#242 14 Juin 2018 17:22:07
Ah
Fringe... Une série bien tordue où tu ne comprends pas grand chose :D (C'est le même producteur que
Lost, ceci explique cela :D). Sincèrement je la regarderais de nouveau bien car je ne me souviens pas du toute de la fin.
Déjà ce qu'il faut savoir c'est qu'il faut éviter de manger devant. Je le faisais et au bout de 2 minutes, je le regrettais chaque fois :lol:
A part ça, je suis MEGA fan des deux personnages principaux (y compris des acteurs :heart:). Après, l'histoire, ça part un peu dans tous les sens ^^ (Comme souvent, t'as l'impression qu'ils ne savaient pas où ils allaient au tout début). Mais y a vraiment des retournements de situation intéressants !
C'est une série à découvrir :) Je suis prête à la revoir +/- en même temps que toi comme ça on pourrait en parler :D
Coucou tout le monde,
J'ai avancé dans
La servante écarlate. Je trouve que le livre a un certain côté addictif :lol: On veut savoir la suite vite vite :D
Sinon, le scénario est quand même bien malsain, lol. Et on a l'impression qu'elle a pris tout ce qui pouvait arriver de pire chaque fois ^^ Parfois je me disais "bon elle abuse un peu dans le mélodrame" :D
Je reviendrai vite vous en parler, c'est certain.
Entre temps, j'ai lu
Antigone de Jean Anouilh. Je suis pas une adepte des pièces de théâtre à l'écrit, mais une de temps en temps ça va. Ca se lit vite et c'était intéressant : débat entre une fille qui veut se rebeller pour suivre ses convictions et un roi qui se doit de maintenir ses ordres pour se faire respecter et garder sa légitimité de souverain.
J'ai beaucoup aimé certaines répliques du roi Créon (même si je n'apprécie pas ce qu'il a fait ^^). Même si je trouve qu'Antigone a raison d'avoir des convictions et de se battre pour, elle le fait d'une manière que j'ai trouvée un peu gamine et insupportable.
Voilà une de mes répliques préférées, une métaphore sur son devoir de roi et sa vision d' "unité":
Mais, bon Dieu! Essaie de comprendre une minute, toi aussi, petite idiote! J'ai bien essayé de te comprendre, moi. Il faut pourtant qu’il y en ait qui disent oui. Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. Cela prend l'eau de toutes parts, c’est plein de crimes, de bêtise, de misère… Et le gouvernail est là qui ballotte. L'équipage ne veut plus rien faire, il ne pense qu'à piller la cale et les officiers sont déjà en train de se construire un petit radeau confortable, rien que pour eux, avec toute la provision d'eau douce, pour tirer au moins leurs os de là. Et le mât craque, et le vent siffle, et les voiles vont se déchirer, et toutes ces brutes vont crever toutes ensemble, parce qu'elles ne pensent qu'à leur peau, à leur précieuse peau et à leurs petites affaires. Crois-tu, alors, qu’on a le temps de faire le raffiné, de savoir sil faut dire «oui» ou «non», de se demander sil ne faudra pas payer trop cher un jour, et si on pourra encore être un homme après? On prend le bout de bois, on redresse devant la montagne d'eau, on gueule un ordre et on tire dans le tas, sur le premier qui s'avance. Dans le tas! Cela n'a pas de nom. C’est comme la vague qui vient de s'abattre sur le pont devant vous; le vent qui vous gifle, et la chose qui tombe devant le groupe n'a pas de nom. C’était peut-être celui qui t'avait donné du feu en souriant la veille. Il n'a plus de nom. Et toi non plus tu n’as plus de nom, cramponné à la barre. Il n’y a plus que le bateau qui ait un nom et la tempête. Est-ce que tu le comprends, cela?
Dernière modification par angebleu34 (14 Juin 2018 17:26:42)