Les écrits de Mathilde

 
  • Mathilde C

    Marin sur les mers du savoir

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    #1 08 Juillet 2012 15:54:19

    Hello,

    J'écris depuis l'âge de 10ans et depuis c'est devenue une véritable passion. Pour me détendre, me calmer, me consoler, j'écris pour sortir tout ce qui est enfermé en moi et qui me détruit.

    J'ai donc décidé de venir poster de temps en temps, quelques une de mes nouvelles ( ce que j'écris en majorité ) et peut être un jour, oserais-je montrer un début de livre ( j'ai des tas d'idées mais trop peu de confiance, donc je ne les montre jamais )

    J'accepte toutes les critiques constructives qui pourrait me faire m'améliorer.

    Bonne lecture :)
  • Gilecture

    Petit joueur sur les mots

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    #2 08 Juillet 2012 16:10:15

    Tu pourrais déjà nous en mettre une ? :)
  • Mathilde C

    Marin sur les mers du savoir

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    #3 08 Juillet 2012 16:17:43

    Oui. Alors c'est une histoire que j'ai fais pour un concours sur l'homosexualité ( autant dire que c'était mon premier texte sur ce sujet et j'étais ravie du sujet choisie, original ^^ )

    Elle me regardait de ses yeux bleu roi, alors que la peur et l'envie se battaient pour savoir qui gagneraient des deux. Le soir la rendait encore plus belle, ses yeux brillaient grâce à la lueur des étoiles et ses cheveux volaient doucement dans le vent, elle me souriait de son sourire timide alors que j'hésitais à la toucher, à la caresser. Depuis quelques mois, Juliette était arrivée dans ma rue, bousculant toute mes convictions. Avant son arrivée, j'étais certaine de vouloir me marier avec un homme que je verrais comme un prince charmant. J'étais certaine que mes parents seraient fières de moi. A présent que nous sommes toutes deux dans la ruelle, alors que depuis des semaines je la regarde par la fenêtre de ma chambre, je ne peux quitter mon regard du sien. Des frissons me parcourent alors que je fais un pas de plus vers elle posant ma main gauche sur son bras fin et doux. Elle tremble légèrement mais son sourire ne tangue pas, elle me laisse avancer à mon rythme, car de nous deux, seule moi ne s’est pas encore de quel côté penche mon coeur. Enfin si, mon cœur le sait, mais pas ma raison qui hésite à la toucher, à m’avouer enfin que non, je ne suis pas ce que mes parents ont voulu faire de moi. J’enlève ma main pour caresser ses cheveux, son souffle me chatouillant le cou. Je laisse ma tête tomber sur son épaule, alors que mon cerveau s’enivre de son parfum si doux et envoutant. Elle pose sa main glacée sur mon épaule, me faisant frissonner de froid mais aussi de plaisir. Je me redresse et la scrute sans ciller. Des millions de pensées se bousculent dans ma tête : le visage de mes parents le jour où je leur annoncerait que je ne suis plus la fille parfaite qu’ils espéraient avoir, la dispute que mes prochaines actions créeront, le regard des gens terrorisés par la différence. Et au fond, je jubile de voir ça, je jubile de leur montrer, que même tout les yeux remplis de honte et de gêne ne me feront pas tanguer, ne décideront pas à ma place de ce qui est bon pour moi. Dans un élan de confiance, j’écrase mes lèvres sur les siennes, et elle qui durant tous ce temps était restée calme, m’enlace de ses bras tout en me caressant le dos. La minute d’avant, les doutes noircissaient encore mon esprit tandis que maintenant, contre la chaleur de son corps, bercée par ses caresses et par son souffle paisible, tous doutes m’ont désertés. Je sais où je dois être. Et surtout, avec qui. Et dans le silence de la nuit, je murmure quelques mots, à peine audible, et si vite emportés par le vent, trois mots collés depuis des semaines à mes lèvres, des mots que j’aurais voulu hurler au monde entier, mais que je lui murmure tout bas à l’oreille  : « Je t’aime »
  • Gilecture

