[Werber, Bernard] Troisième humanité - Saga

 
  • Hell-eau

    Lecteur averti

    Hors ligne

    #21 14 Novembre 2014 15:15:46

    Thrr-Gilag a écrit

    Et bien déjà pour le cycle des fourmis, j'avais trouvé que Werber usait jusqu'au bout le concept, le thème.
    Cela dit, je garde un très bon souvenir.

    Par contre pour le cycle des anges, j'ai trouvé ça beaucoup plus prononcé. Vraiment une impression de redite sur une grande part du livre.

    J'ai notamment en mémoire la lecture d'un recueil de nouvelles et la lecture d'un livre. Et bien tu prends la nouvelle, tu la dilues, et pouf, tu avais strictement la même trame d'histoire, limite sans changement où approfondissement du synopsis.

    Du coup, autant je ne me pose que peu de question sur le premier tome d'une série de cet auteur, autant quand il fait un cycle, j'ai toujours peur de relire une seconde fois à peu près la même chose.

    Voilà ce que je crains avec la troisième humanité (et j'espère à tord).


    Effectivement, Bernard Werber donne souvent l'impression de se répéter, donc  comme tu dis  t'auras l'impression de relire une seconde fois la même chose. Dans le cycle des fourmis il donnait la parole aux fourmis dans le cycle  des dieux, il donnait la paroles aux dieux.
    Cependant dans Troisième Humanité, c'est encore un point de vue différent, il donne la parole à une nouvelle humanité ou même la Terre.

  • Astinus Drake

    Livraddictien débutant

    Hors ligne

    #22 31 Décembre 2014 16:21:58

    L'impression de se répéter doit être du au fait que tous ces romans sont écrit de la même manière, avec alternance avec "l'encyclopédie du savoir relatif e absolue", personnellement je suis fan de son style qui est totalement différent des autres auteurs, et c'est toujours avec un grand plaisir que j'entreprend la lecture de ces romans, je viens d'ailleurs tout juste de commencer le troisième tome de sa trilogie troisième humanité et j'en savoure chaque page
  • Thrr-Gilag

    Lecteur invétéré

    Hors ligne

    #23 12 Janvier 2015 18:20:30

    Effectivement.
    Je pense que je vais me résoudre à lire uniquement le premier tome de ses trilogies ^^
    Car il est vrai que chaque début de cycle est pour l'instant quelque chose que j'apprécie beaucoup.



    Amis lecteurs,

    j'ai terminé récemment la voix de la Terre, dernier opus de la saga "Troisième Humanité" de Bernard Werber.

    J'en sors assez déroutée.
    En cherchant dans le forum si ce livre avait déjà été traité (j'espère ne pas l'avoir manqué), j'ai lu des posts sur d'autres ouvrage de cet auteur et bien souvent je retrouve le même constat : les sujets sont intéressants, il y a beaucoup d'idées originales mais la narration semble étirée, il y a des longueurs, bref on s'ennuie.
    C'est un peu ce que j'ai ressenti.

    En reprenant la lecture de cette saga j'ai eu beaucoup de mal à me remémorer les tomes précédents. En réalité pas de soucis pour le premier, je me souviens très bien des personnages notamment Aurore et David , de la création par ceux-ci d'une nouvelle espèce : les micro-humains, de la militaire Natalia Ovitz (est-il nécessaire de rappeler toutes les 10 pages qu'elle est militaire ET naine ???); de l'intervention des micro-humains dans la résolution de menaces imminentes... par contre aucun élément du deuxième tome n'a marqué mon esprit, au point de me demander si je l'avais bien lu...

    On repart sur une thématique similaire : cette fois la planète entière est menacée de destruction et l'intervention des micro-humains est nécessaire pour sauver l'humanité.

