[Suivi Lecture] Mirmont

 
  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #161 09 Mars 2018 16:09:03

    Ma connaissance en ce domaine est tout à fait imparfaite et incomplète (et un peu rouillée, pour tout dire), mais je veux bien essayer de te donner quelques pistes qui me paraissent fiables :

    - Il y a quatre (ou cinq, en fonction des versions) grands livres qui sont considérés comme des classiques incontournables de la littérature chinoise, ce sont les "Quatre livres extraordinaires" - je crois bien qu'ils sont tous disponible dans la collection de la Pléiade ;
    - Cette Anthologie de la poésie chinoise classique est très bien faite, peu chère et le choix des textes semble faire consensus (mais il est possible que celle que tu as acquise est tout aussi bien, je ne la connais pas) ;
    - Si tu veux des éléments contextuels sur la civilisation/pensée chinoise, les travaux et livres des grands sinologues français que sont Marcel Granet, Jacques Gernet (hélas décédé il y a quelques jours) et Anne Cheng font autorité en la matière (et sont facilement disponibles pour la plupart) ;
    - Enfin, je te conseille d'aller voir la collection des Belles Lettres intitulée bibliothèque chinoise (justement co-dirigée par Anne Cheng) - poésie, "philosophie", théâtre, histoire classique : ce sont tous de grands classiques chinois très bien édités.

    Bonne journée également hakewka !
  • hakewka

    Livraddictien débutant

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    #162 10 Mars 2018 11:24:51

    Un tout grand merci Mirmont ! Je vais regarder ça :)
  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #163 18 Mars 2018 10:41:29

    Trois derniers livres lus...

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    Apprendre à finir de Laurent Mauvigner (2000) - Monologue intérieur au rythme effréné d'une femme qui, devant gérer la convalescence post-accidentelle de son mari, se pose des questions sur son couple dysfonctionnel. Entre doutes et espoir, auto-aveuglement et sur-lucidité, elle comble par le flot de ses pensées affolées le mutisme insupportable de son époux. Un point positif tout d'abord : le style sied parfaitement à l'état mental de la narratrice - longues phrases précipitées, rythme haletant et images enchâssées conviennent parfaitement à ce monologue épouvanté et délié. Mis à part ce travail intéressant sur la forme, j'ai été déçu par ce court récit : vocabulaire très limité, pensées par clichés (est-ce volontaire, du fait du milieu social que l'on devine modeste ? Ce serait un bien triste réductionnisme sociologique), psychologie plate et superficielle, trame de fond sans grand intérêt. Une lecture somme toute bien médiocre, malgré la réflexion stylistique non dénuée de pertinence. 8/20.

    Deux petites remarques additionnelles :

    Les Éditions de Minuit ont semble-t-il cédé à cette mode, qu'heureusement je ne subis guère par ailleurs, consistant à reproduire sur la quatrième de couverture des extraits de critiques dithyrambiques (et par ailleurs dénuées de tout intérêt). Comme si le lecteur ne pouvait pas se faire sa propre opinion, comme s'il fallait inscrire la publicité sur le corps même de l'objet-livre - c'est tout à fait détestable.

    Même si mon expérience avec Mauvigner (et ma timide reprise de contact avec la production contemporaine) a été peu concluante, j'insisterai. Je remercie Souffledevent pour son conseil - ce fut tout de même une découverte intéressante. L'avis de Souffledevent sur Apprendre à finir (plus élogieux et plus intéressant que le mien, il connait beaucoup mieux cet auteur) est disponible ici.

