Les Gardiens [Chapitre 1]

 
    • Cassiopea

      Néophyte de la lecture

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      #1 25 Juillet 2012 18:47:21

      Coucou ^-^
      Alors voilà j'écris un roman, et je sens que quelque chose ne va pas dans mon chapitre 1 (hormis les fautes ^^) mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qu'il faut changer exactement, donc voilà j'attends vos avis et vos critiques :)

      Chapitre 1 :

      « Maen... Maen.... Viens à nous...»
      - Maen ? Maen ? Dépêche toi un peu ! Tu rêvasse !
      - Désolé... J'avais la tête ailleurs.

      Le groupe de femmes était entrain de frotter le linge au lavoir, Maen était la plus jeune, mais aussi la plus distraite. Elle se remit à battre les draps de lit avec force et détermination, ses rêves devenaient de plus en plus gênants, elle avait l'impression de dormir debout et cela était sans doute cas. Son regard bifurqua sur les autres femmes présentent, elles avaient presque toutes terminé de laver leur linge et Maen regretta sa soeur qui était bien meilleure qu'elle pour cela. Près d'elle une femme qui avait terminé son ouvrage se saisit de quelques vêtements et l'aida ainsi à frotter.

      - Il faudra pourtant que tu puisse te débrouiller, tu auras bientôt une maison à tenir.
      Maen accepta cette réprimande, même s'il s'agissait de quelque chose qu'elle savait déjà for bien.
      - Je crains que Nathanaël n'ai pas choisit la meilleure personne s'il souhaite une maison irréprochable.
      La jeune fille n'avait même pas besoin qu'on l'accable de reproche, elle savait déjà ce qui n'allait pas chez elle.
      - Nathanaël t'as choisis parce que tu es une jeune fille pleine de qualités et que tu compte beaucoup pour lui, je suis certaine qu'il sera patient et que tu sauras combler tes lacunes.
      - Ma mère à tenté pendant des années de m'inculquer toutes ces choses sur le ménage, je regrette maintenant d'avoir préféré me battre ou arpenter la forêt. Un long soupire échappa à la jeune fille penchée sur son ouvrage.
      - Pour ça, Nathanaël ne peut que ce blâmer lui même ! Intervint la jeune femme qui l'avait précédemment réveillée, faisant rire l'assemblée.

      Avec l'aide de quelques autres femmes Maen termina de laver son linge, mais ses pensées étaient toujours ailleurs. Son rêve la hantait, et devenait de plus en plus présent dans sa vie, il était comme une empreinte indélébile sur elle. Avant ce n'était que quelques nuits par semaines, et maintenant cela était même la journée, de quoi faire enrager la jeune fille. Les femmes parlaient alors qu'elle marchaient vers le village, comme d'habitude elles n'eurent aucun mal à passer les remparts qui protégeaient leur village, les soldats les connaissaient, et l'un d'eux était même le mari de l'une d'elles. Une fois entrées elles se séparèrent, chacune allant rejoindre sa maison. Maen se retrouva bientôt seule, son panier commençait à devenir lourd, mais c'était la partie la plus simple du lavage. Elle se retourna lorsqu'elle entendit quelqu'un l'appeler son regard tomba sur un jeune homme aux cheveux châtains qui tombants sur ses épaules avec de beaux yeux noirs, et un grand sourire peint sur son visage.

      - Laisse moi faire, tu es trop délicate pour ça. Sans lui laisser le temps de riposter il se saisit du panier à linge, il était à peine plus grand qu'elle mais il avait des épaules larges.
      - Nathanaël, je peux le faire seule tu sais. Lui reprocha-t-elle gentiment.
      - Tu es ma future femme, alors je fais attention à toi. Il lui fit son grand regard innocent qui la faisait soupirer à chaque fois.
      - Là tu deviens gênant.
      - Et si je te dis que cette robe te va magnifiquement bien. Un grand sourire illumina son visage de jeune homme.
      - C'est toi qui me l'as offerte !
      - Je sais.

      Maen soupira une nouvelle fois. Même s'il était son meilleur ami et son fiancé il arrivait à la faire rougir. Il réussit quand même à lui faire regarder sa robe, une robe orange en lin ornée de ruban jaune, ce n'était pas une robe de noble, mais elle était trop belle pour être portée par la paysanne, qui allait bientôt devenir aubergiste. D'une main elle repoussa une mèche rousse qui tombait devant ses yeux bleus clairs, presque blancs. Finalement ils arrivèrent devant une boucherie où la jeune fille reprit sa panière à linge et se tourna vers son fiancé.

      - Tu avais besoin de quelque chose ?
      - Oui, je suis venue chercher la viande pour l'auberge. Et aussi parce que j'avais envie de faire ça.

