Merci ma Stellade!!! Finalement, je n'ai pas pris "Rebecca" avec moi, j'ai fait des emprunts au boulot du coup j'ai plein de nouveautés à lire! :P
D'ailleurs, j'ai récupéré "Le collier rouge" de Rufin, il t'attend chez mes parents! ;)
<image>Sur le conseil de François Busnel (et vi, j'ai regardé la grande librairie jeudi soir! :lol: ), je viens de lire "Un vent de cendres" de Sandrine Collette. Voici donc mon avis fraîchement rédigé!
"Cela fait maintenant dix ans que Laure est morte dans un tragique accident de la route. Andréas, son compagnon, qui conduisait à ce moment-là, en a complètement perdu la raison, tandis qu’Octave, le troisième passager, s’est retrouvé défiguré, une immense cicatrice traversant son visage dorénavant ravagé. Depuis, les deux hommes, liés par le malheur, vivent reclus dans la grande demeure qui surplombe le vignoble. Andréas, dans sa folie, vit cloitré à l’étage tandis qu’Octave s’occupe avec Lubin de la maintenance du domaine. Cette vie qui n’en est plus une suit son court, jusqu’à l’arrivée de Camille. La jeune femme, âgée de 21 ans, est venue avec son frère Malo passer une semaine au domaine de Vaux pour faire les vendanges. Sa ressemblance avec Laure est frappante et n’échappe pas aux deux hommes… Octave, même s’il est conscient de sa laideur, de son visage balafré et de sa démarche claudicante, ne peut s’empêcher d’être fasciné et attiré par la jeune femme. Son désir de la posséder est palpable. Mais comment va réagir Andréas s’il s’en aperçoit ? Lui qui n’a jamais cessé d’aimer Laure ? Malo sent que quelque chose cloche dans l’attitude de son employeur, mais ses mises en garde n’atteignent pas Camille qui a du mal à cacher son attirance mêlée de répulsion pour Octave. Jusqu’au troisième jour où, après une violente dispute, Malo disparaît…
Il aura fallu l’engouement de François Busnel lors de son émission « La grande librairie » pour me convaincre de lire du polar ! Merci à lui ! Je dois dire que Sandrine Collette possède un véritable talent de conteuse et maîtrise l’art de surprendre son lecteur. Difficile de ne pas penser au conte rendu célèbre par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont tant les personnages sont campés dans cette dualité avec d’un côté la Belle, qui se distingue par la perfection de ses traits et sa douceur de caractère et de l’autre la Bête, hideux, effrayant, sauvage, au tempérament irascible et violent. Mais, loin des versions édulcorées et enchanteresses véhiculées par Disney, les contes sont bien souvent violents et cruels et celui-ci ne fait pas exception…
Tout comme la chaleur pesante et oppressante qui s’abat sur les vendangeurs, la tension créée par l’auteur ne cesse de croître au fil des rapprochements entre Camille et Octave. Tout est dans la suggestion. L’angoisse naît de cette atmosphère inquiétante, de cette sensation que quelque chose ne tourne pas rond dans un cadre où, pourtant, l’esprit est bon enfant. Les chapitres sont courts, le rythme est rapide, les phrases parfaitement ciselées et s’enchaînent sans fausse note. La nature est un élément à part entière de l’intrigue et se montre aussi bien généreuse, lumineuse qu’hostile et menaçante… Certaines scènes font particulièrement froid dans le dos… La fin, parfaitement réussie, laisse déferler cette tension dans une chute à couper le souffle ! Bref, vous l’aurez compris, je me suis complètement laissée embarquer par cette histoire et « Des nœuds d’acier », le premier roman de l’auteur, ne devrait pas tarder à rentrer dans ma PAL… "
J'attaque maintenant avec le roman d'Isabelle Marrier: "Le reste de sa vie".
Bon dimanche à tous!:D