#5 05 Septembre 2016 12:28:52
J'ai fini [Angor] qui était vraiment très bon.
C'est la quatrième tome qui met en scène les deux détectives Franck Sharko et Lucie Henebelle. Ca commence de façon très classique, comme une histoire de serial killer parmi tant d'autres, un thriller qui fait dans l' horrifique, avec un petit goût de déjà lu. J'ai lu les deux cents premières pages, bien accrochée parce que c'est bien fait mais en me disant: "ce passage là, on dirait Genesis de Karen Slaughter, cette histoire-là, c'est un peu la même chose que Créances de sang de Michaël Connelly, tiens maintenant ça ressemble au Silence des agneaux de Thomas Harris, puis aux Racines du Mal de Maurice Dantec... J'avais le sentiment d'un patchwork mêlant sur des courtes scènes successives plusieurs autres thrillers. Puis à un moment, le récit a complétement décollé, et à ce moment-là plus aucun doute pour moi : [Angor], c'est vraiment du Thilliez et du très bon Thilliez . L'auteur n'a pas perdu son inspiration, loin de là. Une histoire très bien faite, prenante, et assez effrayante car comme beaucoup de romans de Thilliez s'appuyant sur des pans très noirs d'une réalité historique et socio-politique.
Besoin d'un peu d'air frais et de gaîté après la noirceur étouffante de Thilliez. J'ai donc enchaîné avec Comment braquer une banque sans perdre son dentier?. J'ai dû lire une soixantaine de pages, et je trouve ce roman très sympa et agréable à lire. Je suis agréablement surprise en tout cas pour l'instant. C'est amusant, mais avec un humour à la fois cocasse et grinçant, sur la façon dont, au choix et selon notre humeur et le politiquement correct : les vieux, les seniors, les aînés, les anciens, les retraités, les personnes âgées.... barrez les mentions inutiles.... sont et considérés et traités dans notre société (même si le roman est suédois, ça peut s'appliquer à l'ensemble de la société occidentale). Cinq "vieux" qui ne supportent plus leur vie en maison de retraite - parce qu'on n'a quand même pas bossé toute sa vie pour se retrouver à manger des plats industriels sous vide infects, entre autres griefs (et on les comprend)- décident de se reconvertir en cambrioleurs...