Premier écrit [Runaway]

 
  • grobichon

    Livraddictien débutant

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    #11 14 Août 2016 21:45:11

    je joins un livre comme lien, qui se compose comme corpus de textes écrits par l'auteur. Attention : émotions garanties ! 

    Edit BettieRose : lien supprimé, il est interdit de partager des livres en téléchargement sur le forum
  • Moonlight11

    Lecteur glouton

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    #12 14 Août 2016 22:10:37

    Voici la première partie du chapitre 2 !
    (je ne veux pas attendre de l'avoir fini, parce que ce sera trop à lire en un coup je pense. =)
    Si vous repérez des fautes, quelles qu'elles soient, indiquez-le-moi s'il vous plait ^^

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Chapitre 2

        Les fissures du trottoir défilaient devant ses yeux vert émeraude, ses pensées divaguaient. Une brèche, un songe pour ces parents qu’elle n’avait jamais connus. Une lézarde, une rêverie ; ressemblait-elle à sa mère ?
       Joyce jeta un bref coup d’œil à son reflet dans une vitrine. Des boucles brunes retombaient sur ses épaules, deux éclairs de jade, qui avaient la capacité de fusiller les gens autant que de pétiller de bonheur, placés au-dessus d’un petit nez aquilin et un bonnet de laine blanche juché sur la tête.
       Elle crut apercevoir l’ombre d’un regard vissé sur son dos dans la vitre du magasin de jouets. Sûrement que cette personne cherchait à observer un des anciens poupons usés qui emplissaient la boutique d’antiquité.
        Joyce reprit donc sa marche jusqu’à l’appartement de son grand-père, qui se situait en face de Central Park. Il était son tuteur légal depuis l’accident de voiture qui avait emporté ses parents, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé de quelques mois à peine.
        L’immense bâtiment se dressait déjà de toute sa hauteur, elle le voyait. Il ne lui restait plus que quelques rues à traverser.
        La jeune fille avançait à un rythme soutenu. Mis à part ses baskets crissant légèrement sur le béton, aucun bruit ne se faisait entendre. Elle se trouvait là, à ressentir la même solitude que lorsque les corbeaux l’avaient abandonnée. Bizarrement, ce chemin habituellement bondé était désert, mais Joyce avait toujours l’impression terriblement désagréable qu’on la fixait.
        « J’imagine parfaitement les virevoltants qui rouleraient au gré du vent, comme dans les films western… Il n’y a pas un chat au dehors. » songea-t-elle.
        Tout d’un coup, elle entendit du raffut, derrière elle, dans une petite ruelle où elle ne s’était encore jamais aventurée, comme la chute d’un objet métallique.
        Elle fit marche arrière, et écouta attentivement, peut-être quelqu’un avait-il besoin d’aide…
        Plus un bruit.
        Elle recula encore un peu jusqu’à arriver devant l’entrée de l’étroit et sombre passage. Il lui sembla que la nuit était tombée trop vite, en ce jour d’hiver. Les réverbères qui grésillaient illuminaient faiblement le long cul-de-sac obscur face auquel la jeune fille se tenait, le silence devint alarmant, inquiétant et ses pressentiments angoissants. Elle n’aimait pas cela. Mais alors pas du tout ! Et pourtant…
        Joyce Mills avait toujours eu une nature profondément curieuse, une envie irrépressible de fouiner partout. Alors, évidemment, elle s’avança lentement dans cet endroit lugubre, rempli de saletés.



    @grobichon Si l'on veut me faire part d'un texte personnel, merci de créer un topic spécial ou de m'envoyer un mp, ce serait gentil.