      Il se pencha vers elle et l'embrassa doucement. Cela ne choquerait personne parce qu'ils étaient fiancés, mais cela gênait toujours autant Maen qui n'avait pas prit l'habitude d'être fiancée à son meilleur ami. Il lui caressa finalement la joue, elle entra dans la boutique qui était grande ouverte, à l'intérieur des carcasses d'animaux fraiches étaient pendus au plafond, un jeune homme au cheveux mi-longs et attachés en une queue de cheval, portant un tablier blanc maculé de sang se tourna vers eux.

      - Tu es venu pour le veau Nathanaël ?

      Le jeune homme acquiesçât et l'autre essuya ses mains sur son tablier allant décrocher une carcasse du plafond. Maen s'éclipsa dans l'arrière boutique où sa soeur était entrain de découper de la viande, elle grimpa à l'étage et rangea le linge, l'endroit était sommaire, une chambre où dormait le couple de la famille, sa soeur et son beau frère, elle pour sa part dormait dans la salle à manger cuisine et ses vêtements étaient rangés dans un coffre en bois. Quand elle eut terminé elle s'étira et mit un tablier pour descendre aider sa soeur. Lorsqu'elle eut passé la dernière marche, l'autre jeune femme la regarda avec ses grands yeux verts, ses épais cheveux noirs attachés en une queue de cheval.

      - Nath est partit. Maen prit un couteau et commença à découper une carcasse.
      - Je ne comptais pas passer la journée avec lui Lawena, on à tous du travail. Soupira la jeune rousse en découpant une épaule de veau.
      - Tu es fiancée, ce serait tout à fait normal.
      - J'aurais toute ma vie pour rester auprès de lui, alors maintenant ou après, ça ne change rien. Sa soeur soupira, la regardant avec une certaine tendresse.
      - Maen, il à besoin que tu lui montre un peu d'affection, si tu l'aime...
      - C'est ça le problème. C'est mon meilleur ami depuis toujours, je n'arrive pas à m'habituer à cette nouvelle situation, ce n'est pas comme toi et Ifan...

      L'arrivée d'Ifan dans la pièce fit cesser leur bavardage. Le jeune homme alla embrasser sa femme qui lui sourit tendrement en lui tendant les bouts de viandes, Maen rigola légèrement.

      - Trêve de bavardage les filles, je vois le père de Nath ce soir pour les derniers arrangements avant le mariage.
      - Tu n'es pas obligé de le faire tu sais. Dis Lawena en lui prenant la main.
      - En t'épousant j'ai aussi pris la responsabilité du monstre qui t'accompagne, de toute façon on est tous les trois invités.
      - Et tu attendais quoi pour nous le dire, Chéri ?
      - Votre réaction. C'est juste que j'aimerais que Maen soit un peu plus présentable qu'à l'ordinaire. Il regarda Maen qui lui lançait un regard chargé de reproche. S'il te plait.
      - Je pourrais enfin te coiffer et arranger tes habits. Ajouta Lawena heureuse de pouvoir s'occuper de sa soeur avant son mariage.

      D'un grand coup de couteau Maen découpa la viande devant elle. Ifan et Lawena soupirèrent en même temps avant qu'une voix dans la boutique n'appelle l'homme qui s'éclipsa. Si Lawena voulait engager la conversation avec sa soeur cela ne se ferait pas tout de suite car au vu de Maen qui s'acharnait sur la viande il valait mieux attendre un peu.

      Assise sur une chaise en bois bancale Maen bougeait ses jambes, sa soeur s'affairait à coiffer les boucles rousses qui avaient tant de mal à tenir en place. Lawena la regardait jouer nerveusement avec ses mains, comme une enfant agacée qui attendait la fin de quelque chose qui s'attardait trop à son goût. La soeur de Maen termina assez vite la longue tresse qui pendait le long de l'épaule gauche de la jeune fille. La jeune fille se leva et sa soeur examina sa tenue, elle rectifia légèrement certains plis de la robe et regarda tendrement sa petite soeur.

      - Tu es très belle tu sais.
      - Pris pour que je le sois autant le jour du mariage, parce que j'ai toujours l'air d'une patate dans la robe.
      - J'ai fais tous les ajustements, tu sera superbe, ce soir, c'est juste un entrainement, tout ce passera bien, les parents de Nathanaël t'apprécie beaucoup.