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    Rome, 1630 d'Yves Bonnefoy (1970 pour la première édition). Grand poète et esthète accompli, Bonnefoy était également un érudit hors pair dès qu'il évoquait l'art, son histoire et ses conditions de production. Ce Rome, 1630 le montre parfaitement : il y évoque sa passion pour Le Bernin, Poussin, Lorrain ou Carrache de manière fine, élégante et rigoureusement renseignée (l'abondante bibliographie et l'appareil de notes en attestent). Le lieu et la période sont passionnants : débuts encore peu affirmés du baroque, nouvelles conceptions théologiques et scientifiques (Contre-Réforme, concile de Trente, place de l'Homme dans l'univers suite aux travaux de Copernic, Kepler et Galilée), nouvelles pratiques artistiques, cosmopolitisme de ces florentins, bolonais, espagnols, français et flamands dans cette capitale de l'art européen qu'était alors Rome. C'est passionnant - mes connaissances en histoire de l'art étant faibles, je me suis plus intéressé à l'évocation des idées et à la "sociologie" du champ artistique d'alors et - par-dessus tout - à la belle langue de Bonnefoy. Mon édition est accompagnée de nombreuses illustrations, hélas très mal reproduites (mais Google Images prend parfaitement le relai pour admirer les centaines d'oeuvres évoquées). Une bonne lecture. 13/20.

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    (Désolé pour la photographie : trouvé à Emmaüs, le livre est quelque peu abîmé et je n'ai pas trouvé d'illustration "propre" sur internet)

    La littérature autrichienne de Jean Gyory (1977). J'ai une grande passion pour les petits livres de la collection Que sais-je ? - Simples, accessibles, sans prétention, déblayant généralement de manière claire, concise et relativement exhaustive les contours d'un thème donné en fournissant des indications pour creuser plus avant : ces petits guides sont très pratiques et celui-ci ne fait pas exception. Gyory connaissait parfaitement son sujet et évoque de manière didactique et passionnée une bonne partie de la très riche littérature autrichienne moderne (l'une de mes littératures préférées, sans doute - même si j'en suis loin d'en avoir fait le tour) de Grillparzer à Bernhard en passant Kraus ou Musil, les auteurs sont très rapidement (5 pages pour Kafka, le plus longuement traité, mais quelques lignes seulement pour la plupart des auteurs abordés) mais pertinemment évoqués. Une centaine d'écrivains (et de philosophes) cités, dont une bonne dizaine que ce livre m'a donné envie de découvrir et que j'aborderai d'ici quelques temps - il a donc parfaitement rempli son rôle. 13/20.

    Rien d'inintéressant mais pas de lectures renversantes ou particulièrement stimulantes (Bonnefoy mis à part, peut-être), donc : je me console avec la fantaisie et l'humour de Gogol, hautement appréciables ! Cela comble un peu la sensation de vide d'après-Proust.

    Dernière modification par Mirmont (18 Mars 2018 10:51:47)

  • LiqueurAmère

    Apprenti Lecteur

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    #164 18 Mars 2018 12:16:10

    J'attendais avec impatience ton retour sur Apprendre à finir car ta note m'avait fort surpris.
    Je ne vais pas défendre ce livre bec et ongles, mais j'aimerais juste apporter quelques précisions sur cette histoire de réductionnisme sociologique et de clichés. On ne peut pas le savoir en lisant un seul livre de Laurent Mauvignier (surtout Apprendre à finir qui n'est constitué que du monologue d'un personnage, ce qui est assez rare dans son œuvre où d'habitude les monologues s'entrecroisent), mais tous ses personnages parlent, ou plutôt pensent avec le même niveau de langue. Une seule et même parlure pour tous, en quelque sorte, quel que soit leur milieu social. S'il y a une dimension socio-politique dans l’œuvre de Laurent Mauvignier, celle ci ne se situe donc pas vraiment dans un réalisme psychosociologique, je dirais, mais dans une poétique de la relation (et même, une éthique) qui met en tension le rapport entre l'individu et le collectif. D'où l'usage du cliché comme paradoxe, qui fait que les personnages sont au moins autant pensés qu'ils ne pensent. Le cliché, c'est l'autre en moi qui pense quand j'essaie de me penser, et c'est pourtant moi qui pense mal quand j'essaie de penser l'autre. Ce qui pose problème, en somme, c'est bien le langage, qui est à la fois le seul moyen de comprendre et la cause de l'incompréhension (en cela Mauvignier s'inscrit dans l'héritage des éditions de Minuit). La force de ses textes, je trouve, c'est de mettre en péril l'unité du souffrant par le discours même de sa souffrance, et de rejouer ainsi sans cesse un rapport critique de l'intime avec le monde et avec autrui.
    Je m'arrête là. Je ne sais pas si c'est très clair mais ça me semblait intéressant à dire. Je te remercie d'ailleurs d'avoir renvoyé à ma critique du bouquin, et de ne pas m'en vouloir pour ce conseil qui visiblement t'a déçu.
  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #165 18 Mars 2018 13:05:11

