Les piercings/tatouages, ça vous parle ?

Je trouve l'idée de phare (et la signification assimilée d'ailleurs) vraiment superbe et assez atypique. Je ne pense pas en avoir déjà croisé quelque part, pourtant je suis une mordue de tatouages, en tous genres, de tous styles... J'en ai déjà deux et de bien trop nombreux projets pour que cela ne paraisse raisonnable aux yeux de mes proches. À vrai dire, mon rêve serait de me faire une sleeve complète mais j'ai peur que celle-ci ne m'handicape un peu trop dans mes projets d'avenir/de carrière. C'est idiot mais c'est comme ça, je dois apprendre à me freiner.

L'idée d'apporter toi-même du caractère au dessin est aussi une très bonne idée ; tu seras sûr que le motif ne sera encré sur personne d'autre, de cette façon, qu'il t'appartiendra totalement (même si en général les tatoueurs ne conservent pas les esquisses qu'ils créent et réfutent le "recyclage", même agréé, il suffit de se pointer avec un modèle trouvé sur le net et hop, plus de garantie d'authenticité).

Personnellement, je pense que l'art du tatouage et les piercings (bien que ceux-ci me touchent beaucoup moins, sûrement puisque plus esthétiques et temporaires à mes yeux que l'encre sous la peau) sont une expression de soi comme une autre. Ça n'est rien de plus qu'un art exprimé par le corps, la modification corporelle étant utilisée depuis des siècles, après chacun est libre de considérer son corps comme un lieux d'expression/une toile identitaire ou non. Chaque esquisse est portée par choix, réfléchie (du moins en général, même si regrettée ensuite), et surtout définitive. Ce sont des bouts de soi que l'on laisse derrière nous à une certaine période de notre vie, et c'est aussi pour ça que je ne comprends pas les gens regrettant/souhaitant laserifier leurs projets (attention cependant, je n'ai jamais porté un jugement là-dessus et pourrais très bien me retrouver dans ce cas-là dans quelques années, je dis simplement que pour l'instant ça me parait assez étrange, puisque ce serait comme réfuter un bout de ce que l'on a été/représenté fut un jour et je ne pense pas que ce soit bon, en fait, de chercher à se défaire de son passé, il vaut mieux apprendre à vivre et composer avec lui).

Après, je n'imposerai jamais ça à qui que ce soit et peux facilement comprendre les gens réfractaires à cet art (la plupart de mes proches le sont). Ça reste non "naturel", "douloureux" (donc effrayant aux yeux de certains qui considèrent ça comme une sorte de mutilation), et clairement pas nécessaire. Disons que ça n'est pas inhérent à notre personne, considéré comme un artifice tout comme le maquillage ou le style vestimentaire en général, sauf que cette-fois celui-ci s'avère plus "sérieux" puisque coûteux et difficilement effaçable.