      Maen lui fit un sourire et Lawena lui passa sa cape mettant la sienne. Ifan entra dans la pièce et ajouta des buches au feu, qui crépitait dans la cheminée, pour qu'il ne s'éteigne pas durant leur sortit. Il regarda Maen et sembla satisfait de la transformation, d'un geste galant il les invita à descendre les escaliers, Maen fut la première à se retrouver dans la boucherie, elle sortie toute seule dans la rue, la nuit commençait à peine à tomber et le ciel était teinté d'orange dérivant vers le rose et le bleu, la jeune fille admirait le paysage sous ses yeux, les ombres des maisons s'harmonisant avec le ciel. La tape sur l'épaule que lui donna Ifan la fit relever la tête et suivre les pas de sa soeur et de l'époux de celle-ci. Devant ses yeux Maen vit danser son rêve, qui revenait une nouvelle fois à la charge. Le bas de son dos la brula, et sa tête bourdonnait, cela la sortit de ses pensées et la douleur cessa presque immédiatement. Ils arrivèrent à l'auberge cinq minutes plus tard, quand ils entrèrent il n'y avait qu'une femme derrière le comptoir qui était entrain de nettoyer, elle eut un sourire en les voyant.

      - Bonsoir, asseyez vous, mon mari et Nath' vont arriver. Vous n'avez qu'à mettre vos cape sur les crochets près de la porte.

      Après ces quelques mots elle sortit de la pièce et les invités l'entendirent crier leur arrivée à la maisonnée. Maen imita les gestes de Lawena. Ils s'installèrent et Nathanaël se montra bientôt suivit par son père, un homme massif et chauve, il n'avait pas la carrure d'un aubergiste, avec ses larges épaules et ses bras assez musclés pour soulever une vache, il tenait dans ses mains une bouteille et des verres qu'il posa sur la table. Il prit place face à Ifan et Nathanaël s'installa plus discrètement à coté de Maen qui lui fit un léger sourire. Il dût voir le malaise de la jeune fille car il lui prit la main et la serra doucement dans la sienne pour la rassurer. Le père du jeune homme leur servit du vin, ce n'était certes pas du vin comme celui que l'on servait aux nobles, il était coupé avec de l'eau et d'autres choses, mais c'était buvable. Maen ne toucha pas à son verre alors qu'Ifan avait déjà le sien à la main.

      - Alors pour la dot, nous sommes toujours d'accord ? Demanda Ifan en sirotant son verre.
      - Oui, pendant un approximativement six mois tu me fournis gratuitement de la viande, et tu nous donne un cheval.
      - Parfait nous sommes donc d'accord. Et on fait le mariage à la petite rivière.
      - Évidemment. Marché conclut. Le père de Nathanaël tendit sa main et Ifan la serra d'un commun accord.

      En les écoutant la boule que Maen avait dans la gorge ne faisait que grossir. On parlait d'elle comme si elle était une vache qu'on échangeait contre diverses choses. Du bétail rien de plus. Sa tête recommença à bourdonner, son dos à bruler et les images dansaient devant ses yeux, elle posa une main sur son front. Cela ne sembla pas échapper à Nathanaël, car il lui passa un bras autour des épaules.

      - Je vais sortir un peu avec Maen.

      Les adultes acquiescèrent et Nathanaël aida Maen à se relever pour sortir. La jeune fille se raccrocha à lui pour se soutenir. Une fois dehors elle s'appuya contre le mur de la maison, la rue était entièrement déserte. Nathanaël se mit face à elle et la regarda avec tendresse.

      - Tu as l'air fatiguée... Tu va bien ? Tu es malade ? Son inquiétude était touchante, et Maen lui en était reconnaissante.
      - Non, j'ai juste affreusement mal à la tête. Ça va passer.

      S'appuyant sur son fiancé Maen s'en voulait de se montrer sous un jour si vulnérable. Elle nota cependant que cela ne semblait pas déplaire à Nathanaël qui la serrait maintenant contre lui, comme s'il rassurait un enfant. Avec des gestes tendres il lui caressait les cheveux et embrassait sa joue. Bientôt tous ces gestes ne furent plus qu'un vague souvenir, devant elle Maen voyait une plaine de rochers, au milieu des quels se dressaient une tour immense et blanche dont la forme se découpait dans le ciel gris. Et les voix, ces voix qui lui murmuraient continuellement de venir. Sa tête devenait un enfer. Elle avait l'impression que des flammes brulaient maintenant à l'intérieur de son crâne. Elle ne sentit pas ses jambes se dérober sous elle, elle n'entendait pas ses gémissements de douleur, elle ne vit pas Nathanaël se précipitant pour la rattraper. Il la souleva comme si elle ne pesait rien et entra dans l'auberge en trombe, faisant se tourner les adultes qui discutaient. Tous se levèrent d'un seul mouvement, Lawena se précipitant sur sa soeur, lui toucha le front du bout des doigts.

