Etudiants ou de formation scientifique vous ne faites que lire !

 
  • yooruichi

    Lecteur assidu

    Hors ligne

    #41 24 Juillet 2012 10:02:19

    Candide Littéraire a écrit

    Des questions ? Est-ce que toutes les prépas se valent ? Quelle serait la voix "royale" pour en intégrer une ?


    Non toutes les prépas ne se valent pas au moins en scientifique, mais je pense que c'est ma même chose en littéraire. Le recrutement se fait sur dossier. De la même façon que les écoles d'ingénieur sont classées, les prépas le sont aussi implicitement par les statistiques des placements de leurs élèves dans les meilleures écoles. Il y a plusieurs filières dont des filières "étoiles" qui sont très prestigieuses et dont le niveau est très élevé. Les gens dans ces filières visent les grandes écoles telles que Polytechnique, Les Mines...
    Pour ce donner les meilleures chances de réussite d'intégration à une prépa il faut donc avoir le meilleur dossier possible, soit les meilleurs notes possible au lycée avec des commentaires élogieux des profs sur les bulletins.
    Mais attention l'intégration d'une classe prépa n'est pas l'objectif premier à avoir, encore faut il être fait pour la prépa et pouvoir y "survivre". Parce qu'au bout de la prépa si on ne peut pas obtenir un concours d'intégration d'une école, c'est comme si tu n'avais rien. La récompense c'est le diplôme d'ingénieur au bout. La classe prépa c'est juste le tremplin pour y accéder.

  • A propos de livres

    Mange-mots

    Hors ligne

    #42 24 Juillet 2012 10:28:30

    Le sujet est très intéressant.
    J'ai eu un bac Scientifique car je n'étais pas spécialement bonne en français, ni en langues et j'aimais les maths et la géographie. J'ai été complètement hermétique à la philo...
    Et pourtant, j'ai réussi mon Bac grâce aux matières non scientifiques !
    Ensuite, j'ai pris une orientation vers un métier "scientifique" de Géomètre complété par une formation d'Analyste-Programmeur.
    Et pourtant, j'ai toujours beaucoup lu, soit disant c'était bon pour l'orthographe... (et pourtant j'avais pas de bonnes notes en dictée !)
    Mon fils aîné a toujours beaucoup lu, il a toujours eu de très bons résultats en français et il a beaucoup aimé la philo mais sa vraie passion c'est la biologie. Il a eu un bac S et il a choisi de faire des études de Biologie pour être un jour chercheur.
  • Lolly

    Petit joueur sur les mots

    Hors ligne

    #43 24 Juillet 2012 11:55:59

    Personnellement je suis un cas à part.
    J'ai pas eu trop le choix et j'ai été poussé vers des études scientifiques dès le plus jeune âge. J'aimais les maths donc cela ne me faisait pas grand chose mais quand en fin de 3ème j'ai envisagé des études littéraires, on m'a dit non. Soit disant "L ne conduisait qu'au chômage". J'ai donc choisi de faire une S option Sciences de l'Ingénieur. Pendant 3 ans, le seul commentaire que j'ai eu des profs a été "pourquoi tu restes là, pourquoi tu vas pas en L?" mais mes parents ont insisté pour que j'aille jusqu'au bout. Ce que j'ai fait. J'ai été jusqu'au bac, et après j'ai été repasser un bac L. Juste la terminale.
    Mais j'ai été bien déçu par l'attitude des gens dans mon nouveau lycée, personne ne lisait véritablement les livres et la plupart avait été placé là comme voie de garage... Et les maths que je n'aimais plus depuis la 1ère, m'ont manqué.
    Après ça j'ai été faire un an d'étude de langue "pour le plaisir" car professionnellement parlant, on peut rien en faire. J'ai finalement pour opter pour du chinois que j'ai fais pdt 2 ans. Mais à côté de ça, j'ai toujours travaillé dans des branches scientifiques, même dans des petits boulots style hôtesse d'accueil je me suis retrouvé dans des salons scientifiques. Et aujourd'hui je travaille entouré de chercheurs en mathématiques tout en poursuivant des études dits d'Humanités (en fait le programme de prépa à la fac).

