[Suivi lecture] angelebb

Mon avis sur Le dernier jardin, tome 1 "Ephémère" de Lauren DiStefano!

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Fiche BBM

C'est la deuxième fois que je lis ce premier tome car je compte bien finir cette saga qui traîne depuis trop longtemps. Malheureusement, malgré le fait qu'il m'avait énormément plu à l'époque, l'histoire de Rhine n'a pas survécu à l'épreuve du temps, j'avais très peu de souvenir de ce livre!!!
Cette relecture fut agréable, ce roman à su me plaire à nouveau!

Je suis attachée à notre jeune héroïne, qui à 16 ans, se retrouve malgré elle prisonnière et liée à Linden Ashby, aristocrate de son état, lui même sous l'influence malsaine de son père. Les différents personnages vivant au manoir vont évoluer dans une ambiance sombre et un environnement où la mort est omniprésente, où l'insécurité est palpable.
J'ai apprécié le clan des sœurs-épouse. Soumises au même sort et très différentes de Rhine, il y a Jenna et son caractère indomptable, fougueux et fataliste; et la jeune Cécily qui n'a que treize ans et dont son "acclimatation" sera plus "facile" de part l'innocence de son âge!
Elles ne seront pas épargnées car le danger est bien réel!

J'ai trouvé l'intrigue travaillée et les explications qui ont eu pour la cause dramatique de l'espérance de vie réduite conséquentes, pour un roman jeunesse je ne me suis pas ennuyée. Les temps de latence ne m'ont pas paru trop nombreux. Les rebondissements étant en fonction de Rhine, dont la soif de liberté est immense.
Maintenant, il y a plus qu'à poursuivre la suite des aventures de Rhine...
Mon ressenti 18
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Pour le Challenge/énigme Chacun son époque de magiciennedoz, j'ai lu...

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Fiche BBM!

D'une part l'histoire de Damné se situe au Moyen-Age, période qui m'intéresse et me plaît fortement, toutefois il serai totalement passé inaperçu si l'engouement de certains membres du forum n'aurait pas titillé ma curiosité avec leur avis plus que positifs!!!

Ce tome est le premier d'une saga de 4 opus, et sa lecture fut riche, surprenante, addictive ... parfois même dérangeante.
Riche car ...  même si j'ai déjà entendu vaguement parler des cathares, à part qu'ils furent considéré hérétiques donc supprimés par l'Eglise catholique, je n'en savais pas plus!
L'intrigue nous dévoile, au fur et à mesure, leur histoire et  leurs différences avec l'Eglise en place et j'ai donc découvert un pan de notre histoire passé sous silence.
Surprenant car ... cette mise à l'honneur du catharisme m'a faite déchanter par rapport aux idées que j'avais des croisés! Car c'est bien une croisade que lance le pape en Pays Cathare, afin de les exterminer! Sous couvert de cette protection, il est montré et/ou soupçonné ici tout le barbarisme que certains soldats se permettent! Je suis ressortie de cette lecture avec des "croyances" différentes et peut être un regard moins bienveillant à propos des croisades et de leurs courageux et valeureux soldats!

Cette histoire est totalement addictive.
Notre héros Gondemar de Rossal, né voilé et donc martyrisé, rejeté, n'éveillera que peur et crainte durant son enfance, n'ayant qu'une seule amie. Terrible dans ses colères violentes, il saura se faire respecter de ses serfs par la suite.
Il deviendra damné et c'est là que tout commence... Il sera au cœur de la lutte cathare malgré lui! C'est un héros comme je les aime, très charismatique et impressionnant! Il excellera dans l'art de la guerre et comme meneur d'homme!
C'est un héros différent dont il me tarde de poursuivre les aventures.
Les personnages secondaires ont tous une importance dans la vie de Gondemar. Bertrand, son maître d'arme m'intrigue particulièrement tant il nous reste à apprendre de son passé, Pernelle m'a énormément surprise! Elle mettra une présence féminine nécessaire et un peu de douceur dans le monde de violence et de brutalité qui est décrite.

