Premier essai d'éciture

Laura arriva au pied d'un grand bâtiment lamé de bois, elle ne pouvait ce décidée si cette structure en barre datait de 15 ans ou de seulement 5 années. La couleur grisâtre qu'il avait prit témoignait d'un certain nombre d'intempéries essuyée, tout en gardant le mystère de son âge avec élégance. Après quelques minutes le nez en l'air elle en conclut que cela importait peu tant qu'il ne s'écroulerait pas sur elle durant ça scolarité. La jeune adolescente ce trouvait au cœur d'un "écrin de verdure de 42 hectares où vergés, cascades, forêt et bâtiments de l'éducation nationale ce mélangeait avec une harmonie exceptionnel". Ce slogan était écrit sur le devant d'une brochure à laquelle ces parents, deux mois plutôt, c'étaient accrochés comme une moule à son rocher.

Laura chassa ce souvenir en un battement de cils.

-Quelle merveille Chérie, c'est tellement apaisant ici, je suis certaine que tu vas te plaire! lança derrière elle ça mère.

-Maintenant que tu as soulagée ta conscience on peu avancer ? Lâcha Laura d'une voix cinglante.

Sans attendre l'accord de qui conque elle entra dans le bâtiment principal, son père venait de les rejoindre, traînant avec lui le reste des affaires que sa fille ne pouvait porté, déjà chargé d'une valise bien rempli. La vérité était qu'elle espérait de tout son être que son paternel Hanck Dronell ne l'ai pas entendu. Certes une rage mêlé de dégoût avait envahit son corps depuis quelques temps le tout dirigé vers les deux personnes qui l'avait mise au monde et élevée. Pendant ces deux mois de vacances scolaires elle ne leur avait parlé qu'en cas de nécessité. Si ça mère avait tenté le côté tendresse et dévouement pour faire passé la pilule, son père quand à lui avait osciller entre crises de colère, mutisme et semblant de compréhension. Mais pour la jeune brune de 16 ans il en était autrement, cette école à environ 1200 kilomètre de chez elle, on lui imposait. Hors de question de flancher maintenant, ils l'abandonnait ici, sans le moindre ami, sans la moindre famille, ils repartiraient dans une poignée d'heures sous de faux airs tristes. Laura ne leur faciliterait pas la tâche.

-Dossier d'inscription !

La voix traînante et monotone provenait de femme blonde au cheveux coupé cours, l'haleine chargée de café. Maddie indiquait son badge. Elle aussi ne semblait pas vouloir être ici et n'en laissait planer aucun doute. Elle était donc dans le même bateau à 8h00 du matin, premier jour de rentrée scolaire au Mont-Grivanel.
Une fois que tout les papiers furent donnés, sans un sourire on leur demanda de ce rendre au bâtiment des premières années à l'étage des "Cerisiers". Laura s’empêcha un sourire qui pointait au coin de ça bouche. Décidément la carte de la nature était jouer à cents pour cents.

J'espère que mon lit ne s’appellera pas bourgeon pendant qu'ils sont lancés!

Le couloir traversait tout le bâtiment, les chambres de part et d'autre étaient toutes grande entrouverte, certaines calées par plusieurs cartons débordant de bibelots ou non. Passant la troisième chambre sur ça droite un peluche tentait de ce faire la malle,. Deux chambres plus loin une écharpe au nom de l'école pendait et promettais un dévouement certain pour le "Respect de notre Terre aimante".

Quelle connerie tout ça.

Devant la chambre 14, Laura vit une jeune femme plus âgée qui les attendait, d'un style sportif , pantalon large noir, veste de jogging grise, tee-shirt de couleur vive bourrés d'écriture. Le tout finis par un piercing à l’arcade. Elle trouva son style un peu trop affirmé pour une surveillante de dortoir. Les parents restaient toujours sur la première impression et, pour le coup, l'image que madame piercing renvoyait, n'était pas très encourageante au travail.

-Salut, moi c'est Célia l'une des deux surveillantes du bâtiment des filles. Pour commencer voici ta chambre, tu la partage avec une fille , mais l'espace est fait pour que vous puissiez être tranquille chacune de votre côté si vous devenez comme chien et chat.-Débitât la pionne-  Pas de garçon dans l'étage,qu'ils attendent dehors, compris ?!

Laura acquit que pouvait-elle faire d'autre de toute manière. Du coin de l’œil elle vit sa mère ce détendre légèrement à l'évocation de l'interdiction, ainsi son père redresser la tête et les épaules. Un peu plus et ils nous feraient la danse de la joie en plein milieu du couloir.

-Un paquet de papiers te seront donnée ce soir, horaires de repas, études obligatoires, temps libre, -reprit Célia à l'intention de Laura-, tu devras aussi choisir tes cours et une activité extra-scolaire. Bref tu verras tout ça plus tard, installe toi. Et les parent n'ont le droit de rester qu'une heure dans la chambre pendant l’installation de leur enfant. Les cours commenceront réellement Mercredi.

Le regard de Célia ne quitta à aucun moment celui de Laura. Avait-elle sentie le malaise et la tension entre elle et ses parents? Ce pouvait-il qu'elle est une certaine compassion envers elle? La remarque de la durée autorisée pour les parents était lancé telle un couteau. Sans appelle. Pourtant Suzanne Dronell ne vit pas les chose de la même manière, c'est énervée que Laura l'écoutai.

-Enfin c'est impossible Madame! Une heure...

