Survivre [ post-apocalyptique ]

 
    • Chlo'

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #1 24 Juin 2015 14:08:11

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      Bonjour,
      J'ai commencé à écrire une histoire post-apocalyptique et j'aimerais bien que vous m'aidiez à la perfectionner :)
      Je posterai un chapitre toutes les deux trois semaines donc si ça vous intéresse et bien bonne lecture et merci d'avance à tous ceux qui prendront la peine de lire mon texte et de m'aider.

      Temps écoulé depuis la fin de l’humanité : 1 an.
      Temps écoulé depuis que je suis toute seule : 7 mois.
      Nombres de survivants : aucune idée.
      Nombres d’infectés : des millions.


      Chapitre 1 :


      Une douche. Ça fait longtemps que je n'avais pas trouvé une maison où il reste encore assez d'eau pour se laver. D'habitude, je me lave au gant de toilette et encore quand j'ai assez d'eau. C'est vrai que ce n'est plus ma priorité depuis longtemps mais quand même, ça fait toujours du bien.
      Quand mes parents étaient encore en vie, on trouvait toujours un moyen mais au fur et à mesure que notre famille a rétrécit, on a du revoir nos objectifs. C'est vrai que c'était bizarre cette manie de vouloir se laver mais ça nous rappelait notre vie d'avant, ça nous rappelait qu'on était toujours des humains, toujours vivants. Maintenant que je suis seule, mon objectif est seulement de survivre.
      Seule n'est pas le terme approprié pour décrire ma situation mais malheureusement le virus a rendu les humains fous mais n'a pas donné la parole aux animaux. En effet, je « vis » avec un loup blanc qui doit bien être l'un des derniers sur le planète. A cause de son pelage j'ai décidé de l’appeler Snow. La chose la plus étrange chez lui se sont ses yeux. Il a les mêmes que moi, bleu saphir. Je l'ai gardé car en plus de pouvoir sentir un infecté arrivé, il m'a sauvé la vie.
      J’étais encore avec mon grand-frère à cette époque. Tout le reste de notre famille était morte. On cherchait à manger quand on est tombé sur une horde d’infectés. Il était trop tard pour se cacher alors on a commencé à courir en direction de la forêt – ce qui était de base une très mauvaise idée, car c’est souvent là où on trouve le plus d’infectés -, on traversa des hautes herbes quand tout à coup je trébuchais mon frère était loin devant et mon pied était pris dans des racines. Je n'arrivais pas à enlever mon pied et je voyais les infectés se rapprocher. Quand mon frère se rendit compte que j’étais à terre, il était trop tard. C’est à ce moment qu’a surgit des hautes herbes Snow. Au début j’ai cru qu’il venait pour moi mais non, il c’est mis entre moi et les infectés et les a retenus le plus longtemps possible jusqu’à ce que mon frère me sorte de là. On pouvait pas le laisser se faire manger alors on l’a sauvé et on l’a domestiqué.
      Je sors de la douche et m'habille. Jean noir, bottines noires, tee-shirt noir et veste kaki. Snow s'est endormit. Je mets mon couteau à ma ceinture et je vais le rejoindre.
      Quand je ferme les yeux, je revoie les images de mes parents, de mon grand-frère, Eugène, de mon petit-frère, Maxime et je revoie le visage de Lucie ma meilleure amie. C’est elle qui nous a appris la nouvelle il y a maintenant un an.
      C’était un samedi, je m’en souviens bien. On entendait pleins de sirènes de pompiers, ambulances, policiers, le bruit des hélicoptères qui passaient au-dessus de la maison. C’était horrible. On savait pas ce qui se passait. On habitait en campagne et la famille de Lucie était nos seuls voisins. On habitait juste à côté de la grande route. Celle qui mène vers Quédra, une des trois villes principales. Maxime pleurait mais maman lui disait que ce n’était rien. Papa et Eugène étaient sortit voir ce qui se passait mais n’étaient toujours pas revenus. Trente minutes plus tard ils revinrent enfin en nous disant qu’ils n’avaient rien pus voir, car la police interdisait les gens de passer mais qu’il y avait quelque chose de bizarre. Puis Lucie est arrivée. Paniquée. En larmes. Elle nous a raconté ce qui venait de se passer chez elle.
      Sa mère et elle, déjeunaient. Son père devait se rendre en ville faire les courses. Il a appelé sa mère pour lui dire que les gens étaient complètement fous qu’un homme lui avait mordu le bras jusqu’à l’os et qu’il était sur le chemin du retour. Quand il est rentré l’infection était déjà rendue à son plus haut point. Il est rentré dans la maison en crachant du sang et en grognant puis s’est jeté sur sa femme et a commencé à lui arracher la peau avec ses dents. Non, à la manger. Lucie avait eu le temps de s’enfuir avant que son père ne puisse s’en prendre à elle.
      Après ça, tout est allé très vite. On a allumé la télé et on a vu les images de la ville. Tout le monde était devenu complètement fou les gens se jetaient les uns sur les autres. Certains essayaient de fuir mais en vain, ça allait beaucoup trop vite.
      Mon père a tout fermé. Il a sorti des armes et on s’est caché. Le plus longtemps qu’on pouvait. On s’était mis dans la cave. On en avait fait un vrai bunker. On avait une radio pour pouvoir suivre l’avancé de la chose mais à peine trois jours passés enfermés qu’on ne recevait déjà plus rien. Il n’y avait plus personne. De temps en temps on captait des messages du gouvernement qui nous disait d’éviter les grandes villes, de rester chez nous, ne pas ouvrir nos portes même pas à nos voisins, de faire des réserves, de nous protéger et tout ce genre de consignes.
      Au début on tenait mais le stock de nourriture à vite baissé et on n’avait plus d’eau. On devait sortir.
      Et c’est là que tout à basculer pour nous. Lucie la première suivit de maman. Maxime. Papa. Et enfin Eugène. Je comprends toujours pas pourquoi moi je suis toujours là. C’est vrai j’ai pourtant pas le profil idéal de la fille qui peut survivre seule dans la nature contre une population qui ne pense qu’a lui croquer un bout de sa cervelle. J’ai une collection de phobies incroyable et surtout une alimentation très difficile. Avant le virus je mangeais pas de viandes rouges, pas de poissons, très peu de fruits et légumes. En fait je mangeais pratiquement toujours le même repas. Pâtes, cordon bleu. J'étais plutôt le style de fille timide, réservée avec une petite taille et un corps tout maigrichon : un mètre soixante huit pour quarante-cinq kilos. Des cheveux longs qui arrivent jusqu’aux reins, blonds très clair, fins avec des boucles anglaises et une peau très claire. J’avais beau être la plus intelligente de ma classe depuis ma plus tendre enfance je restais tout de même une fille bizarre.
      Lucie, elle, avait beaucoup de chance. Elle était très jolie, brune aux yeux marrons brillants, grande, fine, un peu moins intelligente que moi mais beaucoup plus connue. Si moi j’étais la fille avec qui personne ne voulait traîner Lucie, elle, était la fille la plus populaire du lycée. Qu’est ce que je faisais avec elle ? Je sais pas moi non plus. Je lui faisais peut-être pitié.