    Souffledevent, merci pour ton éclairage concernant l'oeuvre de Mauvignier. La question de l'idiolecte m'a effectivement interpellée : le vocabulaire restreint et certaines tournures faciles (ex. "l'Intermarché" qui revient plusieurs fois) semblaient trahir une volonté de "parler populaire" un peu maladroite et effectivement "clichesque" (mais cohérente avec le milieu social du couple qu'il dépeint). J'ai trouvé cela quelque peu caricatural (j'ai essayé d'ailleurs de savoir de quel milieu social Mauvignier lui-même était issu, sans trouver - si tu as la réponse...). Du coup, je m'étonne plus encore de son usage peu importe le milieu décrit.

    Le cliché, c'est l'autre en moi qui pense quand j'essaie de me penser, et c'est pourtant moi qui pense mal quand j'essaie de penser l'autre. Ce qui pose problème, en somme, c'est bien le langage, qui est à la fois le seul moyen de comprendre et la cause de l'incompréhension (en cela Mauvignier s'inscrit dans l'héritage des éditions de Minuit).


    Intéressant, cela répond un peu à mon étonnement. Lourd héritage et grande lignée effectivement (aussi bien pour Minuit que pour cette perspective). L'incommunicabilité, l'incompréhension, l'impossibilité d'objectifier cette situation par une pensée claire et cohérente (effectivement impossible avec ce langage et ce processus de pensée) est en effet bien retranscrit dans ce petit texte. Il faut d'ailleurs finalement une parole simple, des mots simples d'enfant décrivant une situation objective pour que la narratrice in fine puisse sortir de sa subjectivité verbeuse, de son autotélisme maladif (il n'y a pas d'interlocuteur, elle est seule, l'époux est enfermé dans son mutisme) et radicalement "apprendre à finir" en se déprenant du mari (comme il semble à la fin, même si celle-ci peut paraître ambiguë). "Mais je ne dirai rien" : la logorrhée n'est plus, c'est fini ?

    Bon, je n'ai pas le sentiment d'être clair non plus.

    Je te remercie d'ailleurs d'avoir renvoyé à ma critique du bouquin, et de ne pas m'en vouloir pour ce conseil qui visiblement t'a déçu.


    Non, le conseil n'était en rien décevant ! Je suis extrêmement curieux : il est toujours intéressant de sortir un peu de sa zone de confort et de découvrir ce que d'autres lecteurs apprécient. Et puis, pour moi qui lit peu de contemporains (du moins en ce qui concerne la littérature pure), c'était une petite escapade légère et bienvenue - même si je n'ai guère été emballé (mais cela, tu n'y est pour rien !).

    Tout autre chose pour ceux qui ont une minute à perdre : sept petites questions pour savoir quel auteur russe vous êtes (questions hélas un peu trop transparentes !) - c'est par ici. Sans surprise, je suis Dostoïevski (si seulement...) !