    Je crois que j'ai besoin de cette ambiguité, d'avoir les deux côtés en permanence, d'être dans les deux mondes. Et c'est pas si incompatible que ça, par exemple cette année j'ai étudié la Philosophie des sciences, matière que même si je n'ai pas accroché (c'est peu dire..) j'ai adoré voir mes chercheurs en parler, essayer de m'expliquer, de me faire comprendre des choses qui me paraissent tellement abstrait (philosopher sur le pourquoi du comment de l'infiniment petit, c'est quand même assez flou pour moi). Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ces chercheurs lisent beaucoup, peut-être pas forcément des romans, mais vu le nombre de livres scientifiques qu'ils se prêtent et s'envoient, je me dis qu'il faut quand même un peu aimer la lecture pour être capable d'en lire autant.

    Dernière modification par Lolly (24 Juillet 2012 11:56:36)

  • Lelf

    A moitié noyé sous sa PAL

    Hors ligne

    #44 24 Juillet 2012 12:17:42

    Lucy Gray a écrit

    Dans les matières scientifiques, par exemple les maths ou la physique/chimie, soit tu sais, soit tu sais pas. Et si tu ne sais pas, c'est que tu ne bosses pas assez. Au lycée, les matières littéraires sont plus une question de réflexion, alors que les matières scientifiques, c'est quasiment du par coeur.


    Ce n'est pas vrai ^^
    Enfin si, en partie. On peut s'en sortir en sciences en faisant du par coeur, c'est plus difficile en littéraire.
    Jamais tu ne pourras me dire que je n'ai pas bossé assez (mes parents sont venus m'empêcher de bosser le 24 décembre en terminale parce qu'ils trouvaient que ça faisait beaucoup quand même...). Pourtant je n'ai jamais rien compris à la physique, je n'arrivais que rarement à faire des exercices seule. Je n'arrivais tout simplement pas à appréhender la façon de réfléchir. Les maths je ne les ai appréhendés qu'en prépa, la bio ça dépendait des domaines...
    Les sciences c'est à fond les ballons une question de réflexion. Peut être qu'au lycée tu t'en sors sans réfléchir (et encore, franchement... si je n'avais pas appris à réfléchir les sciences en cours de route je ne m'en serais pas sortie, la filière S est quand même ardue au lycée, ne serait-ce qu'avec le choc par rapport à avant), mais après laisse tomber, c'est impossible.
    Séparer lettres et science en réflexion vs par coeur c'est une erreur monumentale, même au lycée. La première chose à faire est d'essayer de comprendre plutôt qu'apprendre ^^

    On peut aussi s'en sortir en lettres au lycée simplement en comprenant comment les profs fonctionnent, quelles sont leurs attentes et ressortir bêtement les choses. Ça n'est pas de la réflexion littéraire ça, c'est du bachotage. Tout se réfléchit et se travaille si on veut le faire sérieusement. Et on peut échouer en travaillant aussi, parce qu'on a pas l'esprit qu'il faut pour ça, simplement. On est pas tous égaux devant les différentes matières et il n'y a jamais de "il suffit de" ou de "ça marche comme ça, point". ^^

    De la même manière qu'un lecteur ne se définit pas par son parcours scolaire (pour retomber sur le sujet :D )

    Dernière modification par Lelf (24 Juillet 2012 12:20:48)

  • A-Little-Bit-Dramatic

    Propriétaire d une PAL boulimique

    Hors ligne

    #45 24 Juillet 2012 12:25:41

    Candide Littéraire a écrit

    Jooh : Eh bien voilà que des nouvelles positives du côté des "scientifiques" et cela fait bien plaisir car il fût un temps (apparemment révolu) où les matières littéraires, les sciences humaines étaient "réservées" aux "cancres" disons aux moins performants des lycéens. Le revers de cette médaille était que les "scientifiques" ne lisaient que très peu voire pas, ne s'intéressaient pas à la philosophie... Généralité n'est pas règle évidemment, que les exceptions confirment par contre toujours, en français en tous cas :-)
    Je sens que des dents vont grincer ;-)
    Tous mes voeux de réussite Jooh. Dans cette carrière professionnelle qui s'annonce, il est certain que la littérature t'apportera beaucoup.


    Malheureusement, dans certains lycées, ce genre d'idées reçues est encore monnaie courante ! Je me souviens que, lorsque je suis rentrée en Première, une prof de Français de S avait clairement dit à ses élèves que la filière littéraire était une poubelle...et pourtant, elle était prof de Français elle-même...Comme quoi, même chez les profs il y'a des idées reçues qui ont la vie dure !

