Le Rêve -Ephémère

 
    • Livre19

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #1 21 Octobre 2013 18:49:49

      Voici le résumer de ma nouvelle histoire que je vous présente :

      Maxence, jeune écrivain de 17 ans, retrouve sur son bureau en bois de chêne une bout de papier, quelque jours plus tard le journal d'une jeune femme qui va avec. C'est alors qui lit le journal, et découvre l'auteure au fil des pages. Mais le plus inquiétant, c'est qu'à chaque fois que Maxence rouvre le cahier, de nouvelles phrases sont rajoutées.
      Quel est le secret du journal ? Et son auteure ?

      Un récit fantastique avec de la romance, du suspense... et bien sur une petite touche d'humour !

      N’hésitez pas à mettre des commentaires pouvant m'aider à m'améliorer !

      Dernière modification par Livre19 (21 Octobre 2013 18:59:27)

    • Livre19

      Livraddictien débutant

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      #2 21 Octobre 2013 18:57:40

      Début du chapitre 1 : Sur un bout de papier...

      « J'ai toujours rêvé d'avoir un cheval, vivre dans un grand château, porter de magnifiques robes : d'être une princesse pour résumer ; mais c'était des rêves d'enfant ça. Maintenant, mon seul rêve est de vivre. »
      J'ai pris le bout de papier, posé sur mon bureau en bois de chêne. L'écriture était sans aucun doute celle d'une fille. Les points des i étaient bien ronds et les boucles des l, des h et des g superbes. Puis, ce ne serais pas un homme qui écrirait qui voulait être une princesse ! Et le papier épais et vieillis sentait la lavande, surement le parfum de l'auteure. Ces quelques mots étaient touchant, j'en avais mal au ventre. J'avais beau être un homme depuis hier, mon anniversaire, et que même si les femmes étaient compliquées à saisir, je comprenais comme même ce sentiment de tristesse et de colère en nous-mêmes, et pour être franc, je le connais que trop bien. Je savais que maintenant, quelqu'un souffrait. C'était peut-être une inconnue, une passante, une serveuse, ou encore une amie, il fallait que je l'aide, c'était ma mission. J'ai mis le papier dans un livre d'Ératosthène, un savant grec si mes souvenirs sont bons, et allai dans la salle d'eau juste à côté de mes appartements. Je pris une douche pour me mettre les idées en place.
      Ma douche finie, je m'habillai de mon uniforme de cérémonie bleu marine, mis rapidement mes cheveux brun et épais dans une position meilleur quant pagaille et sortit enfin de mon « antre », comme je l'appelais. Mes appartements étaient grands, malgré le fait que je vivais seul ; un écrivain à besoin de place autour de lui avec tous les livres et les feuilles éparpillaient ici et là.
      La cloche de la cathédrale Saint-Paul sonna onze heure trente. Je me glissai hors dans ma chambre, arrivant dans le corridor où les tableaux de mes ascendants, également écrivains, y étaient suspendus. Je descendis, quatre à quatre, le magnifique escalier, dont la rambarde était faite de marbre, pour arriver dans le vestibule.
      Mère attendait debout, impatiente. Elle avait mis une longue robe en velours noir, voulant représenter sa mauvaise humeur, même si ses traits du visage la trahissaient. Ses grands yeux marron, presque noirs était impossible à regarder plus de deux secondes, tellement ils étaient effrayants ! Ses cheveux bruns étaient accrochés en chignon, tirant sur sa peau du visage, rendant ses traits encore plus voyant. Donc comme on pouvait le constaté, Mère était loin d'être une fée, mais plutôt proche d'une sorcière ; bien sur, ce n'est pas pour être méchant, mais juste la vérité.     
      -      Bonjour Mère, comment allez-vous ? Demandais-je chaleureusement.
      -      Non mais regarde moi ça ! Répondit-elle sévèrement, sans faire attention à ma question. Mais tu n'as pas vu comment tu es coiffé, mon fils, on dirait un « chien » !
      Je fis une grimace, n'appréciant guère l'insulte. « Chien » était le surnom que Mère et d'autres nobles donnaient aux pauvres, se qui m'accablais à chaque fois que des amies de cette dernière et elle-même parlaient de malheur sur eux, comme si il n'en avait pas assez comme çà. Pourquoi ne suis-je pas sourd ? Me demandais-je un jour, désespéré. J'imagine qu'elles voulaient que le ciel leur tombe sur la tête à ces pauvres gens. Qu'elles égoïstes !
      -      Excusez-moi Mère, je n'ai pas eu le temps, je me suis dépêché, mais...
      -      Il n'y a pas de « mais », Maxence ! Me coupa-t-elle, tu dois être bien coiffé et habillé correctement, mais tu ne te rends compte de rien toi !
      Elle avait l'air si excité, pourtant sa robe noire disait le contraire. Elle a peut-être refait sa garde de robe... 
      -      Se rendre compte de quoi mère ?
      Mon frère ainé, Mickaël, rentra au même moment dans la pièce.
      -      Tu es vraiment à la ramasse frérot ! Dit-il, me donnant une frappe amicale dans le dos.
      -      Ton vocabulaire, Mickaël ! Cria ma mère, n'acceptant guère qu'on parle si familièrement.
      Mickaël avait vingt-et-un ans et vivait toujours à la maison. Il avait un comportement insupportable et grossier, mais bon... Mère ne faisait jamais attention à lui, après ma naissance ; et elle le regrette bien. Elle secoua la tête, pour ce changer rapidement les idées puis dit :
      -      Nous ferrions mieux de nous dépêcher, vous deux ! Si votre père était encore là, il vous botterait le derrière, ça je peux vous le dire !
      Mon père était mort... Il avait été également écrivain, c'était lui qui m'a donné cette passion qu'était l'écriture. Comparé à mon frère, qui n'a prêté aucune attention à ceci, j'étais un as, sans me venté.
      Nous nous hâtâmes dehors. Le vent soufflait fort et le ciel était de couleur grisâtre. Je me demandais toujours pourquoi Mère était si excitée... et si elle avait un petit problème de couleur de robe, aussi.
      - Oh non, tout ce vent va me décoiffer ! Grogna Mère en tenant son chignon d'une main et de l'autre son petit parapluie, qui ne servait qu'à faire jolie sur cette fade beauté qu'elle était.
      Nous marchâmes jusqu'au la diligence, qui nous attendait à quelques mètres de nous, puis j'aidai Mère à y monter dedans. Mon frère y rentra juste après, se mettant à côté de notre génitrice (surement pour ne pas voir son horrible visage !). Puis se fus mon tour.
      -          Mère ? dis-je après une bonne dizaine de minute de route.
      -          Oui Maxence... Dit-elle en se tournant vers moi.
      Mon regard croisa le sien et je baissai les yeux.
      -           Où allons-nous ?  Demandais-je, inquiet par tous ces secrets.
      Je dois bien l'avouer, je détestais ne pas savoir...
      -          Voir ta fiancée, Max ! Dit mon frère, un sourire moqueur aux lèvres.
      ... et je détestais encore plus ça !

      Dernière modification par Livre19 (22 Octobre 2013 16:14:25)