  • LiqueurAmère

    Apprenti Lecteur

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    #166 19 Mars 2018 15:14:57

    Alors, je n'ai rien trouvé sur les parents de Mauvignier, mais, avec toutes les précautions nécessaires à ce genre d'hypothèses, le début de son parcours scolaire correspondrait bien à un niveau social moyen, voire modeste : né à Tours en 1967, il passe son enfance à Descartes, en Touraine, avec ses parents, ses deux frères et ses deux sœurs. Après une année au Lycée professionnel de Descartes et une première année de BEP comptabilité, il entre, en 1984, à l’école des Beaux-Arts de Tours d’où il ressort diplômé en 1991 (DNSEP). S’ensuivent plusieurs années passées à l’université : deux ans de Lettres modernes à Tours, deux ans de Maîtrise d’arts plastiques à Paris 8, puis une année de CAPES par correspondance. C'est en 1997 qu'il décide de se consacrer uniquement à l’écriture.

    Bon, je n'ai pas le sentiment d'être clair non plus.


    Si si, c'est très clair. Le tire, Apprendre à finir, s'offre à des lectures multiples et très intéressantes. Il peut être aussi mis en relation avec l'un de ses derniers livres, Continuer, qui lui-même renvoie à la fin de L'Innommable de Beckett : "il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer, il faut dire des mots, tant qu’il y en a, il faut les dire, jusqu’à ce qu’ils me trouvent, jusqu’à ce qu’ils me disent, étrange peine, étrange faute, il faut continuer, c’est peut-être déjà fait, ils m’ont peut-être déjà dit, ils m’ont peut-être porté jusqu’au seuil de mon histoire, devant la porte qui s’ouvre sur mon histoire, ça m’étonnerait, si elle s’ouvre, ça va être moi, ça va être le silence, là où je suis, je ne sais pas, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer."

    Sinon, j'ai fait le test des auteurs russes, et je suis Alexandre Pouchkine. Mais comme je n'y connais quasiment rien en littérature russe, ça me fait une belle jambe ! :-)

  • Mirmont

    A la découverte des livres

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    #167 19 Mars 2018 17:25:18

    Merci pour ces éléments biographiques : la sociologie n'est que peu prédictive, mais très raisonnablement on peut en effet imaginer un milieu social relativement modeste (j'exclus donc la thèse du mépris/méconnaissance de classe qui m'a un vaguement effleuré l'esprit). Continuer m'intrigue quelque peu (mais je crois que tu me l'avais déconseillé) pour une raison toute simple : il se passe au Kirghizistan si j'en juge par ce passage télévisé. Cette courte vidéo est intéressante d'ailleurs - l'échange entre Tesson (que j'aime bien, même si ce n'est pas un grand écrivain) qui explique qu'il ne peut écrire que ce qu'il a éprouvé dans sa chair et Mauvignier qui préfère imaginer un monde de sa chambre, avec Makine en arbitre des élégances. Cette opposition est un topos de la conception de la littérature, mais je suis plutôt du côté de Mauvignier ici - je remarque que les écrivains que je préfère et que j'admire le plus sont souvent des casaniers et/ou des imaginatifs/spéculatifs, qui n'ont guère besoin de connaître, d'avoir l'expérience pratique d'un monde/d'un évènement/d'un personnage pour le décrire/l'inventer/le reconstituer y compris dans sa profondeur (mais cela nécessite une intelligence et un talent fous).
  • LiqueurAmère

    Apprenti Lecteur

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    #168 19 Mars 2018 19:58:46

    Oui, non, pour l'avoir beaucoup lu et écouté, je ne crois pas non plus que l'on puisse dire qu'il fait preuve d'un mépris ou d'une méconnaissance de classe. C'est même à mon avis une chose à laquelle il fait extrêmement attention, et si tensions de classes il y a, je crois que c'est toujours au niveau et selon le point de vue des personnages (la forme du monologue tend d'ailleurs à effacer complètement la voix auctoriale). Tout comme les clichés : Mauvignier est ultra attentif aux mots qu'il utilise, et est le premier à dénoncer les formes de discours trop galvaudées, les images trop figées (par exemple). Mais cela n'empêche pas que ses personnages soient épris de clichés et de représentations erronées ; c'est même ce qui fait l'une des tensions principales de son œuvre : comment retrouver, retisser du lien quand la seule chose que l'on a pour soi dans cette entreprise - le langage - ne peut jamais totalement nommer ce qui nous a déliés, quand l'on ne peut jamais complètement se défaire de ce qui malheureusement pense avant nous ce qui est vécu dans notre corps comme la singularité irréductible d'une blessure ?