    Dernière modification par A-Little-Bit-Dramatic (24 Juillet 2012 12:27:23)

  • Jooh

    Accro des mots

    Hors ligne

    #46 24 Juillet 2012 12:38:56

    Lucy Gray a écrit

    @Jooh: Je comprend que beaucoup d'élèves se retrouvent en L par dépit. En seconde, il est difficile d'évaluer un niveau dans les matières telle que la littérature, puisqu'on ne fait réellement d'étude de texte qu'à partir de cette classe. Et puis suivant l'inspiration du moment, ça peut donner de bon ou de mauvais résultat, c'est très aléatoire. Dans les matières scientifiques, par exemple les maths ou la physique/chimie, soit tu sais, soit tu sais pas. Et si tu ne sais pas, c'est que tu ne bosses pas assez. Au lycée, les matières littéraires sont plus une question de réflexion, alors que les matières scientifiques, c'est quasiment du par coeur. Il est évident qu'on n'envoie pas un élève avec de mauvais résultat en scientifique sachant qu'il n'a pas les bases, ou qu'il ne bosse pas régulièrement. Les matières littéraires, avec un peu d'effort, on peut toujours changer ses résultats, sans avoir besoin d'ingurgité des tas de connaissances d'un coup, puisque c'est de la réflexion. Enfin moi je vois ça comme ça ^^


    Je suis assez d'accord avec ta vision des choses, mais il y a 2/3 points que j'aimerais nuancer. En Physique/Chimie, si l'élève connait bien son cours, ses formules, ses définitions, il a facilement la moyenne. Mais en maths, je trouve que c'est très différent... Le par coeur ne sert pas à grand chose, c'est plus de la réflexion. Tu as quelques formules à retenir (et encore, de nombreux profs encouragent les élèves à les rentrer dans la calculatrice, alors on ne peut même pas parler parler de "par coeur"). Les maths font plus appel à notre esprit de synthèse, c'est une matière qui se base sur des acquis également, mais, en maths, le plus important n'est pas d'apprendre, mais bien de comprendre (à l'inverse de l'SVT, ou l'on nous demande de recracher bêtement un cours appris. Comprendre le cours n'est pas "essentiel".). Et quand on comprend ça, ben la matière se révèle moins complexe. Il est plus facile d'essayer de comprendre une formule, de refaire la démonstration, plutôt que de recracher un truc tout fait. Quand tu as compris le mécansime, tu l'as acquis pour la vie. Si tu l'as appris, 2 semaines plus tard, tu dois repartir à 0.
    Et de la même manière pour le français ou la philo, certes il y a beaucoup de réflexion personelle, mais encore faut-il avoir acquis certaines bases, comme en maths (connaître un minimun d'auteurs, de mouvements littéraires, de vocabulaires littéraires, figures de style etc... en français, et auteurs, citations, grandes idées... en philo).
    Alors, moi, je pense que c'est une erreur d'envoyer les elèves en difficulté en L, car c'est une série qui demande autant de travail, de réflexion et un minimun de bases que la série S...
    Si l'élève ne travaille pas, il  ne pourra pas réussir, ni en S, ni en L (et il ne réussira certainement pas mieux en L, puisque des matières comme l'Histoire/Géo sont basées sur du par coeur ou des connaissances solides qui réclament de fournir un travail sérieux).
    C'est vrai que les notes obtenues dans les matières littéraires sont plus "aléatoires" et dépendent beaucoup du correcteur (à l'inverse des matières scientifiques, où il est facile de déterminer ce qui est juste et ce qui est faux...). C'est peut être pour ça que les gens pensent que la série L est plus simple. Mais c'est une erreur.
    (Enfin, ça n'engage que moi :p)

    Dernière modification par Jooh (24 Juillet 2012 13:16:48)

