[suivi lecture] cachal_eau

 
  • honha

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    #141 09 Mars 2018 09:55:55

    Cachal_eau a écrit

    Bon, j'ai fini El ultimo lector de David Toscana. Très difficile pour moi de me prononcer sur ce livre. Je n'ai pas aimé, c'est un fait. Mais pas parce que la lecture était désagréable ou que l'histoire m'a énervé. Tout simplement parce qu'à aucun moment, je ne m'y suis intéressé. C'est terrible d'être devant un livre et d'avoir le même ressenti que lorsqu'on feuillette le catalogue d'un magasin de meuble. Oh, c'est intéressant ce dialogue qu'ils ont! Oh, je la verrais bien dans mon salon cette lampe!

    Alors oui, j'ai compris que Lucio, le personnage principal, s'est enfermé dans sa réalité fictionnelle depuis la mort de sa femme. Que la seule façon qu'il a trouvé de faire son deuil, c'est de partir à la recherche de sa femme dans les romans qu'il lit. Que lorsqu'un évènement survient, il tire de ses lectures le scénario qui correspondrait à la réalité. Oh, j'ai bien vu tout ça. N'empêche, j'ai aussi vu que la nouvelle commode s'était inspiré du modèle précédent et qu'elle coutait 50€ de plus. C'est cher la nouveauté.

    Je viens de me relire et je donne l'impression d'avoir détesté ce livre. Même pas! Les livres que j'ai détesté, je les ai donné à Lucio pour qu'ils soient bouffés par les cafards. C'est juste que l'histoire ne m'a jamais concerné et que je suis resté extérieur au récit pendant l'entier bouquin.


    Je dois dire que j'ai beaucoup aimé lire ton avis :D

  • Cachal_eau

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    #142 12 Mars 2018 10:29:49

    honha a écrit

    Je dois dire que j'ai beaucoup aimé lire ton avis :D


    Je me suis un peu lâché, c'est vrai. C'est mon côté mordant qui s'est emparé de moi. Je ne suis pas responsable. :P

    J'ai fini hier Silence de Shusaku Endo. J'avais prévu de faire un long compte rendu structuré sur ce livre et puis la flemme.
    Ce livre commence par le départ en 1638 de deux missionnaires portugais qui décident de se rendre au Japon alors que celui-ci a décidé l'expulsion des missionnaires en 1614 et alors qu'une politique de persécution des catholiques a été décidé par le pays depuis 1587, renforcé depuis la révolte de Shimabara de 1637. S'ils ont décidés de ce voyage, c'est pour retrouver le père Ferreira, leur mentor, qui ne donne plus signe de vie et dont la rumeur dit qu'il a apostasié. On suit plus particulièrement dans ce périple le père Sébastien Rodrigues.
    Le roman commence par un avant-propos qui résume la situation initiale du roman avant de continuer dans la première moitié avec le journal/lettres du père Rodrigues dans lequel, on retrouve tous ses doutes et ses témoignages par rapport aux exactions qu'il voit. La seconde partie, à partir du moment où le prêtre se fait arrêter, est écrit à la troisième personne. Le passage de l'un à l'autre ne se remarque presque pas. On finit avec deux chapitres finaux qui sont pour le premier, un carnet de bord d'un navire de commerce hollandais, et pour le second, le rapport d'enquête sur le déroulement des principaux évènements dans la vie de Rodrigues dans sa prison jusqu'à sa mort. Ce sont deux chapitres courts.
    Le roman s'empare du thème de la relation qu'entretienne les différents personnages avec la foi catholique dans un contexte de persécution et de terreur. C'est un thème cher à l'auteur, lui-même catholique et japonais, dont la foi s'est opposé à une certaine hostilité de ses contemporains japonais. Le titre Silence évoquant le silence de Dieu aux moments où ses fidèles souffrent.

    Je continue mes lectures avec Tout s'effondre de Chinua Achebe. J'ai le livre aux éditions babel.

