danse est très beau ! J'apprécie beaucoup que, malgré toute sa science, Aldo Leopold met en valeur la beauté du Mystère qui persiste. "It is fortunate, perharps, that no matter how intently one studies the hundred little dramas of the woods and meadows, one can never learn, one can't never learn all the salient facts about any of them."



    A bientôt pour la suite !

    Dernière modification par Alhweder (Hier 10:17:02)