    Après quelques pages je soupire déjà : la même exaspération qu'au premier tome (et peut-être au deuxième, qui sait ?!) : la parole donnée à la Terre ! Le fait qu'elle s'exprime est tout a fait intéressant. Elle se plaint des maux qu'on lui inflige, elle s'étonne de l'évolution de l'espèce humaine vers sa perte... d'accord mais la Terre parait tellement niaise ! Pourquoi l'affubler de ce registre ??? Je me suis même demandé si ce n'était pas imputable au traducteur avant de me rappeler que l'auteur était français ! Pour exemple, un dialogue entre Gaïa, notre Terre, et Théia, l'astéroïde censé la percuter :
    " - Tu as réussi, Théia. Je n'y croyais pas. Un humain, que dis-je?, une simple Micro-Humaine, seule, a pris la défense contre tous.
    - C'est le pouvoir de fascination de la beauté.
    - Il t'a suffit de leur montrer ta vérité profonde et tu as touché celle qui avait la conscience la plus évoluée. L'intelligence d'une seule de ces petites bêtes peut changer le destin de la planète. Grâce à la révélation de ta beauté intérieure, tu vas vivre, Théia 13. Et maintenant, que va-t-il se passer ?
    - Notre union.
    - Notre quoi ?
    - Tu sembles intimidée, Gaïa.
    - C'est à dire que c'est la "première fois". Je te l'ai dit, je suis une planète vierge.
    - Moi, je ne te ferai pas de mal, bien au contraire. Je suis venu pour t'honorer.
    - A vrai dire, avant que tu ne t'adresses à moi, je ne savais même pas que j'étais... sexuée. Je ne savais même pas qu'une énergie masculine pouvait me compléter, m'ensemencer. Je me croyais seule. Tout cela est tellement nouveau et inattendu.
    - En tant que (comme tu me l'as appris) 'spermatozoïde de l'espace", je suis tout aussi vierge que toi. Et toi, tu m'as informé que j'étais masculin. Je suis tout aussi curieux de savoir ce qu'il va se passer."

    Peut-être est-ce moi qui exagère mais j'ai l'impression que l'auteur se moque de moi ! Qu'en pensez-vous ?

    Un  autre point qui me laisse pantoise, la fin ou aboutissement de l'intrigue.

    Si je lis la quatrième de couverture, j'ai quasiment la fin de l'histoire.
    La voici :
    "7 joueurs, 7 visions du futur.
    Le but ultime de chacun : s'imposer.
    Et si un 8éme joueur venait tout bouleverser ?
    La Terre n'a pas dit son dernier mot...."

    Donc le Monde est divisé en 7 entités, plus la Terre, et chacun veut proposer sa propre évolution. Reste à savoir qui sont ces joueurs et qu'elle est leur vision du futur.

    Très rapidement on nous dévoile les 7 groupes :
    - les féministes
    - les partisans de la miniaturisation de l'espèce
    - les religieux
    - les capitalistes
    - les partisans de l'allongement du temps de vie
    - les pro-androïdes
    - les colonisateurs de l'espace

    Il nous faut attendre la fin pour connaître leurs desseins très originaux :
    - les féministes veulent un monde consacré aux femmes ... oh !!! quelle surprise !
    - les micro-humains choisissent finalement non pas la miniaturisation mais la diversification de l'espèce humaine afin qu'ils puissent conquérir tous les milieux
    - les religieux : la soummission du peuple et la croissance démographique
    - les capitalistes voient leur salut dans la production et la consommation (on fait la guerre, on détruit, on reconstruit, on consomme)
    - pour les partisans de la longévité : créer l'homme immortel Homo immortalis
    - les pro-androïdes : création de l'Homo roboticus qui surpasse l'humain
    - les colonisateurs de l'espace : ensemencer, terraformer une nouvelle planète dans le système de Proxima Centaurii


    C'est consternant de banalité. Je me suis sentie humiliée.


    En résumé

    ce que j'ai aimé :
    - les personnages et leurs périples
    - l'idée que l'humanité peut soulager la Terre
    - les passages de l'encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu de Edmond Wells
    - l'organisation du monde en un système heptagonal

    ce que je n'ai pas aimé :
    - l'affirmation à plusieurs reprises dans ce tome, mais aussi dans le premier je crois, que la Lune ne tourne pas sur elle-même ! Alors que la plupart des faits scientifiques énoncés dans ce livre (et qui ne relèvent pas de la SF) sont véridiques !
    - les interventions de Gaïa
    - l'intrigue politique qui n'est pas aboutie
    - les propositions d'évolution

    Quelqu'un pourra-t-il me faire changer d'avis en m'apportant une autre vision de ce roman ?