#515 07 Décembre 2018 16:15:32
Oùlà! Mes plus grosses déceptions?
J'en vois 5 au totale (pour l'instant), procédons dans l'ordre chronologique :
- La petite fille qui aimait Tom Gordon de Stephen King
La première et elle fut de taille! Etant jeune ado, j'avais avalé des King sur des King depuis que je l'avais découvert et j'étais toujours satisfait! Et puis est arrivé ce livre... Dieu que je me suis ennuyé! Il ne se absolument passe rien dans le livre! Et jusqu'à bout, j'ai espéré en me disant il va forcément il y avoir un gros truc que va arriver à la fin! Et on finit avec un bête pet de mouche... J'ai fini en me disant tout ça pour ça? J'ai compris que tous les King n'était pas bon et il a un peu perdu de son superbe de mon esprit à ce moment-là. C'est encore à l'heure actuelle le seul King que je conseille vivement d'éviter pour ne pas perdre son temps!
- Maudit karma, tome 1 de David Safier
Qu'est-ce que j'en avais entendu parler de ce livre! Très drôle, original, attachant... J'en passe et des meilleurs... Ce livre m'a appris une chose : se méfier des livres dont qui "trop" de succès, se méfier de livres dont on dit "trop" de bien. Parce qu'est-ce que je me suis emmerder! J'ai compris dés le premier chapitre que ça passerai pas, j’exécrais l'héroïne imbuvable mais surtout clichée et je voyais les tentatives d'humour mais je trouvais ça d'un plat... Donc attachant? Même au bout du livre : non. Drôle? Encore moins. Original? Parce ça parle de karma? Non. Et il est dans le top 50 des livres humoristiques de LA... Tant mieux si cette lecture vous a plu mais là moi non j'ai pas pu... Je comprends pas cet engouement... Et j'ai bien cru que ce serait pareil avec Joyeux suicide et bonne année ! de Sophie de Villenoisy mais il a au moins le mérite de m'avoir faire rire à certains moment. Donc je l'ai comprends ce genre de littérature n'est pas pour moi.
- Eloge de la faiblesse de Alexandre Jollien
Traînant dans le rayon philosophie, je tombe sur ce livre dont le titre m'accroche car si le livre va réellement dans ce sens, ça pouvait être très intéressant.
Au final : Titre pompeux et inapproprié pour une bête autobiographie. Eloge de la faiblesse? Je n'ai lu là qu'une plainte sur les rencontres et les événements de la vie. Trop Calimero pour moi. Ah oui, et ça c'est de la philosophie? Pourquoi parce qu'on y a mis Socrate comme pseudo-interlocuteur? Non mais cette blague!
Alors oui j'ai lu la préface et je sais comment il l'explique tout ça mais ça n'empêche pas qu'il y ait hypocrisie sur la marchandise, manque de recule et de modestie.
- Alice au pays des merveilles, Alice à travers le miroir de Lewis Carroll
Alors là gros dossier... Le Disney c'était déjà pas mon truc mais je me disais que le livre ne pouvais qu'être mieux! Et tout le monde en dit le plus grand bien : C'est ma faute je en me suis pas assez méfié (et c'est pas la dernière fois)! Et je pourrais résumer les deux volume en un seul mot : non. Car non, définitivement non, en ce qui me concerne Alice au pays des merveilles (les 2 tomes) est pour moi est largement surévalué... Oui c'est un conte, je sais, mais quand rien n'importe sur rien, que rien n'a de cause sur rien ou presque... Quel est l'intérêt de raconter une histoire? Même un conte/une histoire d'enfant suis toujours un minimum de "logique", contient un minimum d'éléments "structurés" mais ce livre est une immense foire où tout pourrait encore être mélanger que ça ne changerait absolument rien à l'histoire/à l'héroïne. Elle n'apprend rien elle est identique dans le premier et le second tome (où pourtant elle a "vécu" les "aventures" du premier tome). Mais rien n'a d'importance, on s'en moque puisque c'est le pays des merveilles! Alors simplement : Non.
Et le dernier en date :
- Le parfum de Patrick Süskind
Et j'ai remis le couvert, je ne me suis pas assez méfier...
Qu'est-ce que je me suis ennuyer!!! Je me suis surpris à sauter une page de tant à autre et à me rendre compte que ça ne change rien, au moins ça donnait l'illusion d'avancer un peu. Il se dégage de la forme de l'écrit une (bien trop forte) impression de passivité m'a fortement gênée tout au long du livre et m'a empêché de me sentir réellement immerger... Puisque rien ne nous est accessible puisque ce cher J-B Grenouille nous est complètement hermétique... Pas de réflexion, pas de ressenti, pas d'émotion. J'ai eu l'impression de suivre les aventures d'un bout de bois mort flottant à la surface d'un lac (pas un cours d'eau, un lac). Tout est écrit comme s'il avait mangé une pomme... La façon de gérer le temps est mauvaise car on s'attarde sur des sujet et à l'inverse, il suffisait de claquer des doigts et pour le personnage tue 24 en à peine 3 pages! Magie! Et que dire de cette fin? De ces accumulations de faits clownesques!? Du Deus Ex Machina ridicule? De cette ultime fin idiote au possible? Ca valait bien la peine d'aller jusqu'au bout!
Je résumerai tout cela par le premier mot qui m'est venu le livre à peine clos : Grotesque!