La plume de l'auteur nous entraîne donc facilement au cœur de son intrigue, passionnante et fascinante! Il y a tous les ingrédients qui me plaisent: l'époque, un héros surprenant, la présence des moines-soldats des Templiers, qui m'a toujours intrigué et qui ajoute au mystère du "secret" à protéger!
Je veux la suite très prochainement!!!
Mon ressenti 18.

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Niveau lecture, j'ai bientôt terminé la série des Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol! Le troisième tome "Le temps des secrets" fut mon préféré! J'ai vraiment beaucoup aimé son entrée au collège (appelé lycée), vue par les yeux innocents de l'auteur, et sa description de l'école du siècle dernier fut délectable! Si je devais n'en relire qu'un, se serai celui-ci! :pink:

Pour le  challenge des 4 as de licorne et Zina j'avais planché sur la biographie de Victor Hugo... que j'admire beaucoup!!!
Il serai dommage que je la perde...



Enfance et jeunesse: "Je veux être Chateaubriand ou rien"
Fils d'un général de l'Empire Napoléonien et d'une mère issu de la bourgeoisie nantaise, Victor Hugo né le 26 Février 1802, à Besançon. Il est le troisième et dernier garçon du couple.
Quelques séjours à Naples ou à Madrid ponctueront son enfance, à cause des déplacements militaires de son père, mais celle-ci se déroulera essentiellement à Paris et ce définitivement, avec sa mère, à la suite du divorce de ses parents.
En Septembre 1815, il entre au pensionnat Cordier; c'est à cette époque, à l'âge de 13 ans, qu'il commence à écrire des poèmes. Son entourage et surtout sa mère l'encourage dans ce domaine artistique.
Alors qu'il est élève au lycée Louis-le-Grand, à 14 ans et déjà très ambitieux, il écrira dans un journal: "Je veux être Chateaubriand ou rien"!
Il remporte quelques concours et récompenses mais c'est à l'âge de 19 ans qu'il se fait véritablement remarque avec un recueil de poèmes intitulé "Odes" pour lequel il reçoit même une pension de la part de Louis XIV.
A la fin de sa jeunesse, la mort de sa mère affecte profondément le jeune auteur.
L'année suivante, le 12 Octobre 1822, il se marie avec Adèle Foucher, une amie d'enfance; il auront cinq enfants. Cette union sera la cause de la folie de son frère Eugène qui sera interné jusqu'à sa mort dans un asile.
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Maison natale de Victor Hugo, à Besançon!


Ses débuts littéraires et le romantisme: du Cénacle à la gloire
Son premier roman Han d'Islande, publié en 1823 n'obtient pas le succès attendu.
Le jeune auteur participe aux réunions du Cénacle (groupe d’intellectuels de la Comédie humaine d’Honoré de Balzac, formé en 1819 et qui deviendra le berceau du romantisme), qui deviendra le berceau du romantisme.
En 1827, il publie Cromwell, son premier succès théâtral. Dans la préface de ce drame, l'auteur s'engage clairement en faveur du romantisme. A cette époque, Victor et sa femme Adèle accueillent chez eux de nombreuses personnalités comme l'écrivain Charles-Augustin Sainte-Beuve (qui aura une liaison avec Adèle), le poète Alphonse de Lamartine, l'écrivain et historien Prosper Mérimée, le poète Alfred de Musset ou le peintre Eugène Delacroix.
Il publie en 1829, Dernier jour d'un condamné, court roman où il affirme publiquement son dégoût de la peine de mort, sujet également présent dans le roman Claude Gueux.
En 1831 paraît Notre-Dame de Paris, roman historique, véritable succès littéraire dès sa sortie.
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Les années théâtre
Pendant 10 ans environ, Victor Hugo ne se consacre plus qu'au théâtre et à la poésie.
1830 voit la présentation d'une nouvelle pièce Hernani qui se jouera à la Comédie-Française. Elle ravivera les tensions littéraires entre les partisans du classicisme et du nouveau mouvement dit romantique. "Bataille d'Hernani" sera le nom de ces affrontements parfois violents.
Les pièces de l'auteur sont souvent censurées.

