Je vous présente ici un court texte, c'est un de mes premiers écrits hors poésie alors hésitez pas à me donner des conseil, pour l'orthographe je suis désolé. Bonne lecture
PROCHE DANS MON CŒUR MAIS SI LOIN DE MOI
Seul, au milieu du bitume, seul au milieu de l'air qui m'entoure. J’attends agar, je ne sais ce que je fais. Je pense, je réfléchis et j'imagine. Je l'attends, je dois lui parler. Tout est encore désert. La sonnerie n'a pas raisonner dans les couloirs, rien ne perturbe le grand vide qui m'entoure. Les minutes s’égrènent, je pense à ce que je vais dire, je pense à ce que je ne vais pas dire, je l'imagine, ce qu'elle va penser, ce qu'elle répondra.
Ma réflexion s'arrête. Le temps, en quelque tintements de sonnerie, reprend son court. La peur, l'angoisse monte en moi. J'entends les pas qui passe à côté, le bitume est à présent occuper, un flot discontinu de visage connue et inconnue se déverse des bâtiments. Les paroles montent, j'attends de la voir je repense à ce que je veux faire, je suis dans mes pensés, seul avec moi pour me donner un peu de courage. C'est alors que rayonnante, je la vois sortir, elle est étincelante, je sais que je dois y aller. Mais je me retrouve bloqué, bloqué par moi-même, tout le courage s'est envolé, je n'ose lui parler. Je l'admire de loin tel un lâche qui n'affronte pas la réalité. À l'idée d'aller lui parler c'est la peur qui m'envahit tout entière. Les seconde dans ma tête font « tic, tac, tic, tac » le temps court et ne m'attend pas. Je dois lui dire mais j'ai peur. Je dois lui parler mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas. Je ne comprends pas. Je l'aime et pourtant, lui parler me fait peur. Je la regarde dans moins d'une minute, la sonnerie raisonnera à nouveau. Dans une minute elle sera reparti. Je sais que je dois lui parler alors pourquoi je ne bouge pas, pourquoi je n'agis pas, pourquoi je reste là interdit face à sa splendeur, à vingt mètre d'elle.
Il est malheureusement trop tard. Cette satané sonnerie me nargue à nouveau, je la vois à nouveau se faire absorber par ces grands bâtiments austère avec la foule de ceux qui étaient sorti quinze petite minute avant. Je m'en veux, j'ai échoué, je ne lui ai pas parlé. Je n'ai rien fait, je suis resté interdit, là sans bouger, fixé au sol. Le bitume autour de moi est redevenu vide, je suis à nouveau seul au milieu de ce vide. J'ai loupé ma chance, qui sais ce que cette discussion qui aurait pu exister aurait pu m'apporter.
Merci