La fiancée du dragon, chapitres 1 et 2

 
    • bookdream

      Néophyte de la lecture

      Hors ligne

      #1 14 Août 2013 17:30:40

      Voici les deux premiers chapitres de mon nouveau roman. En espérant qu'il vous plaira.

      Chapitre 1


        Aujourd'hui est un jours comme les autres. Le dragon vient, prend ce qui lui plaît et repart. Lorsqu'il est dans la ville, les rues doivent être vides, car ceux qui ce sont retrouver dehors en présence du dragon, est retrouver carbonisé à son départ. Ceux de ma génération savent peu de choses sur le dragon. Il est arrivé il y a vingt ans et s'est installer au sommet de la montagne, et que une fois par semaine, le dragon vient prendre ce qu'il veut, c'est ce que tout le monde doit savoir. Quelques aventuriers ont laissé leur vie en essayant de nous libérer de lui. Il est invincible. Personne ne peut le tuer. Personne.

      Je regarde l'ombre du dragon approcher. Elle est imposante, puissante. Elle terrifie tout le monde sur son passage. L'ombre disparaît, le sol tremble. Le dragon s'est posé. Ma mère me dit de m'éloigner du mur. Je m'exécute. Les énorme pattes du dragon approche de notre fenêtre. Je ferme les yeux. Personne ne doit le voir. On dit que celui qui le voit est maudit jusqu'à la fin de sa vie, qui arrive généralement vite. Les pas imposants s'éloignent de la maison, et j' ouvre enfin les yeux. Cinq minutes passent. Un craquement sonore résonne dans toute la ville. Que c'est-il passé ? L'ombre s'envole et disparaît dans la vallée. Tout le monde sort de chez lui pour voir à quoi correspondait le craquement. Et là, je le voit. Au milieu de la place centrale, une mare de sang. Le cadavre d' un homme, dont les os ont volés en éclats, est écrasé sur la pierre froide de la place. Le sang du cadavre coule dans la gargouille qui longe la ruelle parallèle à ma rue. Cet homme a eut le malheur d'être à l'extérieur de chez lui et de voir le dragon. Ses proches pleurent sur son corps, que les os ont transpercé certaines parties. Ils le prirent et le jetèrent dans la Rivière des morts. On jetait tous les cadavres dans cet rivière. Le corps de mon petit frère s'y trouve depuis deux ans, et pourtant, je me souvient du jours de sa mort comme si c'était hier. On l'avait trouvé à l'angle de notre rue. Son corps nu était carbonisé, et ses cheveux étaient en cendre. Je me souvient avoir pleuré pendant des mois pour cette injustice. Je ne souhaitait qu'une chose, la mort du dragon.
        Ce soir nous avons la visite de Gemyon et de sa famille. Gemyon et moi sommes fiancés depuis que nous sommes enfants, mais nous nous voyons peu, cela doit faire maintenant un an que nous ne nous sommes pas vus. Vers dix-huit heure, ma mère me jette dans la salle de bains et s'entreprend à me laver. La mousse du savon devient marron lorsque je la frotte sur mon corps. Je me sèche, puis ma mère me coiffe. Dans le miroir, je vois ma mère s'occuper avec soin mes longs cheveux bruns. Mes yeux bleus me donne l'air triste, et mon teint est aussi pâle que celui du cadavre de mon grand-père. Je vais ensuite dans la chambre, où je m'habille aussi bien que me le permet mon placard. La plus belle tenu que j'ai est une vieille tunique qui se découd en bas, et un pantalon bruni par le temps. Pendant que je me faisait belle, ma mère a préparer un magnifique repas, et mon père a arrangé la maison. Gemyon et ses parents arrive à huit heure. Lorsque ma mère ouvre la porte, Julia et Edmond apparaissent tout sourire. On les invite à entrer. Edmond me serre chaleureusement dans ses bras et embrasse sur ma joue pâle. Julia m'embrasse, tout simplement. Gemyon entre à son tour. Il n'a pas changé depuis l'an dernier. Ses cheveux noirs sont ramenés en queue de cheval et ses yeux ont toujours la teinte noire envoûtante. Il prend ma main et l'embrasse amoureusement. Il m' envoi ensuite un sourire charmeur. Toutes les filles de la ville son à ses pieds.
      _ Désolé, je n'ai pas pu venir pour tes seize ans. Pardonnes moi Lewin.
      _ Il n'y a rien a pardonner. Tu avais tes raisons. Je sais que la mort de Mawen a été dur pour toi.
      Mawen était une très vieille amie de Gemyon. Ils se connaissait depuis longtemps, et Mawen est morte le mois dernier. Gemyon est très attaché au gens qu'il connais. Je ne lui en veux pas de ne pas être venu à mon anniversaire. J' ai seize ans depuis un mois. Mes parents pensaient que je ne vivrait pas jusque là. Mais désormais, ils pensent que j' allait mourir pour de bon avant mes dix-sept ans. Pourquoi pensent-ils que je vais mourir ? Je ne suis pas fragile à ce point ? Si ?
        Le dîner en compagnie de Gemyon fut trop rapide. On leur propose de rester la nuit, mais ils déclinent l'invitation.
      _ Nous habitons quelques rues plus loin, nous y seront dans dix minutes, justifie Edmond. Nous échangeons les mots de l'au revoir, puis ils repartent. Je suis épuisée. Je monte dans ma chambre et je me couche. Je m'endort aussitôt.