  • Lucy Gray

    Baby lecteur

    Hors ligne

    #47 24 Juillet 2012 13:40:01

    Jooh a écrit

    Je suis assez d'accord avec ta vision des choses, mais il y a 2/3 points que j'aimerais nuancer. En Physique/Chimie, si l'élève connait bien son cours, ses formules, ses définitions, il a facilement la moyenne. Mais en maths, je trouve que c'est très différent... Le par coeur ne sert pas à grand chose, c'est plus de la réflexion. Tu as quelques formules à retenir (et encore, de nombreux profs encouragent les élèves à les rentrer dans la calculatrice, alors on ne peut même pas parler parler de "par coeur"). Les maths font plus appel à notre esprit de synthèse, c'est une matière qui se base sur des acquis également, mais, en maths, le plus important n'est pas d'apprendre, mais bien de comprendre (à l'inverse de l'SVT, ou l'on nous demande de recracher bêtement un cours appris. Comprendre le cours n'est pas "essentiel".). Et quand on comprend ça, ben la matière se révèle moins complexe. Il est plus facile d'essayer de comprendre une formule, de refaire la démonstration, plutôt que de recracher un truc tout fait. Quand tu as compris le mécansime, tu l'as acquis pour la vie. Si tu l'as appris, 2 semaines plus tard, tu dois repartir à 0.
    Et de la même manière pour le français ou la philo, certes il y a beaucoup de réflexion personelle, mais encore faut-il avoir acquis certaines bases, comme en maths (connaître un minimun d'auteurs, de mouvements littéraires, de vocabulaires littéraires, figures de style etc... en français, et auteurs, citations, grandes idées... en philo).
    Alors, moi, je pense que c'est une erreur d'envoyer les elèves en difficulté en L, car c'est une série qui demande autant de travail, de réflexion et un minimun de bases que la série S...
    Si l'élève ne travaille pas, il  ne pourra pas réussir, ni en S, ni en L (et il ne réussira certainement pas mieux en L, puisque des matières comme l'Histoire/Géo sont basées sur du par coeur ou des connaissances solides qui réclament de fournir un travail sérieux).
    C'est vrai que les notes obtenues dans les matières littéraires sont plus "aléatoires" et dépendent beaucoup du correcteur (à l'inverse des matières scientifiques, où il est facile de déterminer ce qui est juste et ce qui est faux...). C'est peut être pour ça que les gens pensent que la série L est plus simple. Mais c'est une erreur.
    (Enfin, ça n'engage que moi :p)


    Pour avoir fais un bac S spé Maths, à part la spé, j'ai toujours pensé que les maths ce n'était que des formules. Que ce soit une étude de fonction ou autre par exemple, le même procédé est toujours appliqué. Au contraire de toi, je pense que la physique/chimie demande un peu plus de reflexion que les mathématiques. Je me souviens que dans mes énoncés de maths, on nous demandait toujours des questions précises, afin d'arriver progressivement à un résultat, ce qui permettait de ne pas perdre tous ses points en cas d'erreur de calcul, alors qu'en physique/chimie on avait une question, et il fallait réfléchir nous même à comment arriver au résultat.

    Après je n'ai pas dit que la filière littéraire était plus facile, mais je pense que c'est plus une question de culture générale que de travail "en cours" disons. Et de l'histoire/géo, il y en a aussi dans la filière scientifique (enfin c'était le cas lorsque j'ai passé mon bac). On ne peut pas évaluer les compétences littéraires d'une personne, tant qu'elle ne fait pas d'étude littéraire, pas de philo, pas de littérature, juste du français en seconde. Or, en seconde les matières scientifiques sont déjà présentes. C'est tout à fait normal selon moi d'envoyer un élève dans une filière où on ne connait pas son niveau (avec un peu de chance il sera bon) plutôt que dans une filière où on est sûr qu'il ne suivra pas. Quand on envoie ces élèves en L, c'est en se disant qu'il y a un espoir qu'ils réussissent.