      - Elle est brulante ! Il faut l'allonger quelque part !

      S'étant approché Ifan prit son épouse par les épaules et la recula doucement lui murmurant quelque chose à l'oreille. Le père de Nathanaël fit signe à son fils d'allonger la jeune fille sur une table, du moins le temps d'examiner son état. Le jeune homme s'exécuta avec la plus grande attention prenant ensuite la main de la jeune fille dans la sienne.

      - Je ne comprends pas, elle avait juste mal à la tête, elle est tombée d'un coup. Expliqua Nathanaël regardant les adultes qui pour lui pouvait lui apporter une réponse à ce changement d'état si brusque.
      - Je ne comprends pas, elle n'est jamais tomber malade.
      - Je pense pouvoir vous aider...

      Tous se retournèrent d'un coup, un homme se tenait là derrière eux, il venait visiblement de l'étage. Il affichait un léger sourire, et son allure étrange interpella ceux qui ne l'avait jamais vue. Des cheveux noirs d'un premier coup d'œil mais avec des reflets mauves qui tombaient ondulés sur ses épaules, et des yeux bleus foncées qui tiraient sur le violet. En plus de cela il était fin et grand, plus grand que les hommes présents dans la pièce, il avait une allure débraillée et désinvolte qui fit reculer d'un pas chaque personne présente. Il s'avança vers la table où Maen était allongée, son mal semblait empirer, pourtant elle sembla s'apaiser lorsque l'inconnu posa une main sur son front dévoilant des ongles peints de noir. De la sacoche qui pendait sur sa hanche il sortie une petite fiole contenant un liquide d'une couleur nacrée. Il versa une partie du contenue dans la bouche de Maen, la forçant à avaler. Personne n'avait osé réagir, mais comme la jeune fille semblait apaisée aucun des autres ne pipa mot.

      - Je vous conseil de ne pas la faire ressortir pour le moment et de la mettre au chaud dans un lit, d'ici un ou deux jours elle ira nettement mieux.

      Il s'éloigna de la jeune fille et regarda l'assemblée avec un sourire enjôleur avant de remonter à l'étage des chambres d'hôtes. Les autres restèrent quelques secondes dubitatifs avant que l'un d'eux n'eut la présence d'esprit de réagir. Le père de Nathanaël fut d'ailleurs le premier, il alla soulever la jeune fille regardant Lawena et Ifan.

      - Nous allons l'allonger dans la chambre de Nathanaël. Il veillera sur elle.
      - Bien, merci de prendre soin d'elle...
      - C'est normal, et puis ça me fait plaisir. Elle s'est toujours occupée de moi sans me laisser lui rendre la pareille, c'est l'occasion. Renchérit Nathanaël avec entrain.

      Ils suivirent alors tous le père du jeune homme qui transporta Maen jusqu'à une chambre qui n'était pas bien grande, et garnit de bibelots divers qui jonchaient le sol et les étagères. Le lit était petit mais cela serait plus confortable que la paillasse sur laquelle reposait la demoiselle d'habitude. Ils convinrent que Maen resterait là jusqu'à son complet rétablissement, et que Nathanaël apporterait des nouvelles à Lawena et Ifan aussi souvent que possible durant la convalescence de la demoiselle.
    • melymelo

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      #2 27 Août 2012 04:04:22

      Je n'ai pas tout lu par faute de temps mais ça me paraît intéressant, mais comme tu l'as toi-même dit il y a beaucoup de fautes..
      Sinon j'ai toruvé étrange cette phrase :
      - Ma mère à tenté pendant des années de m'inculquer toutes ces choses sur le ménage, je regrette maintenant d'avoir préféré me battre ou arpenter la forêt.

      Ca lui donne un esprit un peu reblle, garçon manqué, qu'elle semble avoir (et c'est plutôt un bien) donc ça contraste avec le fait qu'elle regrette cela...
      Ce n'est que mon avis :)
      Je reviendrai + tard à ma lecture car je suis intriguée !
    • Cassiopea

      Néophyte de la lecture

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      #3 27 Août 2012 13:38:40

      Je compte le reprendre les fautes bientôt ^^
      Maintenant que tu soulève ce point avec la phrase ça me parait étrange à moi aussi, mais pas tant que ça. Je vais tenter de la retravailler :)
      Merci pour ton avis ^^
    • melymelo

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      #4 27 Août 2012 21:50:06

      De rien ^^je lis la suite dès que j'ai un moment :) felicitations en tout cas :)
    • Cassiopea

      Néophyte de la lecture

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      #5 27 Août 2012 23:17:31

      Merci beaucoup :) ça me fait plaisir ^-^