[Mathieu Gaborit] Auteur de Chronique du soupir

Stephie a écrit

Je comprends votre point de vue que je trouve très intéressant. mais du coup ce qui m'a gêné dans la lecture c'est qu'entre le présent et le petit nombre de pages, quand je me suis sentie installée dans le cadre et l'histoire, il était temps de quitter les personnages.

Ce nombre de pages fait débat, j'en ai conscience.
En tout cas, je pense que la question est ailleurs. Si vous avez ressenti cela, c'est que je n'ai pas su vous convaincre.
Ce que je veux dire, au fond, c'est que le nombre de pages importe peu finalement à condition que le roman et ses intentions s'y retrouve.
Je sais que la Fantasy est une littérature qui prend son temps, qui se conçoit comme une fresque.
A vrai dire, je serais incapable d'écrire à l'anglo-saxonne, sur des milliers de page.
Pour Soupir, il y a eu la volonté de se livrer dans un souffle.

Le plus important, quoi qu'il en soit, c'est votre ressenti.

Mathieu G. a écrit

Stephie a écrit

Je comprends votre point de vue que je trouve très intéressant. mais du coup ce qui m'a gêné dans la lecture c'est qu'entre le présent et le petit nombre de pages, quand je me suis sentie installée dans le cadre et l'histoire, il était temps de quitter les personnages.

Ce nombre de pages fait débat, j'en ai conscience.
En tout cas, je pense que la question est ailleurs. Si vous avez ressenti cela, c'est que je n'ai pas su vous convaincre.
Ce que je veux dire, au fond, c'est que le nombre de pages importe peu finalement à condition que le roman et ses intentions s'y retrouve.
Je sais que la Fantasy est une littérature qui prend son temps, qui se conçoit comme une fresque.
A vrai dire, je serais incapable d'écrire à l'anglo-saxonne, sur des milliers de page.
Pour Soupir, il y a eu la volonté de se livrer dans un souffle.

Le plus important, quoi qu'il en soit, c'est votre ressenti.
Je suis une lectrice pénible et je dois vous avouer que si j'ai adoré vos personnages (vraiment), je n'ai pas eu d'impression d'en avoir fini avec l'intrigue.
Autre petite question, pourquoi transformer au final le lien qui unit Brune et Saule ? C'était beau cette sorte d'adoption. Alors (mais je suis un peu psycho-rigide sur ce point et je me soigne), ça finit par ressembler à un truc limite incestueux.

L'évolution de leur relation s'est faite avec une évidence que je serais bien en peine d'expliquer. Au-delà de cette adoption, il y avait autre chose qui s'est imposé au fil de l'écriture. Comme si, moi, à les voir grandir ligne après ligne, j'avais vu naître le sentiment amoureux. En tout cas, rien d'incestueux à mes yeux. Pour peu qu'on prenne le mot au pied de la lettre, je suis tout aussi psycho-rigide sur le sujet.
Mais entre elle et lui, ce souffle partagé dépassait largement le cadre d'une filiation. Saule n'a jamais veillé sur Brune pour lui apprendre à voler de ses propres ailes, pour lui apprendre à partir. Non, Saule a besoin de Brune. Ce n'est plus un amour filial, c'est un désir d'être auprès de celui ou celle qu'on aime jusqu'à la mort.



Ceci dit, je pense lire une de vos trilogies par exemple car ce roman m'a donné envie d'aller plus avant dans ce que vous écrivez. Vous me conseillez de débuter avec quoi ?