    Petit joueur sur les mots

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    #4 08 Juillet 2012 21:10:36

    À part les paragraphes qui manquent,je trouve ça pas mal du tout :)
    Tu As réussi le concours ?
  • Mathilde C

    Marin sur les mers du savoir

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    #5 08 Juillet 2012 22:03:46

    Je ne sais pas encore, les jurys sont en train de lire et noter les histoires ( certaines sont plus longues que la mienne ^^ )

    Plus aéré tu veux dire ? On me le reproche souvent, faut que je change ça, j'ai vraiment trop l'habitude
  • Mathilde C

    Marin sur les mers du savoir

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    #6 08 Juillet 2012 22:04:54

    ( Toujours en un bloc, vu que c'est une de mes anciennes, je ferais attention pour mes nouveaux écrits  )

    Les vies volées :

    Tic. Tac. Tic. Tac.
    Le temps passait, toute l'eau contenue dans mon corps se déversait par mes yeux, je finirais par me déshydrater. J’étais cachée dans le recoin de la sombre pièce, essayant de faire le moins de bruit possible. J'avais peur, je tremblais, comment pourrais-je m'enfuir d'ici? Je l'entendais avancé à nouveau, son rire cruel me déchirais. Il murmurait des choses, je ne les entendais pas, j'étais concentré sur ma peur, sur ma crainte, bientôt il me tuera. J'étais une de ses proies, alléchante, envoutante, qu'il déchicterra quand le moment viendra. Il savourai ce moment où sa proie essayait de fuir alors qu'elle savait qu'il finirai par l'attraper et par la tuer. Il aime le son du dernier cri, le sang giclant des corps de ses victimes, les cœurs qui s'arrêtent de battre subitement. Il aime conserver une partie de chaque victime, derrière une vitre, exposé. Un cheveu, ou un ongle, peut importe, un simple détail lui procurant fierté et lui permettant d’agrandir son palmarès de vies volées. Quel numéro porterai-je quand tout souffle m'aura quitté ? Quelle mort m'offrira-t-il ? Serais-je une de ses plus grandes fiertés ? Toutes ces questions hantaient mon esprit alors que je venais de comprendre qu'il savait où j'étais cachée. Un tueur en série. Voilà ce qu'il était.  Il sélectionnait ses victimes avec choix et qualité. Leur prendre leur vie était comme une vengeance envers cet homme qui avait volé l'amour de sa vie et cette fille qui l'avait oublié tellement vite pour un autre. Toutes ses proies étaient brunes aux yeux verts, toutes très jolies, très pétillantes et irrésistiblement amoureuses. Il épiait sa proie de longues semaines, remplissant son mur de photos d'elle. Il finissait par tenter une approche, il savait y faire, jamais il n'avait échoué. Les filles tombaient dans son jeu, adoptait ses envoutantes paroles et trompait leur amour. Il me l'avait expliqué en me ramenant, alors que j'étais encore attaché. Il avait posé sur mes lèvres, un baiser cruel, et sans sensation, laissant échapper de sa bouche, un rire amusé. Le temps qu'il tourne le dos j'avais fuis, cherchant en vain, une autre sortie à sa maison, mais n'ayant pas trouvé, je m'étais caché derrière un meuble en bois. J'essayais de délié mes mains, mais le fil de fer était assez coupant et chaque frottement égratignait ma peau. Il marmonnai encore des choses, il était vexé que je ne dise rien, j'avais seulement compris qu'il était désolé, qu'il n'avait pas voulu s'énerver, que c'était mal de faire attendre ses amis, qu'il n'avait pas voulu tiré. Oui. Il m'avait tiré une balle dans le bras, la douleur avait pris possession de mon corps, mais je n'avais pas hurlé, ni gémis, car je croyais que j'étais bien caché. Il arriva enfin, dans l'embrasure de la porte et me regarda avec un sourire. Il s'approcha de moi, son souffle chatouillai ma peau de frissons, il s'agenouilla à ma hauteur, me fixa dans les yeux, et caressa mon menton. Puis subitement, de sa main qui caressais ma peau, il en sortit une lame, et assez rapidement la frotta violemment sur mon cou. Le sang coula, et un cri s'échappa de ma gorge. Il me releva, malgré que je me débattais. Il me jeta brutalement sur le carrelage, ma tête se frappa violemment et se mit à saigner. Il se tourna pour réfléchir, et je commença à courir pour m'enfuir. Trop tard. Il m'avait remarqué, et tira dans ma jambe, je tomba et hurla de douleur, avant de me mettre à ramper pour essayer de sauver ma vie, sachant que je n'y arriverais pas. De longues trainés de sang garnissaient son carrelage blanc. Je savais que se caché ne servirai à rien. Comme le petit poucet, il suivrait mon sang. Il arriva par derrière, d'un pas lent, et me releva la tête, me susurrant que se serait vite fait. Comme je ne voulais pas me levé, et encore moins marché, il attrapa mes cheveux et me traina à terre, avant de s'arrêter, dans une salle de bain. Il fit coulé de l'eau, je m'avança vers la porte, mais remarqua qu'il l'avait verrouillé à clé, il ria. Il me déshabilla, puis avec son couteau trancha sur mon ventre un nombre entouré d'un cœur. Je hurla sans m'arrêter. Il me fit taire en mettant sa main devant ma bouche, et avec son fusil, tira dans tout les sens. Beaucoup de balles m’atteignirent, mon sang commençait à s'écouler, je gémissais de douleur. Il me porta, et me posa dans l'eau. Elle était gelée. J'essayai de me débattre, mais pendant que mon sang s'écoulait, il tenait ma tête sous l'eau. Mes derniers instants furent passés à une vitesse. Jamais je n'aurais imaginé ma mort aussi cruelle et aussi dure. Mon souffle me quittait, morte par perte de sang et par noyade. Il lâcha ma tête.
  • Mathilde C