La première représentation de Lucrèce Borgia a lieu en 1833. Parmi les comédiennes il y a Juliette Drouet: elle deviendra sa maîtresse (ce ne sera pas la seule!) et cette liaison durera 50 ans!
Plusieurs pièces seront montées par la suite (Marie Tudor, Ruy Blas, par exemple). Ces nouveaux drames manquant de salles de représentations, le Théâtre de la Renaissance est crée en 1836.
En 1841, il accède à l'Académie-Française.

1843 est une année noire pour l'auteur. D'une part le drame romantique Les Burgraves est un échec et celui-ci met un terme à la carrière théâtrale de Victor Hugo.
Mais surtout, le 4 septembre 1843, sa seconde fille Léopoldine meurt tragiquement noyée avec son mari. L'écrivain est terriblement affecté, un hommage lui est rendu dans certains poèmes des Contemplations, notamment le célèbre Demain, dès l'aube...
A partir de cette date et jusqu'à son exil en 1852, l'écrivain ne produira plus rien.

Son entrée en politique, suivie de son exil
En 1844, Victor Hugo (qui est élevé dans la tradition royaliste), devient le confident de Louis-Philippe. Puis l'année suivante, nommé Pair de France.
1848: se laissant peu à peu convaincre par la démocratie, il devient maire du 8è arrondissement de Paris et également député de cette seconde république mis en place.
Il soutient l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte (Napoléon III, neveu de napoléon Ier), mais celui-ci avec son coup d’État du 2 décembre 1851 ( il est alors président de la République depuis 3 ans), ne sera plus son allié.
Victor Hugo décide alors de partir en exil de son plein grès à l'âge de 49 ans, il condamnera le coup d'Etat dans un pamphlet Napoléon le Petit.
Il part d'abord en Belgique (à Bruxelles), puis sur l' île anglo-normande Jersey. Juliette Drouet l'accompagne dans son exil.
Le souvenir douloureux de Léopoldine sa fille — ainsi que sa curiosité — le pousse à tenter des expériences de spiritisme, consignées dans Les Tables tournantes de Jersey.
Chassé de jersey en 1855, il se réfugie dans sa maison Hauteville House, sur l'île de Guernesey.
Durant son exil, il renoue avec l'écriture, sont publiés Les Châtiments (1853), Les Contemplations (1856), La légende des siècles (1859), ainsi que son plus célèbre roman Les Misérables (1862).
Il rend également hommage au peuple de Guernesey avec Les travailleurs de la mer (1866).
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Son retour en France
En 1859, Napoléon III signe une amnistie générale des prisonniers politiques, mais Victor Hugo refuse de profiter de cette grâce,  de même que celle de 1869. Il ne retournera en France qu'en septembre 1870 après la défaite de l'Empereur et à la proclamation de la 3è République. Le peuple de Paris lui réserve un accueil triomphal.
1872, Hugo se rend à nouveau à Guernesey où il écrit le roman Quatre-vingt-treize. L'année suivante, il est à Paris et se consacre à l'éducation de ses deux petits-enfants, Georges et Jeanne, qui lui inspirent le recueil L'Art d'être grand-père.
1876, il est élu au Sénat.
Son mauvais état de santé met fin à son écriture en 1878, Il part se reposer à Hauteville House.
Le 22 mai 1885, Victor Hugo meurt d’une congestion pulmonaire à l’âge de 83 ans. Le corbillard "des pauvres", comme il l’a souhaité, emporte son cercueil vers des funérailles nationales. Sa dépouille est exposée sous l’Arc de triomphe puis portée au Panthéon. Une foule de 2 millions de personnes suit le cortège...