#80 01 Novembre 2020 18:50:15
Je pense qu'il faut d'abord identifier ce qui nous empêche de lire, si c'est 40H de travail et un bébé, c'est difficile d'y remédier. Si on identifie des activités chronophages et non obligatoires/inutiles (télé en mode zapping, réseaux sociaux, évidemment chacun juge pour soi ce qui est inutile, dans le sens où pour 1H dépensée, cela ne procure pas autant de plaisir qu'1H de lecture). Dans ce cas, on peut les réduire facilement et mettre ce temps gagné à profit pour de la lecture.
Ayant un enfant, il y a des périodes où je trouvais tout de même du temps le matin/dans les transports qui m'emmenait au travail... mais le soir, même en essayant de composer intelligemment, je me couchais tôt pour lire et zzz... 2 pages lus avant que le sommeil ne m'emporte. Je ne sais pas s'il y a grand chose à faire contre cela. ^^ Il y a aussi des périodes où mentalement ça n'allait pas et j'avais besoin de loisirs "plus faciles". Même en arrêtant certaines choses, la concentration ne venait toujours pas et la lecture était parasitée par les problèmes. Des fois, des amis qui envient mon temps de lecture me disent qu'ils n'ont pas le temps alors qu'ils pourraient le trouver en étant pragmatique, mais je soupçonne que leurs vies perso (travail éreintant voire aliénant, enfant(s), voire des deuils, des maladies, le chômage, des dettes etc.) ne leur laisse tout simplement pas la disponibilité mentale. Dans leur cas, dire "je n'ai pas le temps" revient à dire "je n'ai pas la disponibilité mentale".
On en parle peu car on voit le temps comme des secondes, des minutes, des heures, mais plus que trouver le temps, il faut trouver du temps de qualité où il est possible de mettre de côté toute charge mentale pour s'immerger dans un bon bouquin. (paradoxalement, c'est une échappatoire et ceux qui parviennent à fuir un quotidien difficile via les livres sont également nombreux. J'ai connu les deux états d'ailleurs.^^)