#19 26 Août 2016 21:52:59
Bonjour !
J'ai pris quelques décisions à propos de mon livre (ça fait bizarre de dire ça !! :emb:)
Tout d'abord, j'ai décidé de le découper en plusieurs parties... Peut-être 3 ? :)
Ensuite, j'ai fait un "plan" trèèèès brouillon avec ma meilleure amie (qui m'apporte beaucoup de soutient dans ce projet ^^ et m'aide un peu, en particulier au niveau des idées principales :) ) sur le gros de l'histoire. J'ai donc plus ou moins l'idée de tout le début (ce qui devrait tenir en 80-90 pages je dirai... Cela dépendra des développements, etc.) Donc je suis contente ^^
J'ai également terminé le chapitre 2, je vous mets la version NON corrigée, et relue en surface (puisque vos avis de la
base m'intéressent). En effet, c'est un peu déjà-vu, mais ne vous inquiétez pas, l'originalité viendra prochainement. ;)
Ce que je vous avais déjà mis du chapitre 2 :Spoiler (Cliquez pour afficher)
es fissures du trottoir défilaient devant ses yeux vert émeraude, ses pensées divaguaient. Une brèche, un songe pour ces parents qu’elle n’avait jamais connus. Une lézarde, une rêverie ; ressemblait-elle à sa mère ?
Joyce jeta un bref coup d’œil à son reflet dans une vitrine. Des boucles brunes retombaient sur ses épaules, deux éclairs de jade, qui avaient la capacité de fusiller les gens autant que de pétiller de bonheur, placés au-dessus d’un petit nez aquilin et un bonnet de laine blanche juché sur la tête.
Elle crut apercevoir l’ombre d’un regard vissé sur son dos dans la vitre du magasin de jouets. Sûrement que cette personne cherchait à observer un des anciens poupons usés qui emplissaient la boutique d’antiquité.
Joyce reprit donc sa marche jusqu’à l’appartement de son grand-père, qui se situait en face de Central Park. Il était son tuteur légal depuis l’accident de voiture qui avait emporté ses parents, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé de quelques mois à peine.
L’immense bâtiment se dressait déjà de toute sa hauteur, elle le voyait. Il ne lui restait plus que quelques rues à traverser.
La jeune fille avançait à un rythme soutenu. Aucun bruit ne se faisait entendre, mis à part ses baskets crissant sur le sol. Elle se trouvait là, à ressentir la même solitude que lorsque les corbeaux l’avaient abandonnée. Bizarrement, ce chemin habituellement bondé était désert, mais Joyce avait toujours l’impression terriblement désagréable qu’on la fixait.
« J’imagine parfaitement les virevoltants qui rouleraient au gré du vent, comme dans les films western… Il n’y a pas un chat au dehors » songea-t-elle.
Tout d’un coup, elle entendit du raffut, derrière elle, dans une petite ruelle où elle ne s’était encore jamais aventurée, comme la chute d’un objet métallique.
Elle fit marche arrière, et écouta attentivement, peut-être quelqu’un avait-il besoin d’aide…
Plus un bruit.
Elle recula encore un peu jusqu’à arriver devant l’entrée de l’étroit et sombre passage. Il lui sembla que la nuit était tombée trop vite, en ce jour d’hiver. Les réverbères qui grésillaient illuminaient faiblement le long cul-de-sac obscur face auquel la jeune fille se tenait, le silence devint alarmant, inquiétant, et ses pressentiments angoissants. Elle n’aimait pas cela. Mais alors pas du tout ! Et pourtant…
Joyce Mills avait toujours eu une nature profondément curieuse, une envie irrépressible de fouiner partout. Alors, évidemment, elle s’avança lentement dans cet endroit lugubre, rempli de saletés.