    Je me rappelle avoir été assez agacé en voyant pour la première fois ce passage de La Grande Librairie, parce je trouvais que Sylvain Tesson ramenait toujours la conversation sur les pérégrinations russophiles de Makine et lui-même. Après revisionnage, cela va mieux. Bien sûr, le débat est intéressant, et témoigne de deux énergies différentes, que je respecte tout autant. Comme toi, celle de Mauvignier me parle toutefois plus. 

    Concernant Continuer, c'est clairement le roman de Mauvignier que j'aime le moins. Je pourrais essayer de donner des arguments "objectifs" (style dégradé, émergence dans le roman d'une forme de bien-pensance malvenue et surtout peu subtile, personnages pour le coup assez clichés mais dans le mauvais sens du terme), mais peut-être cela vient-il de ce que j'y retrouve beaucoup moins ce que j'aime dans ses premiers romans, à savoir l'omniprésence de la forme du monologue intérieur, l'accent mis sur l'intime (c'est la première fois que Mauvignier investit à ce point le romanesque : dans Continuer on n'est pas loin du roman d'aventures), etc.
    Mais sachant après tout que j'aime énormément Apprendre à finir (juste après Loin d'eux et Dans la foule) et que toi non, peut-être aimerais-tu Continuer ? A toi de voir. =)
  • Mirmont

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    #169 20 Mars 2018 14:37:08

    Merci encore pour tous ces éclaircissements sur son travail. J'ai bien perçu cette obsession des apories du langage et la difficulté de circonscrire par celui-ci une douleur (ici, la déréliction d'un couple, la peur de la solitude, de l'effondrement d'un monde intime) - seulement, je l'ai trouvé médiocrement mené et assez pauvre sur le fond et sur la forme, mais ce n'est que mon avis.

    Ce que tu en dis ne me donne guère envie de lire Continuer - je l'apprécierai probablement moins encore qu' Apprendre à finir. Loin d'eux pourrait être mon prochain (et dernier ?) essai avec cet auteur. Monologues, pensées, thématique du suicide : sur le papier, tout pour me plaire. S'il ne me convainc pas à l'image de ma première lecture, j'arrêterai ici avec Mauvignier - ce dont il se remettra sans trop de mal, j'imagine - dans le cas contraire, je serais ravi de réviser mon jugement sans doute établi un peu trop hâtivement.

    (Tiens, je ne sais pas si tu l'as vu, ce n'est pas encore mon cas : il a donné voici quelques semaines une conférence au Collège de France en parallèle au cours de Compagnon - cela dénote une place plutôt avantageuse et un certain prestige dans le champ littéraire français !)

    Sinon, j'ai fait le test des auteurs russes, et je suis Alexandre Pouchkine. Mais comme je n'y connais quasiment rien en littérature russe, ça me fait une belle jambe !


    Tu est bien tombé : c'est le plus grand !

  • Mirmont

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    #170 20 Mars 2018 18:14:54

    En parlant de Pouchkine - deux petits liens qui intéresseront sans doute les amateurs de littérature russe :

    - La bibliothèque russe et slave regroupe un nombre considérable de très bons textes de (pour beaucoup d'entre eux) grands écrivains russes (en PDF, .doc ou epub) en libre accès intégral : c'est une véritable mine, si vous n'êtes pas allergiques à la lecture sur ordinateur/tablette/smartphone ! ;
    - Pour ceux qui n'ont pas vu le lien : la livraddictienne Lotte a écrit un très bon compte-rendu d'une discussion qui s'est tenue en marge du Salon du livre de Paris, vous y rencontrerez notamment deux auteurs russes récents qui valent surement le découverte : Evgueni Vodolazkine et Iouri Bouïda.