#1 30 Mai 2013 19:56:17
C'est une petite nouvelle que j'ai écrit aujourd'hui. Elle provient d'un délire solitaire pensé sous la douche (oui je suis comme ça moi) ^^)
/!Attention âme sensible s'abstenir/!
Il n'y a pas vraiment de fin à cette nouvelle du moins je n'en est pas prévu.
N'hésiter surtout pas critiquer je veux vraiment que l'on me donne un avis sur mon écriture car j'aimerais en faire ma principale activité (professionel si possible) :
Un brouillard aussi épais que de la mousse à rasée glissait sur le sol pavée d'une ville endormie. De ce brouillard se détachais une forme au grossier contour, un étrange personnage tout boudiné qui semblais pourtant marcher agilement, ou plutôt mécaniquement, un éléphant à la démarche féline. Ses yeux gris lui donnaient un air de revenant à coller la chair de poule. Ses lèvres gercés semblaient réciter des sombres malédictions prêt à être lancé sur d'innocent passant.
Elle s'arrêta devant le portail d'une maison qui aurais pût être la sienne puisque elle entra dans la cour, et arrivé devant la porte pénétra à l'intérieur. La brume rentra par la porte entrouverte.
Le hall de la maison était sobre, des murs blanc crème couvert de tableau, de masque africain et de dessin d'enfant et au fond des escaliers qui montaient à l'étage.
La revenante les escalada calmement en s'appuyant à la rambarde. Une fois en haut trois portes lui faisaient face, elle colla son oreille sur la première. On entendait la respiration d'un enfant. Elle mit son oeil à la serrure et le vit, un petit gros, c'était celui du mari pas de la femme elle c'était remarier depuis deux ans maintenant. De toute manière elle ne l'aurait pas manger celui-là, trop gros, et l'obésité c'est marqué dans les gênes ça vous fait grossir aussi du coup.
Elle passa à la porte suivante, c'était la bonne, celle des parents. Elle entra. Deux lits, la femme à gauche, l'homme à droite. La femme devait être enceinte à en jugé par la taille de son ventre. La vieille s'avança, se plaça face à la femme et sorti de son manteau une petite mallette. Elle en sorti tout un attirail: pince, scalpel ciseaux, qu'elle posa méticuleusement sur le bord du lit. Elle prit le scalpel et entreprit une incision au niveaux du nombril en faisant une petite croix. Elle posa son doigt dessus pour agrandir le trou formé par l'incision, le sang gicla mais la victime ne réagis pas, il se peut que cette zone soit insensible. Une fois le trou agrandi elle sorti de sa mallette un outil un peu plus imposant, une sorte de pompe muni d'un réservoir et d'un tuyau. Elle inséra se dernier dans l'orifice formé pour y aspirer telle une sangsue le sang de la génitrice. Mais c'est aussi la graisse qui passait à l'intérieur du tube pour se stocker dans le réservoir. Le ventre dégrossissait à vue d'oeil comme un ballon que l'on aurait percé. Une fois le ventre vidé de tout encombrement elle retira le tuyau et installa deux pinces pour maintenir ouverts la plaie. De sa main squelettique elle plongea dans les entrailles de la femme. Elle fouilla, remua, retourna, refouilla
, mais tout cela sans aucune réaction. Soit l'opération avait été mené d'une main de maître (se qui est loin d'être le cas) soit la vieille avait finalement lancé sa malédiction précédemment murmuré qui pouvait peut être permettre d'insensibiliser tout ce qu'elle touchais, une sorte d'anesthésie local.
Elle retira finalement une chose visqueuse du ventre de la femme: un foetus. Ce dernier fut mit dans un bocal, que la vieille étiqueta :"foetus frais, 19 aout 1996, à consommé rapidement".
Le brouillard s'estompa petit à petit et laissa place à un radieux soleil. La vieille sorti de la maison, partant aussi vite qu'elle était venu, en marquant cependant une pause devant l'entrée de la maison. Un cri se fit entendre, puis deux...