  • Cachal_eau

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    #143 14 Mars 2018 20:58:27

    J'ai fini ce soir Tout s'effondre de Chinua Achebe. C'est un roman vraiment intéressant et qui marque mes premiers pas dans la littérature du continent africain. Le livre est séparé en trois parties. La première, qui fait plus de la moitié du livre, décrit les rites et les traditions d'un village africain du bas Niger en suivant Okonkwo comme personnage principal. La deuxième partie traite de l'arrivée des blancs et du premier contact. La troisième partie finit le roman avec l'effondrement des traditions anciennes écrasées par les blancs installés.
    Le livre n'épargne personne, ni la barbarie des rites africains, ni la barbarie des hommes venus dans un esprit de "civilisateurs". Du fait, on reste assez neutre dans le traitement de la question tout en donnant la place qu'elle mérite à ce que fut la tradition de la tribu des Ibo dans cette partie de l'Afrique. Je trouve d'ailleurs que la grandeur importante de la première partie est pleinement justifée.

    Je continue mes lectures avec Vol de nuit d'Antoine de Saint-Exupéry. J'ai déjà lu Le Petit Prince de cet auteur que j'avais aimé sans tomber dans l'admiration que cette oeuvre fait naître chez certain (je l'ai lu assez tard aussi, cela joue sûrement).
  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #144 21 Mars 2018 23:45:37

    J'ai un petit peu de retard dans mon suivi donc je passe vite fait ici pour faire un résumé.

    J'ai lu Vol de nuit d'Antoine de Saint-Exupery. Lecture agréable mais qui ne m'a pas transporté. Le personnage détestable de Rivière semble nécessiter une relecture mais j'ai bien peur que malgré tout les personnages de Saint-Exupéry manquent de profondeur.

    J'ai aussi lu René Leys de Victor Segalen. J'avais envie de découvrir l'auteur et de lire quelque chose en rapport avec la Chine. Je ne peux pas dire que j'ai été déçu par le livre mais je me suis perdu dans le récit, dans ses personnages, ses références, son histoire aussi. J'ai l'impression que certaines portes me sont restés fermées malgré la profusion de notes qui se trouvent à la fin de l'édition Folio classique.

    Je ne vais pas préciser ici mes prochaines lectures parce que je suis d'humeur changeante en ce moment. J'ai un livre jeunesse (Poppy Pym et la malédiction du Pharaon de Laura Wood) dont je suis à la moitié et qui sera probablement bientôt fini. Les trois premières pages de Pan de Knut Hamsun ne me donne pas envie de continuer et j'ai enfin décider de commencer Guerre et Paix de Tolstoï parce que je vais avoir un peu plus de temps de lecture dans les jours qui viennent.
  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #145 22 Mars 2018 12:38:54

    Bonjour Cachal_eau et merci de continuer à rendre compte de tes intéressantes lectures.

    J'ai aussi lu René Leys de Victor Segalen. J'avais envie de découvrir l'auteur et de lire quelque chose en rapport avec la Chine. Je ne peux pas dire que j'ai été déçu par le livre mais je me suis perdu dans le récit, dans ses personnages, ses références, son histoire aussi. J'ai l'impression que certaines portes me sont restés fermées malgré la profusion de notes qui se trouvent à la fin de l'édition Folio classique.


    Pierre Ryckmans alias Simon Leys - grand lecteur, bon écrivain et fin sinologue - devait son pseudonyme à ce roman. Il a écrit il y a quelques années un très beau papier au sujet de Segalen et de son rapport à la Chine : Victor Segalen, les tribulations d'un poète en Chine.

    Les trois premières pages de Pan de Knut Hamsun ne me donne pas envie de continuer


    Je tiens Hamsun en général en haute estime (et Pan en particulier) - me voici un peu déconcerté ! Quelle est la raison de cet abandon précipité ?

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #146 23 Mars 2018 13:36:25

    Mirmont a écrit

    Bonjour Cachal_eau et merci de continuer à rendre compte de tes intéressantes lectures.

    J'ai aussi lu René Leys de Victor Segalen. J'avais envie de découvrir l'auteur et de lire quelque chose en rapport avec la Chine. Je ne peux pas dire que j'ai été déçu par le livre mais je me suis perdu dans le récit, dans ses personnages, ses références, son histoire aussi. J'ai l'impression que certaines portes me sont restés fermées malgré la profusion de notes qui se trouvent à la fin de l'édition Folio classique.