    Marin sur les mers du savoir

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    #7 09 Mai 2014 20:51:49

    Cela fait très longtemps que je n'ai plu publié ici, surtout car je n'avais pas beaucoup de retour mais je me suis dit que je pouvais retenter ma chance :D ! Donc voici un de mes derniers poèmes, il s'intitule Mon pauvre oiseau (je suis très inspirée par les oiseaux ^^) N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

    Pauvre petit oiseau
    Prisonnier de ses chaînes.
    Sa cage est un huis clos
    Et il a de la peine.

    Pauvre petit oiseau
    Qui voudrait bien voler.
    Mais avec les barreaux,
    Il se retrouve coincé.

    Pauvre petit oiseau
    Qui rêvait d’aventures,
    Voulant voir tout là haut
    Et connaître la nature.

    Pauvre petit oiseau,
    Notre monde est barbare.
    L’être humain se croit beau
    Mais il est trop avare.

    Pauvre petit oiseau
    Ils prennent ta liberté
    La voient comme leur joyau
    Et oublie tes pensées.

    Pauvre petit oiseau,
    Moi j’ai bien du chagrin
    Quand tu courbes le dos
    Quand doucement tu t’éteins.

    Mon pauvre petit oiseau
    Qui cesse de rêver.
    Tu partiras bientôt,
    Pour enfin t’envoler.
  • Wolna

    Lecteur confirmé

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    #8 24 Septembre 2014 00:10:01

    J'ai bien aimé ton poème.
  • Sitsuko

    Commis de lecture

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    #9 24 Septembre 2014 16:49:53

    J'ai vraiment aimé ton poème aussi :) (faut dire que la condition des animaux me touche beaucoup)
  • Mathilde C

    Marin sur les mers du savoir

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    #10 01 Octobre 2014 19:01:01

    Je viens seulement de voir vos messages!  :) Merci pour ces retours, ça me fait très plaisir ! Moi aussi,ça me touche même si j'ai l'impression que ma petite voix n'y changera pas grand chose ^^ ! Je l'avais écrit à la suite d'une excursion dans un parc animalier de Belgique (Paradisio) où les rapaces sont attachés par des chaînes (je comprends qu'ils sont dangereux mais...ça m'a fait quelque chose...)