    Dernière modification par Moonlight11 (19 Août 2016 20:40:20)

  • Moonlight11

    Lecteur glouton

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    #13 14 Août 2016 22:18:06

    Caraboc a écrit

    Waaaa j'adore *-*
    Tu écris vraiment bien!! Pour un premier livre... Eh bah dit donc ... C'est incroyable!!
    Franchemnt c'est superbe! :)
    Tu m'as convaincu ^^


    C'est vrai ??!?? :tim::aouh:

  • Moonlight11

    Lecteur glouton

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    #14 14 Août 2016 22:22:15

    Caraboc a écrit
    Moonlight11 a écrit
    Caraboc a écrit

    Waaaa j'adore *-*
    Tu écris vraiment bien!! Pour un premier livre... Eh bah dit donc ... C'est incroyable!!
    Franchemnt c'est superbe! :)
    Tu m'as convaincu ^^


    C'est vrai ??!?? :tim::aouh:


    Pff bah non ... C'est évident! XD
    Bien sur que oui :pouceleve:


    C'est super gentil merciiiii !! *-* :bisous:

  • Invité

    Invité

    #15 15 Août 2016 18:27:53

    Hello, je me permets une petite intervention sur ton dernier texte. Elle vaut ce qu'elle vaut.

    J'ose suggérer (du moins si j'ai bien compris que les parents sont décédés) "Il était son tuteur légal depuis l’accident de voiture de qui avait emporté ses parents, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé de quelques mois à peine".

    "La jeune fille avançait à un rythme soutenu, ses baskets crissant légèrement sur le béton, aucun bruit ne se faisait entendre." 
    Rq : si aucun bruit ne se fait entendre, les baskets ne crissent pas. Si tu veux dire que c'est le seul bruit audible, peut-être est-il bon de couper la phrase et formuler ainsi, par exemple : "La jeune fille avançait à un rythme soutenu. Mis à part ses baskets crissant légèrement sur le béton, aucun bruit ne se faisait entendre."

    "face auquel la jeune fille se tenait". Le mot fille tout seul est un peu maladroit à mon sens.

    La formulation est bizarre, peut être à cause du temps employé : "Il lui sembla que la nuit fut était tombée trop vite, en ce jour d’hiver.
      Idem ici :  Joyce Mills a avait toujours eu une nature profondément curieuse

    Ici, je crois que incompressible n'est pas adapté "une envie incompressible irrépressible"

    Bref, à part ces quelques détails je trouve le texte très bien =D
  • Moonlight11

    Lecteur glouton

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    #16 15 Août 2016 19:59:20

    Coucou armoric !

    Merci beaucoup pour toutes ses petites corrections, c'est gentil !
    J'aime beaucoup "qui avait emporté", c'est une très bonne idée ! ^^
    La phrase avec les baskets qui crissaient me semblait périlleuse en effet :goutte:

    irrépressible était exactement le mot recherché qui n'a malheureusement pas été trouvé sur le moment-même XD, merci !
    Je ferai un peu plus attention aux temps que j'utilise dorénavant. (Il est vrai que je pars dans des délires parfois :tim:)

    Ma plus grande peur reste les répétitions, je n'aime vraiment pas (à part quand c'est recherché par l'auteur bien sûr ^^), et je crains d'en avoir de trop... Et les descriptions aussi, j'ai l'impression qu'elles ne sont pas assez développées... :lol:

    Merci encore, tout est noté ! ;)

    @BettieRose Merci pour la suppression du lien. :)

    Dernière modification par Moonlight11 (15 Août 2016 20:07:05)

  • Invité

    Invité

    #17 15 Août 2016 20:39:24

    Ah, le plaisir des délires d'écriture, au point d'avoir parfois mal aux doigts à force de taper sur son clavier durant des heures :D (oui, je dis bien des heures)

    Alors évidemment, dans cette fièvre de création, on ne fait pas attention à tout. ;)
  • Moonlight11

    Lecteur glouton

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    #18 19 Août 2016 20:41:15

    armoric a écrit

    Ah, le plaisir des délires d'écriture, au point d'avoir parfois mal aux doigts à force de taper sur son clavier durant des heures :D (oui, je dis bien des heures)

    Alors évidemment, dans cette fièvre de création, on ne fait pas attention à tout. ;)


    En effet, de petites erreurs se glissent malencontreusement ! :ohlecon:

  • Moonlight11

    Lecteur glouton

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    #19 26 Août 2016 21:52:59

    Bonjour !