    Pierre Ryckmans alias Simon Leys - grand lecteur, bon écrivain et fin sinologue - devait son pseudonyme à ce roman. Il a écrit il y a quelques années un très beau papier au sujet de Segalen et de son rapport à la Chine : Victor Segalen, les tribulations d'un poète en Chine.

    Les trois premières pages de Pan de Knut Hamsun ne me donne pas envie de continuer


    Je tiens Hamsun en général en haute estime (et Pan en particulier) - me voici un peu déconcerté ! Quelle est la raison de cet abandon précipité ?


    Merci beaucoup pour cette article qui m'a permis de reprendre le livre avec quelques pistes supplémentaires. Dire que le personnage de René Leys est l'histoire de l'échec du narrateur à pénétrer la Chine m'a un peu déssillé sur ce roman. J'ai trop voulu rattacher René Leys au sol et de ce fait j'ai eu la même attitude que Jarignoux, exécré par le narrateur. De ce fait, j'ai trop voulu rationaliser ses actions alors que tel n'est pas le propos.

    Sinon je retiens cette phrase de l'article qui cite Segalen:

    "Le renversement de l’Empire le navre et le désespère non qu’il ait entretenu des illusions sur le régime mandchou : sa corruption, son incurie et son obscurantisme n’étaient que trop évidents simplement « la sublime fiction de l’Empereur fils du Pur Souverain Ciel était trop admirable pour qu’on la laissât perdre... je hais les rebelles pour leurs attitudes apprises, leur humanitarisme, leurs lavures de vaisselles protestantes ; et surtout parce qu’ils contribuent à diminuer la différence entre la Chine et nous ; or vous savez que l’exotisme seul me tient à coeur ». "


    en lisant ça, je me dis quand même que Segalen aurait été bien plus heureux au sein de la mentalité japonaise que chinoise et qu'il s'est trompé de civilisation. Je me prononce que sur un ressenti mais je pense que le conservatisme japonais aurait plu à Segalen.


    En ce qui concerne Pan, je te rassure, ce n'est pas un abandon mais un report. Les trois premières pages étaient beaucoup trop dense et je n'étais pas dans l'humeur de lire cela pour l'instant. Il me fallait un récit plus linéaire et qui me demande moins de concentration. D'ailleurs, pour l'instant, Guerre et Paix fait parfaitement le job sur ces points là.

  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #147 23 Mars 2018 15:25:18

    Tu as raison de mettre en exergue cette citation de Segalen (que - je le signale au passage - je connais très peu), qui semble très emblématique de son rapport à l'altérité en général et à la Chine en particulier. Elle est pleine de panache et dénote d'un certain romantisme contre-révolutionnaire mais également d'un orientalisme un peu naïf ; elle démontre bien ce que Leys (le sinologue belge, pas le protagoniste du roman) essaie de mettre en valeur : Segalen ne cherchait pas une connaissance intime de la Chine qu'il jugeait impossible mais une confirmation de l'image exotique, incompréhensible, figée et archétypique qu'il avait de cette civilisation avant d'y mettre les pieds. C'est flagrant en ce qu'il apprend, par exemple, l'écriture classique mais peu la langue de l'époque ou qu'il se désinteresse du milieu culturel ou intellectuel chinois du temps. Or, pour connaître intimement une autre culture, une autre époque, une autre weltanschauung, il convient de se déprendre de ses propres pré-conceptions (du moins autant qu'il est possible). Il n'a pu qu'aboutir à un constat d'échec assez lucide : pour lui, la Chine est "close" et il s'en contente parfaitement.

    en lisant ça, je me dis quand même que Segalen aurait été bien plus heureux au sein de la mentalité japonaise que chinoise et qu'il s'est trompé de civilisation.


    Je ne sais pas : la Chine, à l'époque du séjour de Segalen était - malgré l'instabilité politique - bien plus marquée par le traditionalisme (tout particulièrement dans les régions visitées en premier lieu, à savoir le sud-ouest du pays) que ne l'était alors le Japon où la Restauration de Meiji avait déjà en bonne partie transformé le pays - il aurait sans doute détesté ce processus d'imitation des occidentaux, de développement de l'industrie, des techniques modernes, et de disparition des dernières survivances féodales du Japon.

