#573 10 Juin 2018 14:32:59
Coucou tout le monde !
Depuis la dernière fois, j'ai terminé le premier tome de La tribu de Celtill, et comme j'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre, j'ai aussitôt emprunté les deux tomes suivants à la BU et commencé le tome 2 La malédiction du sanglier. Le mystère s'épaissit autour de Celtill, ses pouvoirs mystérieux et les secrets de sa famille, et les pages défilent toutes seules (l'humour du texte aidant, naturellement.)
Entre temps, pour un nouvel item éphémère de la Coupe des Quatre Maisons, j'ai également lu Washington Square de Henry James, qui sans cela aurait probablement moisi un bon moment dans ma PAL... ce qui aurait été un tort, car j'ai vraiment adoré cette lecture. J'avais oublié à quel point j'appréciais la plume de Henry James, son ironie et sa manière de faire le portrait de personnages vivants et complexes. Le résumé du roman est très vite fait : à New York dans les années 1850, un père tente d'empêcher sa fille d'épouser un coureur de dot en menaçant de la déshériter, mais tout au long des 180 pages du roman, on voit tous les personnages se dévoiler petit à petit, leur caractère évoluer et se transformer, notamment Catherine qui nous apparaît au début comme une fille un peu simplette et totalement soumise à son père et qui, au fil des pages, s'affirme de plus en plus pour finir par s'émanciper de son influence, sans pour autant trahir sa nature profondément douce et loyale. Le docteur Sloper lui-même est un personnage à plusieurs facettes, à la fois d'une cruauté sans nom et qui pourtant, malgré le peu d'estime qu'il a pour sa fille, veut avant tout la protéger (ces belles intentions noircies, malgré tout, par le fait qu'il aime avant tout avoir raison.) Enfin, Morris, le fameux coureur de dot, reste un personnage assez gris tout au long du roman. Malgré son but avoué de mettre la main sur la fortune de Catherine, on ne peut s'empêcher de se demander s'il n'a pas tout de même des sentiments pour elle.
Bref, c'est un roman qui se lit tout seul, notamment pour la plume de Henry James, qui peint tous ces personnages sans complaisance et avec beaucoup de réalisme.