Allez...
On y va...
Bon.
Et puis zut, on s'en fout, on le fait et puis on verra bien...
Voilà, à peu près (car je vous épargne quelques tergiversations encore plus incompréhensibles) comment j'ai décidé de débuter ce suivi lecture.
En plus il est bien ce livre.
On sait jamais.
Et puis en plus, même si ça intéresse pas le gens, ça reste un fil rouge pour moi.
C'est vrai que certaines impressions s'estompent si vite... (on en viendrait à douter de soi...)
Enfin, tout ça pour vous dire qu'actuellement, je suis en train d'achever
David Copperfield de Charles Dickens
J'ai le format poche aux éditions le livre de Poche
Voir iciQue dire? Beaucoup trop pour capter l'essentiel et bien peu pour en dresser un portrait fidèle.
Je savais déjà qu'avec Dickens, je ne prenais que peu de risques. J'avais déjà beaucoup aimé
Oliver Twist et
Les grandes espérances du même auteur.
Là j'en suis à déjà plus de 900 pages et je sais que je ne serais pas déçu.
Charles Dickens a deux talents.
Le premier, c'est de vous prendre la main pour vous amener à l'intérieur de son histoire.
Et c'est spécialement vrai dans ce roman où Charles Dickens utilise la première personne du singulier. Le narrateur nous raconte son histoire et parfois se laisse à nous faire goûter les évènements qui viennent sans jamais nous les dévoiler. Les personnages, le narrateur les aime, ce sont ses parents, ses amis, ses amours. Et quelle délectation de vibrer aux émotions de
David Copperfield tout au long du roman. Même lorsqu'il nous agace, même lorsqu'il nous déçoit.
Le second talent de Dickens, c'est de raconter des histoires tristes et douloureuses sans jamais verser dans le pathétique.
Il ne faut pas croire que Dickens ne décrit que des évènements terribles et que ses héros seraient des poupées de chiffons irrémédiablement destinés à chuter sans fin. Au contraire, dans
David Copperfield, combien de personnages sont positifs et bienveillants? Beaucoup. Heureusement pour nous et heureusement pour notre héros. Mais lorsque Dickens s'attache à nous décrire la bassesse et le ridicule de la société qu'il connaît, il n'hésite pas à rapporter son fidèle reflet dans toute sa cruauté. Et cruelle, elle peut l'être cette société, surtout pour des enfants.
Désolé, je m'égare.
Si je ne me trompe pas, je devrais avoir fini ce livre ce soir. J'y jetterai un dernier sourire, un léger au revoir, et puis comme tout lecteur, je prendrai mon baluchon, moins léger qu'avant, pour me diriger vers un autre livre, une nouvelle histoire, une nouvelle vie?