    J'ai pris quelques décisions à propos de mon livre (ça fait bizarre de dire ça !! :emb:)
    Tout d'abord, j'ai décidé de le découper en plusieurs parties... Peut-être 3 ? :)
    Ensuite, j'ai fait un "plan" trèèèès brouillon avec ma meilleure amie (qui m'apporte beaucoup de soutient dans ce projet ^^ et m'aide un peu, en particulier au niveau des idées principales :) ) sur le gros de l'histoire. J'ai donc plus ou moins l'idée de tout le début (ce qui devrait tenir en 80-90 pages je dirai... Cela dépendra des développements, etc.) Donc je suis contente ^^

    J'ai également terminé le chapitre 2, je vous mets la version NON corrigée, et relue en surface (puisque vos avis de la base m'intéressent). En effet, c'est un peu déjà-vu, mais ne vous inquiétez pas, l'originalité viendra prochainement. ;)

    Ce que je vous avais déjà mis du chapitre 2 :

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    es fissures du trottoir défilaient devant ses yeux vert émeraude, ses pensées divaguaient. Une brèche, un songe pour ces parents qu’elle n’avait jamais connus. Une lézarde, une rêverie ; ressemblait-elle à sa mère ?
       Joyce jeta un bref coup d’œil à son reflet dans une vitrine. Des boucles brunes retombaient sur ses épaules, deux éclairs de jade, qui avaient la capacité de fusiller les gens autant que de pétiller de bonheur, placés au-dessus d’un petit nez aquilin et un bonnet de laine blanche juché sur la tête.
       Elle crut apercevoir l’ombre d’un regard vissé sur son dos dans la vitre du magasin de jouets. Sûrement que cette personne cherchait à observer un des anciens poupons usés qui emplissaient la boutique d’antiquité.
        Joyce reprit donc sa marche jusqu’à l’appartement de son grand-père, qui se situait en face de Central Park. Il était son tuteur légal depuis l’accident de voiture qui avait emporté ses parents, alors qu’elle n’était encore qu’un bébé de quelques mois à peine.
        L’immense bâtiment se dressait déjà de toute sa hauteur, elle le voyait. Il ne lui restait plus que quelques rues à traverser.
        La jeune fille avançait à un rythme soutenu. Aucun bruit ne se faisait entendre, mis à part ses baskets crissant sur le sol. Elle se trouvait là, à ressentir la même solitude que lorsque les corbeaux l’avaient abandonnée. Bizarrement, ce chemin habituellement bondé était désert, mais Joyce avait toujours l’impression terriblement désagréable qu’on la fixait.
        « J’imagine parfaitement les virevoltants qui rouleraient au gré du vent, comme dans les films western… Il n’y a pas un chat au dehors » songea-t-elle.
        Tout d’un coup, elle entendit du raffut, derrière elle, dans une petite ruelle où elle ne s’était encore jamais aventurée, comme la chute d’un objet métallique.
        Elle fit marche arrière, et écouta attentivement, peut-être quelqu’un avait-il besoin d’aide…
        Plus un bruit.
        Elle recula encore un peu jusqu’à arriver devant l’entrée de l’étroit et sombre passage. Il lui sembla que la nuit était tombée trop vite, en ce jour d’hiver. Les réverbères qui grésillaient illuminaient faiblement le long cul-de-sac obscur face auquel la jeune fille se tenait, le silence devint alarmant, inquiétant, et ses pressentiments angoissants. Elle n’aimait pas cela. Mais alors pas du tout ! Et pourtant…
        Joyce Mills avait toujours eu une nature profondément curieuse, une envie irrépressible de fouiner partout. Alors, évidemment, elle s’avança lentement dans cet endroit lugubre, rempli de saletés.