    En ce qui concerne Pan, je te rassure, ce n'est pas un abandon mais un report. Les trois premières pages étaient beaucoup trop dense et je n'étais pas dans l'humeur de lire cela pour l'instant. Il me fallait un récit plus linéaire et qui me demande moins de concentration.


    J'ai mal interprété ta phrase, je comprends mieux !

    Belles lectures et bonne fin de semaine.

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #148 03 Avril 2018 16:19:47

    Mirmont a écrit

    en lisant ça, je me dis quand même que Segalen aurait été bien plus heureux au sein de la mentalité japonaise que chinoise et qu'il s'est trompé de civilisation.


    Je ne sais pas : la Chine, à l'époque du séjour de Segalen était - malgré l'instabilité politique - bien plus marquée par le traditionalisme (tout particulièrement dans les régions visitées en premier lieu, à savoir le sud-ouest du pays) que ne l'était alors le Japon où la Restauration de Meiji avait déjà en bonne partie transformé le pays - il aurait sans doute détesté ce processus d'imitation des occidentaux, de développement de l'industrie, des techniques modernes, et de disparition des dernières survivances féodales du Japon.


    C'est vrai que je suis trop resté sur ma lecture de Shusaku Endo et sa description du début de l'ère Edo. Entre 1630 et 1920, de l'eau a coulé sous les ponts et l'attitude du Japon a changé.

    Bon j'ai perdu un peu de régularité en ce moment dans mes lectures et la grève de la SNCF ne va rien arranger. Bien plus difficile de bouquiner lorsqu'on conduit.

    Je vais revenir sur mes dernières lectures.

    D'abord Appelle-moi par ton nom d'André Aciman. Une semaine après avoir vu le film Call me by your name, pour lequel je suis ressorti enthousiaste, je me suis décidé à acheter le livre correspondant. Je n'ai pas été déçu. Et surtout pas déçu d'avoir vu le film avant de lire le livre. L'Italie, Le désir, L'amour, La fascination pour le monde intellectuel. 4 beaux thèmes. Je serais incapable de dire ce que j'aurais pensé du livre si je n'avais pas vu le film. Il n'a en tout cas en rien atténué mon adoration du film. Le terme convient. Il y a quelque chose d'irrationnel dans l'adoration, ou plutôt quelque chose d'au delà de la raison. Bref, j'ai adoré.

    Ensuite dans un registre tout à fait différent, j'ai lu Poppy Pym et la malédiction du pharaon de Laura Wood. C'est typiquement le genre de lecture jeunesse que je prends lorsque je suis en panne de lecture. Positif et facile à lire. Les méchants son bien méchants. Et les gentils sont bien fantasques. Cela n'a pas beaucoup de prétention et ça se laisse lire. Après, j'ai été un peu freiné par le manque d'originalité et le peu de profondeur des personnages et de l'intrigue. Par contre, j'ai bien adhéré à tout le côté humour et loufoque de la famille adoptive de Poppy Pym.

    Ce qui est bien avec ce genre de lecture rebond, c'est que ça a parfaitement fonctionné pour me motiver à commencer Guerre et Paix de Tolstoï. J'ai fini le premier quart du second livre.

    Dernière modification par Cachal_eau (03 Avril 2018 16:31:03)

  • Cachal_eau

    Espoir de la lecture

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    #149 26 Avril 2018 18:17:43

    J'ai enfin fini les 50 dernières pages de Guerre et Paix de Léon Tolstoï et je viens enfin mettre à jour mon suivi lecture. Je ne m'étais pas rendu compte, lorsque j'ai fais le bilan, que j'avais lu autant d'autres livres en même temps que ce roman. On va donc faire dans l'ordre.