      Avec le temps, on a pu trouver quelques informations sur ce fameux Virus Z.
      Ses origines ?
      Un jour un scientifique – qui cherchait un remède contre le sida – rend un rat complètement fou au point que celui-ci commence à manger ses congénères. Le scientifique est obligé de tuer le rat, car celui-ci devient incontrôlable mais garde un échantillon de sa découverte. Il la range précieusement et rentre chez lui. Un employé de ménage vient comme toutes nuits faire son travail et fait tomber par inadvertance ce même échantillon. Il nettoie mais se blesse avec les morceaux de verre. Le virus rentre dans son sang et remonte au cerveau lui donnant une très forte fièvre lui faisant transpirer du sang. Sa peau commence à se décomposer puis il commence à vomir du sang mais surtout attrape une de ses fringales qui le pousse à manger, comme le rat, ses semblables. Au bout de deux heures tout le laboratoire était devenu un centre de « zombies » d’où Virus Z.
      Sa propagation ?
      Extrêmement rapide. Au bout d’une semaine la Terre entière était tombée dans la faim la plus dévastatrice que l’histoire n’est jamais connue.
      Comment j’ai survécu ?
      Mon père travaillait dans la construction d’armes alors je sais depuis toute petite comment m’en servir, quelle arme est efficace contre quoi et ma mère est médecin alors je connais aussi la base du monde médical. Je sais à quoi sert quel médicament, je sais désinfecter une plaie, je sais recoudre, je connais les premiers soins à faire en cas d’urgence et quelques autres petits trucs que maman m’avait expliqué. J’avais peut-être pas le profil idéal mais j’avais les bonnes connaissances. En plus de cela Eugène travaillait dans les plantes alors durant la période passée avec lui il m’a apprit à reconnaître les plantes comestibles et celles qui soignent.

      Snow se réveille. C’est mauvais signe. Il renifle quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Je range vite mes affaires dans mon sac, sors mon couteau, et je me cache. Snow pousse un grognement. L’infecté est derrière la porte. On entend un grognement. Puis des coups sur la porte. Et enfin un cri qui pourrait retourner un mort dans sa tombe. Aucun doute possible, c’est bien un infecté. La porte s’ouvre. Comme à chaque fois, je visualise ce que je vais faire. Sur mon avant-bras gauche il y a une coque. Je la mets dans la bouche de l'infecté et, de ma main droite, j’enfonce le couteau dans son cerveau. C’est le seul moyen de les arrêter. Tirer sur la tête, en particulier le cerveau.
      Trois, deux, u…
      Un coup de feu retentit.
      L’infecté est à terre. On lui à tirer dessus …
      Des survivants !
    • msnoedo

      Livraddictien débutant

      Hors ligne

      #2 24 Juin 2015 14:47:47

      Bonjour !
      Déjà bravo d'avoir osé te lancer dans l'aventure de l'écriture, je dois dire que de mon côté je reste encore en retrait. J'étais assez curieuse en lisant le titre de ton post, étant donné que je suis pas mal dans le zombies en ce moment.
      Je dois dire que j'aime bien le petit récapitulatifs (nombres de mois, de survivants, etc.) en début de chapitre, c'est quelque chose que tu comptes garder régulièrement ? Dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce premier chapitre. Je n'aurais qu'une chose à relever : je trouve ça un peu étrange que ton narrateur, qui doit être ton personnage principal, se décrive aussi précisément. Je comprends bien que c'est une façon de présenter ton personnage, et de pouvoir nous donner une image d'elle, mais ça me fait un peu tiquer (ça existe comme verbe ça ?). Alors que la façon de la présenter en glissant des détails, comme "Il a les mêmes que moi, bleu saphir." marche mieux à mon goût.
      Enfin, je viendrais régulièrement sur ton post, je suis intriguée de voir ce que tu as en tête. :)