[suivi lecture] marmeline

 
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #411 04 Janvier 2017 14:01:35

    Tiens je crois que j'ai ce réflexe aussi, surtout quand je croise certaines lettres difficiles et que le livre me fait envie : là je fonce :D

    Très bonne année à toi marmeline et bonne lecture !
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #412 04 Janvier 2017 19:02:58

    Merci My !
    Côté lecture, ça commence assez mal, j'ai déjà trop de boulot cette semaine pour pouvoir me plonger sérieusement dans un bouquin… "Heureusement", j'accompagnais ma fille à un rdv de toubib aujourd'hui, donc j'ai pu avancer dans mon livre du jour : Ma cousine Rachel, de Daphné du Maurier… Mais à ce rythme-là, il va me falloir des semaines pour le terminer !
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #413 18 Janvier 2017 09:06:11

    Pas folichon question lecture, ce mois de janvier…
    J'ai mis deux semaines à terminer l'Opération Napoléon d'Indridason que j'avais commencé juste après l'avoir reçu, pourtant il ne me restait qu'une quarantaine de pages à lire – celles qui donnent toutes les explications sur les événements qui ont conduit à la succession de morts dont le livre est parsemé. Pas de pitié pour les croissants, disait une autrefois célèbre émission de télé jeunesse ? Là, c'est "pas de pitié pour les gentils", les protagonistes tombent comme des mouches, sur fond de complot remontant à la Seconde guerre mondiale, une ficelle efficace mais pas franchement originale.
    Ça reste une lecture intéressante parce que ça se passe en Islande, avec un éclairage sur un aspect spécifique de la société islandaise, comme l'auteur aime à faire d'habitude : cette fois-ci, c'est aux relations avec les États-Unis qu'il s'attaque, puissance occupante d'un confetti de territoire islandais avec la base militaire de Keflavik, une situation plus ou moins bien vécue par les habitants – d'un côté, c'est une prospérité économique assurée, mais avec un sentiment d'exclusion et un ressenti de condescendance de la part de ces Américains qui se croient partout chez eux…
    Ça me rappelle un peu l'ambivalence qui existait dans la ville de Germersheim, en Allemagne, à l'époque où j'y ai fait mon année d'études Erasmus. Dans cette ville moyenne (environ 15000 habitants), la population locale devait coexister avec deux mille étudiants principalement étrangers – fac de langue délocalisée de l'université de Mayence oblige – et quelques centaines de militaires américains installés sur la base voisine. Une présence en creux, puisque les Américains ne sortaient pas beaucoup de leur territoire, contrairement aux étudiants qui envahissaient tous les cafés à la fin des cours, mais on sentait un mélange de satisfaction pour les ressources économiques qu'ils apportaient, de convoitise pour leurs privilèges étroitement gardés à la base, de fantasmes de la part de ceux qui n'y avaient jamais mis les pieds, et un peu aussi le sentiment d'occupation (même si chez les étudiants, c'était à mille lieues de nos préoccupations), qui s'estompait au rythme des baisses régulières d'effectifs.
    Un truc qui m'a interpellée, c'est que cette histoire a été traduite en français par David Fauquemberg "à partir de la version anglaise, à la demande de l'auteur". Je me demande quelle peut en être la raison, je suis curieuse…
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #414 23 Janvier 2017 16:12:27

    En octobre dernier, j'avais emprunté à la bibliothèque en ligne du Goethe-Institut Tambora und das Jahr ohne Sommer : wie ein Vulkan die Welt in die Krise stürtzte de Wolfgang Behringer. Une lecture au long cours, puisque j'avais pas réussi à le terminer après la 2e période de 2 semaines. J'en étais restée à 250 pages sur les 392 de cet essai détaillé sur les conséquences mondiales de l'éruption d'un volcan indonésien.
    J'ai donc remis ça en début d'année. Il s'en est fallu de peu que j'y arrive en une fois, mais je fais trop de trucs en même temps, donc j'ai dû le réemprunter encore ! Sauf qu'en fait, si j'avais persévéré l'autre soir au lieu d'éteindre quand mes yeux se fermaient tous seuls, je me serais rendu compte que l'épilogue était très court et qu'il ne me restait que 2 ou 3 pages à lire !!! À la fin il y a plusieurs dizaines de pages de notes, d'index, de références bibliographiques que j'ai survolées, en fait. C'est pour moi le gros inconvénient de la liseuse par rapport au livre papier : je ne me rends pas compte de ma progression dans la lecture, même si je vois le nombre de pages — qui est faussé de toute façon parce que je zoome pratiquement toujours pour que les caractères ne soient pas trop petits.