  • Jooh

    Accro des mots

    Hors ligne

    #48 24 Juillet 2012 15:59:51

    Lucy Gray a écrit
    Jooh a écrit

    Je suis assez d'accord avec ta vision des choses, mais il y a 2/3 points que j'aimerais nuancer. En Physique/Chimie, si l'élève connait bien son cours, ses formules, ses définitions, il a facilement la moyenne. Mais en maths, je trouve que c'est très différent... Le par coeur ne sert pas à grand chose, c'est plus de la réflexion. Tu as quelques formules à retenir (et encore, de nombreux profs encouragent les élèves à les rentrer dans la calculatrice, alors on ne peut même pas parler parler de "par coeur"). Les maths font plus appel à notre esprit de synthèse, c'est une matière qui se base sur des acquis également, mais, en maths, le plus important n'est pas d'apprendre, mais bien de comprendre (à l'inverse de l'SVT, ou l'on nous demande de recracher bêtement un cours appris. Comprendre le cours n'est pas "essentiel".). Et quand on comprend ça, ben la matière se révèle moins complexe. Il est plus facile d'essayer de comprendre une formule, de refaire la démonstration, plutôt que de recracher un truc tout fait. Quand tu as compris le mécansime, tu l'as acquis pour la vie. Si tu l'as appris, 2 semaines plus tard, tu dois repartir à 0.
    Et de la même manière pour le français ou la philo, certes il y a beaucoup de réflexion personelle, mais encore faut-il avoir acquis certaines bases, comme en maths (connaître un minimun d'auteurs, de mouvements littéraires, de vocabulaires littéraires, figures de style etc... en français, et auteurs, citations, grandes idées... en philo).
    Alors, moi, je pense que c'est une erreur d'envoyer les elèves en difficulté en L, car c'est une série qui demande autant de travail, de réflexion et un minimun de bases que la série S...
    Si l'élève ne travaille pas, il  ne pourra pas réussir, ni en S, ni en L (et il ne réussira certainement pas mieux en L, puisque des matières comme l'Histoire/Géo sont basées sur du par coeur ou des connaissances solides qui réclament de fournir un travail sérieux).
    C'est vrai que les notes obtenues dans les matières littéraires sont plus "aléatoires" et dépendent beaucoup du correcteur (à l'inverse des matières scientifiques, où il est facile de déterminer ce qui est juste et ce qui est faux...). C'est peut être pour ça que les gens pensent que la série L est plus simple. Mais c'est une erreur.
    (Enfin, ça n'engage que moi :p)


    Pour avoir fais un bac S spé Maths, à part la spé, j'ai toujours pensé que les maths ce n'était que des formules. Que ce soit une étude de fonction ou autre par exemple, le même procédé est toujours appliqué. Au contraire de toi, je pense que la physique/chimie demande un peu plus de reflexion que les mathématiques. Je me souviens que dans mes énoncés de maths, on nous demandait toujours des questions précises, afin d'arriver progressivement à un résultat, ce qui permettait de ne pas perdre tous ses points en cas d'erreur de calcul, alors qu'en physique/chimie on avait une question, et il fallait réfléchir nous même à comment arriver au résultat.

    Après je n'ai pas dit que la filière littéraire était plus facile, mais je pense que c'est plus une question de culture générale que de travail "en cours" disons. Et de l'histoire/géo, il y en a aussi dans la filière scientifique (enfin c'était le cas lorsque j'ai passé mon bac). On ne peut pas évaluer les compétences littéraires d'une personne, tant qu'elle ne fait pas d'étude littéraire, pas de philo, pas de littérature, juste du français en seconde. Or, en seconde les matières scientifiques sont déjà présentes. C'est tout à fait normal selon moi d'envoyer un élève dans une filière où on ne connait pas son niveau (avec un peu de chance il sera bon) plutôt que dans une filière où on est sûr qu'il ne suivra pas. Quand on envoie ces élèves en L, c'est en se disant qu'il y a un espoir qu'ils réussissent.


    Bah, c'est rigolo que nous n'ayons pas le même ressentie quant aux matières scientifiques alors que nous avons très certainement suivi le même enseignement et le même programme (puisque je ne suis pas concernée par la réfomre du lycée et que j'ai passé un Bac S...)
    Moi j'ai l'impression de plus chercher et réfléchir en maths qu'en physique (en PC, au bout de 2/3 exercices, on retrouve toujours les mêmes questions, et puis on nous demande beaucoup beaucoup de définitions... En maths, le résultat est moins évident qu'en physique - mais après, cela dépend aussi certainement de la manière dont l'aborde le prof. Mon prof de maths ne nous a jamais fait de "cadeau" dans les exercices qu'il nous donnait, donc ça doit influencer mon jugement...).
    Pour ce qui est de l'histoire/géo, le coeff en S est de 3, alors à côté du coeff 9 des maths, il ne pèse pas bien lourd... En L, je ne connais pas le coeff exacte, mais, tout comme la philo, il est assez costaud. Donc pour quelqu'un qui n'aime pas apprendre, ce n'est pas forcément un bon calcul...
    Je comprends ton raisonnement pour les élèves qu'on envoie en L sans la "vocation", mais ça n'empêche pas le fait que je ne trouve pas ça normale que la série L devienne une "poubelle", alors que certaines personnes ont vraiment envie de travailler etc, et qu'ils doivent subir des conditions de travail médiocre, une mauvaise ambiance, à cause des élèves qui se retrouvent ici par dépit...
    Dans mon lycée, le taux de réussite au Bac pour la série L est bien infèrieur au taux des S et ES, alors, après je ne sais pas si ces élèves réussissent vraiment...

