et bien voilà... toujours pas sommeil... alors autant venir ici maintenant
(parce que moins de temps demain... enfin, toute à l’heure ^^)@
Beckygirly, oui les 3 BD’s de
Le mal de Py & André Houot sont pour le challenge
Un mot, des titres. Tous les deux mois, l’organisatrice du défi (
Azilis) pioche un autre mot parmi nos suggestions et nous piochons ensuite dans notre PAL des titres dans lesquels se trouve le mot de la session. Tous les livres sont permis... manga’s y compris ;)
@
My &
MJ,
terriblement
magnifique =D
J’ai entamé le 2e tome dont la couverture (bleu !) est plutôt « magnifiquement terrible » :diablo:
<image>Mais comme je voulais aussi terminer le challenge demi-ABC RP/Thriller, j’ai relu cet après-midi un (petit) policier-roman noir qui m’a tout autant plu/amusé que la première fois que je l’avais lu, il y a quelques années. Le voici :
<image> avec mon
avis :
Ce petit roman (également adapté en BD) et qui en 2011 a reçu le Grand Prix du roman noir français du Cercle Rouge à Beaune, est une pastiche des romans noirs américains.
Cet après-midi du 24 décembre, la petite ville enneigée de Durham dans le Maine s'apprête à fêter les 100 ans de Betty Holmes, ancienne institutrice.
Ça fait 41 ans que Betty traîne dans l'hospice.
Une quarantaine d'années que Betty, qui dispose encore de "toute sa tête", tourmentée par ses souvenirs dans sa solitude... ne parle plus ! Devenue mutique depuis ce drame survenu pendant l'été 1958.
Alors à la veille de Noël, devant le gâteau aux cent bougies, Betty décide de se mettre à table (il sera plus juste de dire "d'arroser la table" ^^, scène mémorable que j'ai lu plusieurs fois !)... et de faire une confession surprenante au lieutenant de police à la retraite, John Markham.
Autour ces deux protagonistes se meuvent une multitude de personnages secondaires (sympathiques ou non) qui n'ont pas grand chose à voir avec l'intrigue, mais qui permettent de nous immerger dans l'atmosphère de ce village plus préoccupé par les préparatifs de Noël que par le sort d'une ancienne figure locale au seuil de la mort... Et on plonge dès lors, avec le sourire aux lèvres, dans une critique sociale agrémentée de clins d'oeil, de boutades et de quelques gauloiseries. (*)
L'auteur suisse nous amène dans cette histoire, entre émouvante et déjantée, par un intrigue délibérément mince (l'objectif n'étant pas de nous "vendre" du suspense) à un hommage ! L'estime pour un écrivain américain célèbre, connu pour ses romans et nouvelles tortueux et "diaboliques" et à cause de qui le malheur est arrivé !
Pauvre Betty... en compagnie de qui, j'ai passé un excellent après-midi.
(*) Citation :
« Lauren interrompit sa fellation, leva son visage vers James Sullivan :
-- Dis, mon chou, tu ne trouves pas que les chapitres de cette histoire deviennent de plus en plus courts ?
Le regard voilé par le plaisir, il soupira :
-- Je suppose que c'est une question de rythme...
-- Mais on est des personnages secondaires ? À quoi bon mentionner que je te taille une pipe ?
-- J'en sais rien, continue, poupée. »Sur ce, je vais quand même essayer de piquer une sieste pré-aurorale en compagnie d’un autre polar
(à lire pour un autre challenge ^^, mais qui va peut-être traîner un peu). C’est celui-ci :
<image>Bon café ! (ou thé) ;) pour celles qui, bientôt, vont se lever.