    La suite, et fin, du chapitre 2 (écrite ce matin) :
       

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Le ciel était empli de brouillard, une odeur âcre émanait des énormes bennes à ordures vertes – qu’il aurait bien fallu vider – tout en ce lieu était plus que repoussant. Joyce, qui avançait prudemment, se trouvait maintenant au milieu de la ruelle, et elle appelait doucement, timidement :
         « Il… Il y a quel…quelqu’un ? »
         Puis, après quelques minutes, elle s’énerva :
         « Ce n’est vraiment, mais alors vraiment, pas marrant ! Je me tire d’ici ! »
         Elle fit demi-tour, et se retrouva soudain collée violemment contre l’une des poubelles en acier. Un morceau de métal aiguisé lui rentra dans l’épaule droite tandis qu’elle criait, hurlait, s’époumonait en vain. Deux hommes lui faisaient face, ils étaient grands, élancés, rapides dans leurs gestes, et également affreusement sublimes. Bon, elle n’aurait pas dû y faire attention à ce moment-là, mais leur beauté sautait aux yeux. D’ailleurs, les leurs étaient en amandes, et d’un noir profond qui lui fit penser à un puit sans fond. On aurait juré que ces deux garçons étaient jumeaux.
         Deux des quatre mains puissantes qui retenaient Joyce lui tenaient la tête, et l’autre paire la soulevait à la hauteur du visage du premier garçon, la maintenant contre la surface glaciale. Le froid lui traversait ses vêtements. Elle se débattait en donnant des coups avec ses jambes et en mordant les doigts qui encerclaient ses joues.
         Pour toute réponse, elle reçut une gifle. Sa joue était en feu.
         « Tais-toi un peu… » ricana l’un des deux individus, celui qui venait de la frapper, en souriant.
         Il lui avait lâché la tête, mais Joyce ne pouvait s’enfuir, son acolyte la tenait de plus en plus fermement.
         « Lâchez-moi ! Qu’est-ce que je vous ai fait ? Et puis, qui êtes-vous ? Mais lâchez-moi, enfin ! s’égosilla la fille.
         – Je m’appelle Morgor. Et je veux te voir morte. C’est aussi simple que cela.
         Joyce paniquait, et continua à gigoter dans tous les sens. Morgor se rapprochait dangereusement d’elle, chaque pas qu’il faisait lui faisait l’effet d’une pique dans le cœur. Il glissa ses mains autour de son visage, et lui chuchota, les lèvres contre son oreille, qu’il avait attendu ce moment depuis très – trop – longtemps. D’un mouvement brusque, il lui fit baisser la tête, elle sentait son souffle chaud sur son front en sueur…  Elle ne sentait plus la douleur de sa joue, ainsi que de son épaule, elle avait peur. L’homme joua avec la lame d’un couteau, en la faisant glisser le long du cou de la fille qu’il devait tuer. Joyce frissonna. Elle n’osait plus bouger d’un millimètre, sous peine d’une fin précipitée.
         « Je… essaya-t-elle de dire, en chuchotant.
         – Chut ! Ne dis rien, je ne veux pas t’entendre ! Je dois t’anéantir. A tout prix.
         Le coup final n’arriva pas, elle ne sentait plus la main douce de celui qui voulait la tuer calée derrière une de ses oreilles, ni la pointe du canif. Joyce releva le menton, et vit Morgor à terre, qui s’empoignait le bras, et bientôt son jumeau la lâcha précipitamment. La jeune fille tomba à la renverse, roula sur son épaule à vif, et se releva le plus rapidement qu’elle le pouvait.
         Un autre garçon se trouvait là, dans l’allée, et se battait avec les deux monstres. Ils s’enfuirent, non sans blessures, mais Morgor fit volte-face afin de plonger son regard sombre dans les yeux de Joyce, et lui lança paisiblement :
         « Ce n’est que le début. Nous te retrouverons. Je te retrouverai. Souviens-toi de moi. »
         Ils détalèrent.



    Merci d'avance pour tous vos avis qui m'aident à persévérer, m'améliorer et avancer dans ce projet qui, je l'espère, aboutira à un petit exemplaire dans ma biblio ;)

    N'hésitez pas à me faire part des erreurs que vous trouverez, de n'importe quel genre :)

    Dernière modification par Moonlight11 (26 Août 2016 22:14:49)

  • Moonlight11

    Lecteur glouton

    Hors ligne

    #20 26 Août 2016 22:13:05

    ah oui ! merci ! j'avais mis quelque chose comme : "les deux autres mains" à la base et je n'ai pas supprimé le pluriel :angel: Merci Cara !!