La suite, et fin, du chapitre 2 (écrite ce matin) : Spoiler (Cliquez pour afficher)
Le ciel était empli de brouillard, une odeur âcre émanait des énormes bennes à ordures vertes – qu’il aurait bien fallu vider – tout en ce lieu était plus que repoussant. Joyce, qui avançait prudemment, se trouvait maintenant au milieu de la ruelle, et elle appelait doucement, timidement :
« Il… Il y a quel…quelqu’un ? »
Puis, après quelques minutes, elle s’énerva :
« Ce n’est vraiment, mais alors vraiment, pas marrant ! Je me tire d’ici ! »
Elle fit demi-tour, et se retrouva soudain collée violemment contre l’une des poubelles en acier. Un morceau de métal aiguisé lui rentra dans l’épaule droite tandis qu’elle criait, hurlait, s’époumonait en vain. Deux hommes lui faisaient face, ils étaient grands, élancés, rapides dans leurs gestes, et également affreusement sublimes. Bon, elle n’aurait pas dû y faire attention à ce moment-là, mais leur beauté sautait aux yeux. D’ailleurs, les leurs étaient en amandes, et d’un noir profond qui lui fit penser à un puit sans fond. On aurait juré que ces deux garçons étaient jumeaux.
Deux des quatre mains puissantes qui retenaient Joyce lui tenaient la tête, et l’autre paire la soulevait à la hauteur du visage du premier garçon, la maintenant contre la surface glaciale. Le froid lui traversait ses vêtements. Elle se débattait en donnant des coups avec ses jambes et en mordant les doigts qui encerclaient ses joues.
Pour toute réponse, elle reçut une gifle. Sa joue était en feu.
« Tais-toi un peu… » ricana l’un des deux individus, celui qui venait de la frapper, en souriant.
Il lui avait lâché la tête, mais Joyce ne pouvait s’enfuir, son acolyte la tenait de plus en plus fermement.
« Lâchez-moi ! Qu’est-ce que je vous ai fait ? Et puis, qui êtes-vous ? Mais lâchez-moi, enfin ! s’égosilla la fille.
– Je m’appelle Morgor. Et je veux te voir morte. C’est aussi simple que cela.
Joyce paniquait, et continua à gigoter dans tous les sens. Morgor se rapprochait dangereusement d’elle, chaque pas qu’il faisait lui faisait l’effet d’une pique dans le cœur. Il glissa ses mains autour de son visage, et lui chuchota, les lèvres contre son oreille, qu’il avait attendu ce moment depuis très – trop – longtemps. D’un mouvement brusque, il lui fit baisser la tête, elle sentait son souffle chaud sur son front en sueur… Elle ne sentait plus la douleur de sa joue, ainsi que de son épaule, elle avait peur. L’homme joua avec la lame d’un couteau, en la faisant glisser le long du cou de la fille qu’il devait tuer. Joyce frissonna. Elle n’osait plus bouger d’un millimètre, sous peine d’une fin précipitée.
« Je… essaya-t-elle de dire, en chuchotant.
– Chut ! Ne dis rien, je ne veux pas t’entendre ! Je dois t’anéantir. A tout prix.
Le coup final n’arriva pas, elle ne sentait plus la main douce de celui qui voulait la tuer calée derrière une de ses oreilles, ni la pointe du canif. Joyce releva le menton, et vit Morgor à terre, qui s’empoignait le bras, et bientôt son jumeau la lâcha précipitamment. La jeune fille tomba à la renverse, roula sur son épaule à vif, et se releva le plus rapidement qu’elle le pouvait.
Un autre garçon se trouvait là, dans l’allée, et se battait avec les deux monstres. Ils s’enfuirent, non sans blessures, mais Morgor fit volte-face afin de plonger son regard sombre dans les yeux de Joyce, et lui lança paisiblement :
« Ce n’est que le début. Nous te retrouverons. Je te retrouverai. Souviens-toi de moi. »
Ils détalèrent.
Merci d'avance pour tous vos avis qui m'aident à persévérer, m'améliorer et avancer dans ce projet qui, je l'espère, aboutira à un petit exemplaire dans ma biblio ;)
N'hésitez pas à me faire part des erreurs que vous trouverez, de n'importe quel genre :)
Dernière modification par Moonlight11 (26 Août 2016 22:14:49)