    Quelques minutes après minuit de Patrick Ness est un roman jeunesse qui traite des thèmes du deuil et de la maladie. C'est un peu généraliste de présenter ce roman de cette manière mais je n'ai pas envie de révéler des choses qui me semblent plus agréable de découvrir par soi-même. Les messages véhiculés par le livre me semblent justes et émouvants. Le petit garçon héros est convaincant et les personnages secondaires aussi. Une vraie bonne découverte mais par contre je ne sais pas quel sadique fait lire ça à son gamin (ça doit être dans la stratégie du "Vas-y pleures, tu pisseras moins).

    Des amants de Daniel Arsand est agréable à lire mais ne se retient pas. Le style choisi par l'auteur, avec des chapitres très courts, tenant parfois à un seul paragraphe, dans un sentiment toujours aérien, qui ne se raccroche que très peu au corporel, nous fait survoler l'histoire de manière fluide et agréable mais nous empêche de prendre possession de l'histoire et de s'en souvenir. J'ai un autre Arsand dans ma bibliothèques, plus long. Je verrais ce qu'il en est.

    La mort à Venise de Thomas Mann constitue ma première lecture de cet auteur majeur du XXème siècle. Et j'en suis venu à cette conclusion: je n'aime pas mais il faut que j'en lise plus. Cela m'a semblé un livre lourd à lire, avec un personnage qui tourne autour de son nombril et dont la vision de l'artiste me semble bourgeoise et pompeuse. J'ai un peu lu la biographie de Mann sur wiki et je ne suis pas sûr d'être fan du personnage. Pourtant, il y a une profondeur et une construction du roman, un style assez intéressant, qui me donne envie d'en connaître plus. Je vais donc sûrement lire un de ses livres majeurs mais j'hésite entre Les Buddenbrook ou La montagne magique.

    De beaux jours à venir de Megan Kruse est un livre qui ne s'inscrit pas dans les grands livres de la littérature et dont l'intérêt se résume à son histoire d'une famille d'un milieu très modeste brisée par la violence conjugale. On suit dans ce livre les points de vue de la mère (Amy), du fils aîné (Jackson) et de la fille cadette (Lydia) avec une narration qui se permet des projections dans le passé pour Amy afin de raconter la rencontre avec le père. Il me semble que l'auteur a dû recueillir des témoignages de femmes battues et de leurs histoires pour en extraire cette histoire qui n'a que cet intérêt de "témoignage" de la misère sociale. Lydia est finalement le personnage le plus intéressant littérairement parlant. La seconde moitié est pour autant plus plaisante à lire alors qu'on rentre dans un aspect psychologique un peu mieux fait qu'auparavant.

    Et enfin, Guerre et Paix de Léon Tosltoï. Cette fresque historique qui va de 1805 à 1812 raconte l'affrontement des troupes russes avec l'armée de Napoléon (la bataille d'Austerlitz et de la Molkova (Borodino pour les russes) constituant les deux grandes batailles longuement décrites dans le roman). Dans tous ces évènements, on suit le destin des familles Rostov, Bolkonski et Bezhoukov qui constituent un ensemble assez représentatif de l'aristocratie russe de l'époque. C'est un roman passionnant pour ceux intéressés par l'histoire ou pour la Russie (en tout cas du côté de la classe riche). Le deuxième tome part sur la conception de l'histoire de Tolstoï (les cinquantes dernières pages de l'épilogue constituant d'ailleurs un essai de Tolstoï sur le sujet).
    Ce n'était pas ma première rencontre avec Tolstoï car j'ai déjà lu Anna Karénine et plusieurs autres courts romans. Je reconnais qu'il a un style agréable à lire mais qui ne m'enthousiasme pas plus que ça et si toutes ses réflexions sont riches d'enseignement, j'essaie de prendre du recul car je ne les partage que rarement. Tolstoï n'est donc pas un auteur de coeur mais je continuerais à le lire indubitablement.
  • honha

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    #150 26 Avril 2018 18:58:32

    Guerre et paix est vraiment un livre que j'aimerais lire (parmi les autres que j'aimerais lire :D). Ta dernière remarque est intéressante : avoir indubitablement envie de lire un livre d'un auteur qui n'est pas un auteur coup de cœur.

    Dernière modification par honha (26 Avril 2018 18:59:06)