        Nous sommes dimanche. Demain, le dragon viendra en ville, prendra ce qu'il veut, fera une victime sans doute, puis repartira, comme d'habitude. Je me rend sur le place avec mon sceau. Je l'accroche au crochet, le descend, prend l'eau du puits, le remonte, me regarde dans l'eau, rapporte le sceau à mes parents, me promène en ville toute la journée et rentre chez moi. Je mange mon repas et me couche.


      Chapitre 2

       
        Je me promène un peu en ville avant l'arrivé du dragon. Les offrandes sont là, sur la place. Je les regardent tout en marchant. Je heurte quelqu'un qui finissait de préparer son offrande. Il tombe dedans tête la première. Il se relève. Un homme très costaud, le visage balafré. Il est effrayant. Je m'excuse de lui être rentrer dedans.
      _ Je ne veux pas de tes excuses, microbe, dit-il en se penchant vers moi.
      _ Alors qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?
      Il se redresse et détache une corde de sa ceinture. Il me saisit le bras et m'entraîne vers la fontaine. Il me soulève comme si je ne pesais rien, et me jette dedans. Il prend mon pied, y attache une extrémité de la corde, et l'autre bout à la fontaine.
      _ Essaie de résister à l'attaque du dragon, me dit l'homme en s'éloignant. Je regarde mon pied et essais de défaire le nœud. Il est beaucoup trop serrer pour mes petites mains sans force. J' essais de défaire celui de la fontaine, mais il est trop tard, l'ombre du dragon approche. En la voyant, l'homme revient vers moi. Il sort une hache, coupe la corde et me dit de fuir. Mais le dragon s'est déjà posé de l'autre côté de la rue. Il avance à grande enjambées vers nous. L'homme me redit de fuir. Je me le fit pas répéter une troisième fois. Je sors de la fontaine aussi vite que je peux et cours. La maison est à trois rues d'ici. J' entend l'homme crier derrière moi. Il est mort. Le dragon se rapproche de moi. J' essais d'accélérer, mais mes jambes ne me portent plus. Je suis à bout de force. Mes parents avaient raison. Je mourrait avant la fin du mois. L'ombre du dragon est juste au-dessus de moi. Je ferme les yeux. Des griffes me saisissent. Et me soulèvent. Je rouvre les yeux. Je suis à des mètres au-dessus du sol. Je hurle. Le dragon allait me lâcher au-dessus du vide. Je referme les yeux prête à tomber. Je sens le vent sur mon visage. Il ne me lâche pas. Pourquoi ? En ouvrant les yeux, je vois défiler la vallée sous moi. Puis la forêt. Que fait le dragon ? Quel sort horrible il me réserve ? Je tourne la tête. Je vois la montagne. Le dragon m'emmène dans son repère. Non ! Il va me dévorer ! Non.  Je repense à mes parents, mon frère, Gemyon. Il ne me verront plus jamais.
        Le dragon se pose en envoyant valdinguer les offrandes. Je me prépare à un rouler-bouler. Mais non. Il me pose tout en douceur. Je me retourne. Je le vois. Je le vois enfin. Le dragon. Il n'étais pas aussi grand que je le pensais, en fait, je lui arrive juste dessous le dos. Il a des ailes immenses, des yeux dorés, deux cornes surplombent sa tête. Son corps est recouvert d'écailles noires de jais. Je me relève. Je suis effrayée. Je vois une épée qu'il avait du garder en souvenir de l'homme qui a du le défier. Je la saisit et la tend devant moi. Je ne sais pas me battre. Je n'ai jamais essayé. Je n'arrive pas à cacher mes tremblements. Je dois être plus pâle que de naturel, et les larmes me montent aux yeux. J' essais d'articuler quelque chose :