    L'histoire est parfois limite tirée par les cheveux, mais ça se tient dans l'ensemble, surtout la conclusion : le climat est un facteur important en politique, le plus imprévisible et le plus inévitable qui soit, celui qui fait écrouler tous les plans bâtis sur une comète ou une autre par nos chers dirigeants, celui qui fait émerger telle invention technologique parce que c'est le bon moment, celui qui décide du destin des peuples en fin de compte.
    Je m'attendais à un peu plus de volcanologie, un peu moins d'économie, mais c'est un éclairage très intéressant sur le XIXe siècle. J'aurais aussi aimé un point de vue un peu plus mondial. C'est un ouvrage très centré sur l'Europe et les États-Unis, même si l'auteur a pris la peine de parler (trop brièvement pour moi) de la situation en Russie, en Chine, en Afrique, en Australie, etc.
  • Mypianocanta

    Gardien du savoir

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    #415 23 Janvier 2017 18:58:03

    Et bien ! tu es persévérante dis donc… je ne sais pas si j'aurais continué dans ces conditions.
    Que vas-tu lire maintenant ?
  • marmeline

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    #416 25 Janvier 2017 17:50:57

    Il faut croire que ça se lisait bien, malgré la densité d'informations. :-)
    Maintenant j'hésite. J'ai toujours Ma cousine Rachel à terminer, et j'ai plein de livres qui m'appellent un peu partout dans la maison… Je vais bientôt retomber dans de la SF, je pense.
    En attendant, j'ai pris un petit ouvrage à la Onleihe, le titre est Le cyborg et le crocodile (en allemand) et c'est un essai sur l'omniprésence de la technique dans nos vies, et comment on peut éviter de se laisser submerger et « esclavagiser » (terme favori de mon fiston en ce moment, dès que je lui demande un service… 14 ans, le bel âge ! :D ) par les objets. Le sous-titre en est "Technik kann auch glücklich machen" (la technique peut aussi rendre heureux) : on verra bien !
    Il ne fait que 178 pages, donc je pense que je l'aurai vite lu. Le début est marrant, avec une réflexion sur le réveil-matin, premier objet qui détermine le déroulement de nos journées prises entre ce qu'on doit faire et ce qu'on veut faire…
  • Julie86

    Guide touristique des librairies

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    #417 26 Janvier 2017 09:33:08

    Je note cet essai. Il a l'air très intéressant! Je n'ai pas de liseuse mais je viens de voir que le format proposé était aussi lisible sur un téléphone ou une tablette, du coup j'essaierai de me pencher sur le catalogue très bientôt ;)
  • marmeline

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    #418 26 Janvier 2017 10:49:48

    Je trouve que cette bibliothèque numérique est très bien fournie, il y a aussi pas mal d'audiolivres. En fait, c'est un vrai traquenard, parce qu'à chaque fois que je me connecte dans l'idée d'emprunter un des ouvrages que j'ai marqués, j'en vois au moins 1 ou 2 autres qui m'intéressent.
    :sifflote:
  • marmeline

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    #419 01 Février 2017 11:24:33

    Pfff… Je n'arrive pas à lire en ce moment, trop de "distractions" entre le boulot, le tricot, les réunions etc. J'espère que ça va se calmer un peu en février, pour l'instant ça n'en prend pas le chemin avec un emploi du temps qui se remplit à vue d'œil !
  • marmeline

    Dompteur de pages

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    #420 02 Février 2017 18:21:56

    Bon, j'ai quand même réussi à finir Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier. J'avoue que les personnages m'ont parfois tapé sur le système, entre ce Philip immature aux idées bien de son époque sur les femmes et cette Rachel dépeinte comme une girouette, tantôt aimable tantôt pas. Le tout sur fond de non-communication, c'était un peu bizarre. La chute est particulièrement cruelle, je trouve.
    Mais bon, voilà enfin mon compteur ABC qui décolle avec cette première lecture, et la traductrice Denise Van Moppès va ouvrir mon ABC des traducteurs. Ouf.