-Mademoiselle. La coupa Célia

-Peu importe, notre fille rentre à l'internat c'est nouveau pour elle, il faut que nous l'aidions à s’installer confortablement, comme à la maison! Une heure ne suffira pas!

La voix de Suzanne était montée dans les aigus mélangeant indignation, frustrations et espoir. Aussi Laura en eut presque un haut-le-cœur. Son Père soutenait les paroles de ça génitrice et rajouta même quelques insistances, menaçant au passage de parler directement au directeur. Regardant la scène les yeux emplit de colère, elle n'en revenait pas. Comment osaient-ils parler ainsi. Celle qui restait ici seule à cause d'eux c'était elle! Celle qui n'avait pas sont mot à dire sur cette école paumé depuis juillet c'était elle ! Et ils avait encore le culot de jouer le rôle des parents indignés et soucieux! C'était trop pour Laura, mais avant qu'elle ne put répliquer, la Surveillante en marge de leur éducation parentale les dévisagea sans l'ombre d'une peur, et c'est avec un sourire glaciale qu'elle s'adressa au couple Dronell.

-Laisser votre fille seule ici une année scolaire entière ne semblait pourtant pas vous soucier jusque là, malgré son jeune âge. Si vous vouliez qu'elle se sente "comme à la maison"- poursuivi Célia d'un ton légèrement moqueur- il fallait la laisser chez elle. Vous avez une heure, je viendrais personnellement vous chercher. Sur ceux Laura, je te souhaite une bonne installation et la bienvenue.

La jeune fille ne savait quoi pensée, venait-on vraiment de la soutenir? Ou tout ceci n'était qu'une moquerie pour la faire sentir encore plus seule et étrangère au Mont-Grivanel ? Dans le couloir plusieurs regards avaient suivit la scène, ça mère continuait de pester à tout va, alors pour fuir tout cela Laura entra au numéro 14.

La chambre disposait d'une grande et unique fenêtre habillée d'un rebord intérieur rembourrés pour s’asseoir, les deux lits une place ce faisaient face de part et d'autre de la pièce, et deux bureau ce disputait chaque côté de la fenêtre. Elle était la première à investir les lieux et cela ne l'emballa pas vraiment. Déjà stresser par toute cette histoire de déménagement, elle avait commencée à angoisser quand à ça futur camarade de chambre. S'entendraient-elles? Auraient-elles ne serait-ce quelque chose en commun? Laura était fille unique, même si elle était sociable elle n'avait jamais eu à partager ça chambre, et avait peur de trop monopoliser l'espace, ou encore de ronfler, ou bien d'avoir des manies insupportables pour qui devrait vivre avec elle.

Bon commençons par une chose simple droite ou gauche? Après tout cette pièce est un vrais miroir, rien n'est mieux d'un côté ou de l'autre concrètement!

Ses parents étaient entré à sa suite et Laura entendait sa mère ouvrir le placard mural, son père tester et étudier les étagères tout en complimentent la chambre. Suzanne la qualifia de mignonne et Hank de lumineuse. Tout deux s’échangeaient leurs impressions et avis, mais elle n'était pas dupe, tout ceci n'était qu'une façade. En réalité Laura le savait bien, ils était décontenancés car elle ne desserrait pas les mâchoires, et ne semblait pas vouloir changer de  position face à eux. Ne leur montrant pas le moindre signe qui pourrait leur faire penser qu'elle aimait le lieu.La vérité n'était pas si noir évidement, Laura aimait beaucoup cet endroit et ce sentait ici mieux que partout ailleurs depuis ces deux derniers mois, en dehors de chez elle et de la plage de Brivou. Cependant il était hors de question de faire ce plaisir à ces parents, leur choix était égoïste. Il s'agissait pourtant de sa vie, et les quelques bêtises de l'an dernier ne justifiaient en rien de l'envoyer si loin contre son grès.

L'heure passa à toute vitesse au plus grand plaisir de Laura, elle s'était installer à droite de la fenêtre, sortit ces vêtements, rangeât quelques bricole dans son bureau, fit sont lit et déjà Célia, sa sauveuse du jour, venait la libérer des lourds regards de ses parents. Elle disposait encore d'une heure, au dire de la pionne, pour elle seule. Et c'est d'un regard entendu qu'elle lui donna rendez-vous à 10h00 précise dans le hall du bâtiment principal, avant de quitter la pièce. Enfin seule elle s'empara de son oreiller et décida de passer les quarante cinq minutes suivantes assise sur le rebord de fenêtre son mp3 vissé sur les oreilles.

Je parait vraiment dépressive pour le coup Vanessa lèverait déjà les yeux au ciel et me pousserais à reprendre le dessus.

Vanessa était sa meilleur amie à Brivou, c'est avec elle qu'elle faisait le mur l'an dernier pour retrouver leurs amis et faire des fêtes improvisées chez des amis, dans des granges abandonnée, sur la plage. Cela leur avait coûté plusieurs allés au commissariat, même si elles n'avaient rien fait d'horrible selon Laura. Un peu de bruit tout au plus. C'est aussi avec elle que Laura avait volé en fin d'année , pour la première fois, un bracelet dans un magasin de babioles dans importance. Et c'est aussi ce jour là où ces parents avait pris la décision de l'exiler de tout son monde, et du leur par la même occasion.

9h45 Laura était dans le hall qui lui était rempli de visage différents, garçons et filles ce mélangeant dans une foule bruyante et désordonnée. Les protes d'un amphithéâtre s'ouvrir et suivant ses parents, elle s'installa.