Voici mon avis sur le premier tome, Traquée :
Il y a des romans, des sagas qui pour une raison ou une autre vous plaisent tellement, qu’il est impossible d’en refermer les pages avant de les avoir terminé. Pour ce premier tome de la saga Rebecca Kean, il y a des tas de raisons qui en ont fait un coup de cœur pour moi ; une lecture inoubliable.
L’auteur, Cassandra O’Donnell nous offre un premier tome puissant et rythmé, qui plante le décor de la mythologie qu’elle a créé mais pas seulement. L’action est bien là et, l’auteur ne laisse pas de répit au lecteur, ni à ses personnages d’ailleurs.
Rebecca Kean est une sorcière au pouvoir immense, qui est venu s’installer à Burlington il y a quelques mois, avec sa fille Leonora. Elle pensait trouver la tranquillité dans cette petite ville où le niveau de délinquance est proche de zéro ; mais c’était sans compter sur la présence de diverses communautés de surnaturels, particulièrement actives dans cette petite bourgade.
Un traité de paix a été signé entre les différentes factions de surnaturels, mais celle-ci reste encore fragile, les combats sanglants de la guerre étant encore trop récent.
Des disparitions voient le jour, dans la communauté de surnaturels (une potioneuse, un démon et un loup-garou disparaissent, sans laisser de trace). Rebecca se voit alors chargée par le Directum (conseil de surnaturels où chaque clan est représenté et présidé, dans cette région, par le puissant et sexy vampire Raphael), à cause de ses pouvoirs, de démêler ses mystères. C’est un peu malgré elle qu’elle se lance dans cette mission, s’y mettant corps et âme, dans l’idée de partir de cette ville, une fois cette besogne achevée.
Rebecca est une femme de caractère qui sait ce qu’elle veut. On comprend rapidement qu’elle fuit quelqu’un ou quelque chose et, que sa priorité est la sécurité de sa fille de 9 ans. Son amie, Beth, un loup-garou, professeur d’université et qui s’occupe bien de Leonora quand Rebecca s’absente. C’est elle aussi qui lui a trouvé le poste de professeur de français à l’université. Elles sont toutes deux amies depuis pas mal d’années, suite à une mission qu’elles ont mené en commun, lors de la guerre.
Rebecca est une sorcière très puissante, du clan des Vikaris, un clan puissant de sorcières guerrières vivant en France, dans l’ouest. C’est un personnage que j’ai tout de suite apprécié, tant pour son caractère hors norme, que pour sa fidélité ou encore pour sa manière de procéder quand elle veut des informations. Même si elle a beaucoup de cœur, qu’elle est sensible il n’empêche que quand elle désire avoir des informations, elle n’y va pas de mains mortes et n’hésite pas à torturer ses ennemis.
J’ai aimé son caractère bien trempé, sur d’elle mais aussi, à contrario, son côté femme fragile, ayant du mal parfois à contrôler ses émotions (et donc son pouvoir bien trop grand). C’est une femme où se mélange la force et la fragilité.
Son histoire (je ne vous en parlerais pas ici, pour ne pas vous spoiler) m’a particulièrement touchée. J’ai été sensible à son passé et à ce qu’elle est et ce qu’elle veut aujourd’hui.
Raphael, notre vampire de plus de deux mille ans, hyper sexy et charmeur, très puissant au point que sa réputation n’est plus à faire de part le monde, m’a complètement vampiriser ! Dès que j’ai fait sa connaissance, dans les premières pages du récit, j’ai ressenti une attirance envers lui. Et puis, peu à peu, au fil du déroulement de l’intrigue, son mystère, sa personnalité et son charme (dévastateur croyez-moi) m’ont complètement tourneboulé l’esprit et m’ont fait craqué. Dès que Raphael apparaissait dans le récit, mon rythme cardiaque s’intensifiait, mes sens étaient en éveil et, j’en venais même à jalouser Rebecca d’être si proche de lui et si désirée par cet être ensorcelant. C’est incroyable l’effet que me fait se vampire !
Les autres personnages, que ce soit Gordon l’Alpha de la meute de loup-garou, Bruce, lui aussi loup-garou tout comme Beth ; Aligarh le chef de clan des métamorphe, Mariane la potioneuse, Mark le semi-démon sont tous des êtres extraordinaire (même si Mark m’a vite exaspéré). Ils sont tous aussi bien construit les uns que les autres. Cassandra O’Donnell ne néglige aucun de ses personnages et l’on sent très vite que ses êtres, sont pour elle, ses bébés.
La relation qui naît entre Rebecca et Raphael est amenée brillamment par l’auteur. On comprend même que cela dépasse nos deux héros, qu’ils n’ont pas véritablement de contrôle sur l’attraction qui les lie. Tout comme l’histoire des disparitions de ce premier tome, chaque sous-récit (Rebecca et son passé, Rebecca et Mark, Rebecca et Raphael, Rebecca et Beth, la meute de Gordon, etc.) sont si bien construits et si riche que cela en devient tout à fait crédible. En fait, à aucun moment de ma lecture je ne me suis dit que là l’auteur exagérait ou que c’était complètement farfelu. Non, bien au contraire. Cassandra O’Donnell a beaucoup de talent et j’ai compris, finalement, dès les premiers chapitres que j’embarquais pour une histoire à couper le souffle et qui ne me laisserait pas cinq minutes de répit.
Je vous assure que pendant les deux soirées où se roman m’a tenu en haleine, je ne pouvais pas décrocher. Quand j’étais plongée dans cette lecture, j’oubliais totalement ce qu’il y avait autour de moi, je n’entendais plus que les battements du cœur de Rebecca, je sentais la chaleur de sa magie, je respirais l’odeur ensorcelante de Raphael… J’ai vraiment vécu cette histoire, au point d’engloutir les pages sans m’en rendre compte. Et là, maintenant que cette lecture est terminé, je n’ai qu’une envie s’est de me procurer les second et troisième tomes de la saga et de m’y plonger, de retrouver Rebecca et le troublant Raphael, en attendant impatiemment la sortie française du quatrième opus.
Si vous n’avez pas encore lu cette saga bit-lit de grande qualité (je ne lui trouve que des points positifs, à ce premier tome) je vous invite à le lire sans attendre, tant je suis déjà persuadée du plaisir que vous aurez à cette lecture.