[Bernard Minier] Glacé

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#21 20 Juin 2011 20:16:17

Disons que ces majuscules c'est l'équivalent d'un coup de gong, ou de la musique à la fin ou au début d'une scène de film...

Bernard Minier

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#22 20 Juin 2011 20:19:20

@ mon inspiration bizarrement me vient d'abord de lieux visités mais aussi de lectures et bizarrement plutôt de la littérature blanche: les Pyrénées de Glacé, leur côté angoissant, enfermant, ce sont un peu les Alpes autrichiennes de l'immense Thomas Bernhard par exemple. @ Edward: l'usine se trouve en réalité dans les Hautes-Pyrénées, je l'ai d&couverte à travers un reportage sur FR3 : disons que je l'ai déplacée d'une cinquantaine de kilomètres. A part ça, elle est très ressemblante, je crois.

sevmarguerite

Rat de librairie

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#23 20 Juin 2011 20:19:43

La neige était omnni-présente dans votre thriller. Pourquoi?

Dernière modification par sevmarguerite (20 Juin 2011 20:21:22)

Bernard Minier

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#24 20 Juin 2011 20:23:05

J'aime les atmosphères, les décors. Aucune idée ne me vient sans qu'une atmosphère ne lui soit attachée. Et puis je voulais cré&er ce qu'Elizabeth Georges appelle un creuset: un creuset c'est une endroit, une situation où les personnages sont coincés, soit matériellement, soit parce qu'ils ont des raisons ^plus fortes d'y rester que de s'en aller. Dans de tellex situations, les tensions deviennent considérables. L'hiver, la neige, ces vallées: tout concourt à cet enfermement - sans parler de l'Institut qui constitue un autre creuset.

Mycoton32

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#25 20 Juin 2011 20:23:38

Pourquoi avoir décidé de faire "intervenir" la fille de Servaz alors qu'il n'a passé que peu de temps avec elle tout au long du livre?

Bernard Minier

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#26 20 Juin 2011 20:27:48

C'est une bonne question. Je crois que c'est parce que j'ai une fille moi-même :) (et aussi un fils!) La fille de Servaz permet de l'humaniser, je ne voulais pas en faire un type complètement seul avec sa bouteille de whisky et son flingue (dont il se sert d'ailleurs fort peu puisqu'il n'aime pas les armes à feu). Et, au moment de lui choisir une descendance, cette image d'une grande fille s'est imposée d'elle-même: c'"était plus facile de le faire dialoguer avec elle, ça me permettait de parler du fossés des générations, fossé technologique aussi, car Servaz comme moi n'est pas très doué &vec u clavier, tout en laissant une place à une certaine complicité qu'on trouve souvent entre fille et père

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Mange-mots

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#27 20 Juin 2011 20:28:29

Votre biographie est assez succinte peut-on en savoir un peu plus (si cela n'est pas trop indiscret) sur vous ? Merci

Mycoton32

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#28 20 Juin 2011 20:29:28

Je comprend davantage alors le lien entre la fille et le père! Merci beaucoup :-)

Bernard Minier

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#29 20 Juin 2011 20:32:20

Non, ça n'est pas indiscret.J'ai grandi au pied des Pyrénées avant de monter à Paris vers les 23 ans, mais j'étais loin à l'époque d'être un Rastignac ou un Rubempré! Je suis entré dans les Douanes et parallèlement j'ai continué à écrire pusique j'écris depuis l'page de 10 ou 11 ans. Mais sans jamais franchir le pas de la pubication. j'ai participé avec quelques bonnes fortunes à des concours de nouvelles et c'est au cours d'un de ces concours que j'ai rencontré la personne qui allait me convaincre de terminer Glacé, je les envoyais à une poignée de maisons d'édition bien connues et j'ai eu la chance inouie d'être approché et sollicité très vite

Bernard Minier

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#30 20 Juin 2011 20:33:09

"envoyé", zut!