      _ Q...qui es tu ? Pourquoi tu m'as amené là ?
      Silence.
      _ Je pourrait très bien te tuer. Fais moi m'en aller ou tue moi.
      Silence. Il ouvre son immense bouche, laissant apparaître des crocs aiguisés comme des lames de rasoir. J'ai de plus en plus peur et je ne peux empêcher mes larmes de couler. Je laisse tomber l'épée, et tombe à mon tour. Je me recroqueville sur moi-même, la tête sur les genoux et les bras autours des jambes. Je pleure, terrifiée. Une voix résonne dans la caverne.
      _ N'ai pas peur. Je ne te tuerais pas.
      Je lève la tête. Le dragon est là où il était il y a deux minutes. C'est lui qui a parlé.
      _ Qu'est-ce que tu veux alors ?
      _ Toi.
      Je suis tellement terrifiée que tous les mots qui peuvent qualifier la peur ne peuvent suffire à exprimer ce que je ressens. Je le vois s'approcher et je me recroqueville un peu plus.
      _ Non, laisse moi !!!
      Je le sens reculer. Il a finalement renoncer à me voir pour l'instant. Je reste là, repliée sur moi-même pendant des heures. Je me décide à lever la tête. Il est tard, la lune est haute dans le ciel et les étoiles scintillent. Je contemple le ciel pendant un moment, jusqu'à ce que réalise que je n'ai pas vu le dragon. Je tourne la tête. Mon cou me fais mal après les heures passée penchée sur mes genoux. Je le vois à peine dans l'ombre de la caverne. Il dort paisiblement, son souffle lent et calme résonnant sur les parois. Son sommeil est une chance pour moi. Une chance de m'enfuir. Je me lève lentement et m'approche du dragon pour vérifier qu'il dort bien. Ses paupières sont closes et il ne réagit pas au rapides mouvement de mains que je fais devant son imposante tête. La voie est libre. Je me dirige le plus silencieusement possible vers la sortie. La première chose que je vois lorsque je suis au bord, c'est le vide. Au loin, j'aperçois les quelques lumières de la ville. Je devrais marcher des jours avant d'arrivée chez moi. Mais si je peux échapper au dragon, je le ferais. Je me penche sur le bord et m'accroupis pour trouver un endroit où poser mes pieds. Je repère une petite faille assez large pour les deux. Je me met dans le bon sens et descend le pied gauche, puis le droit. Je lance un dernier regard au dragon, puis descend un peu plus. La parois de la montagne est pratiquement lisse et je manque de tomber plusieurs fois. Cela doit faire une bonne heure que je descend. Puis quelque chose m'attrape par le ventre et je lâche. La surprise me fais crier. Je remonte. Je sais que c'est le dragon qui me ramène. Il me pose sur le sol de pierre froide. Je me relève et le regarde dans ses yeux d'ambre. Il n'a pas l'air fâché.
      Il retourne là où il était tout à l'heure. Il m'a ramené une fois, mais je vais réessayer lorsqu'il se sera rendormit.
      _ Chaque fois que tu t'enfuiras je te amènerais Lewin, me dit-il.
      _ Non, je réussirais à partir, même si ça me prend des années, je m'enfuirais.
      Mais il ne m'écoute pas. Il s'est rendormit.
      _ Je partirais ! Tu entends, je partirais !!!
      Je hurle ces mots plus pour moi que pour le prévenir. Je ne veux pas me décourager. Je retourne là où j'ai passé ma journée. Je m'allonge en me pliant sur moi pour échapper à l'air frais de la nuit. Je m'endors.


      Voilà, n'hésitez pas à mettre vos avis, ils pourraient m'aider. Merci d'avoir lu