  • tipeudemoi

    Baby lecteur

    Hors ligne

    #49 26 Juillet 2012 18:43:59

    De mon côté, je lis depuis toute petite (ma maman, elle plutôt littéraire^^ m'a initiée) mais je suis plutôt scientifique... Beaucoup plus en fait^^
    J'ai passé un bac S (mes moins bonnes notes étant philosophie et français^^), et maintenant je suis en études d'infirmière donc, on pourrait penser à une erreur d'orientation, mais la lecture est ma passion!!
    J'adore la papeterie aussi^^
    Comme quoi, la lecture est universelle!!
  • zatoun

    Petit rat de bibliothèque

    Hors ligne

    #50 30 Juillet 2012 13:55:39

    yooruichi a écrit
    Candide Littéraire a écrit

    Des questions ? Est-ce que toutes les prépas se valent ? Quelle serait la voix "royale" pour en intégrer une ?


    Non toutes les prépas ne se valent pas au moins en scientifique, mais je pense que c'est ma même chose en littéraire. Le recrutement se fait sur dossier. De la même façon que les écoles d'ingénieur sont classées, les prépas le sont aussi implicitement par les statistiques des placements de leurs élèves dans les meilleures écoles. Il y a plusieurs filières dont des filières "étoiles" qui sont très prestigieuses et dont le niveau est très élevé. Les gens dans ces filières visent les grandes écoles telles que Polytechnique, Les Mines...
    Pour ce donner les meilleures chances de réussite d'intégration à une prépa il faut donc avoir le meilleur dossier possible, soit les meilleurs notes possible au lycée avec des commentaires élogieux des profs sur les bulletins.
    Mais attention l'intégration d'une classe prépa n'est pas l'objectif premier à avoir, encore faut il être fait pour la prépa et pouvoir y "survivre". Parce qu'au bout de la prépa si on ne peut pas obtenir un concours d'intégration d'une école, c'est comme si tu n'avais rien. La récompense c'est le diplôme d'ingénieur au bout. La classe prépa c'est juste le tremplin pour y accéder.


    On trouve ici la grande différence entre la prépa scientifique et la prépa littéraire. Dans la filière scientifique, il y a plus de places en école que d'élèves tentant les concours. Logiquement, tous intègrent une école ( qu'elle soit très bien côtée, comme Polytechnique, L'ENS ou les Mines ou qu'elles soient peu connues); tandis qu'en prépa littéraire, le retour à la faculté ( non pas en première année comme ç'a pu être le cas avant la création de la Banque d'Epreuve Littéraire, mais directement en L3 ou en M1, selon qu'on ait fait 2 ou 3 ans de prépa) est quasi obligatoire pour un élève de khâgne qui n'aura pas intégré l'une des deux ENS ou l'école de journalisme/ traduction/ IEP (Science Po) qu'il souhaitait.
    Aussi, en littéraire, la prépa n'est pas uniquement un tremplin vers une grande école, que finalement peu intègrent ( certains, même s'ils ne sortent pas des géantes prépas parisiennes, intègrent chaque année, il ne faut pas en désespérer!), mais aussi une " habituation" à un travail régulier, précis, parfois inconditionnel ( certains diraient acharné). Une " école de vie" en quelque sorte, exigeante mais pas impossible, je le répète, pour qui veut s'en donner les moyens.
    Yooruichi parlait de " survie", c'est vrai qu'à certains moments/ pour certaines personnes la vie en prépa s'y apparente, mais ce qui me parait le plus important, en prépa, c'est l'ouverture sur le monde, le brassage de connaissance, le savoir qui nous est mis à portée. Je n'avais jamais vu avant un tel dédsir d'apprendre de la part de tous ( du moins de la majorité, la prépa c'est pas les bisounours ^^), et de la part des professeurs un tel enthousiasme à transmettre ce qu'ils savent, plus que ce qu'il doivent( de ce côté là, ça doit changer en khâgne, car nous avons le programme du concours des ENS à travailler, tandis qu'en hypokhâgne nous sommes plus libres)
    Quant à entrer en prépa, il faut avoir un bon dossier scolaire ( de la seconde à la terminale si je ne m'abuse). Mais si des lycées tels que Henri IV ou Louis le Grand ne prennent que les premiers de classe, d'autres prépas, moins bien classées, ont des critères de sélection moins stricts ( ce qui ne signifie pas nécéssairement que l'on travaille moins ou moins bien dans ces " petites" prépa!)