#537 07 Février 2019 09:57:17
Hello ! Comment allez-vous ?
J'ai donc terminé My absolute darling, de Gabriel Tallent et je vais essayer d'exprimer mon ressenti.
Ça ne va pas être facile parce que je ne sais pas encore très bien ce que je ressens. C'est pratique.
Du coup, c'est effectivement particulier, un peu dans la même veine malsaine que Débâcle et La Vraie vie, si vous les avez lus.
L'histoire est celle de Turtle, une jeune fille de 14 ans qui vit avec son père dans une maison minimaliste, sans confort et remplie d'outils et de fusils. Dès le premier chapitre, on sait plus ou moins à quoi s'attendre quand on assiste aux exercices de tirs de Turtle. Genre, hum, ça n'amènera rien de bon tout ça. Très vite, on s'aperçoit que la relation entre le père et sa fille n'est pas "normale", elle est même totalement malsaine et tordue comme jamais. On sait alors qu'on n'échappera pas à des scènes dures, violentes et décrites de manière très crue. Le père, je l'ai détesté du début à la fin. Turtle, je l'ai adorée. Difficile de ne pas ressentir d'empathie envers ce personnage qui essaie tant bien que mal de se sortir de sa situation. Tout au long du roman et presque jusque à la toute fin, on se demande si elle va rester coincée dans cette relation ou si elle va réussir à s'en libérer.
Est-ce que j'ai aimé ce bouquin ? Beeeeh, j'en sais rien en fait. C'est pour ça que je ne l'ai pas noté, je n'y arrive pas. J'ai aimé l'atmosphère bien maîtrisée, cette écriture crue et tranchante, j'ai aimé le personnage de Turtle. Mais je n'arrive pas à comprendre l'utilité de certaines scènes qui sont franchement insoutenables. (Ne lisez pas ce qui suit si vous compter le lire un jour !)
Spoiler (Cliquez pour afficher)
Particulièrement les chapitres ou on a l'une des scènes de viol de Turtle, le passage où elle tire dans le doigt de Cayenne, puis celui où elle doit couper l'os et elles se suivent de très près ces scènes et j'ai vraiment du laisser le livre de côté un moment avant de le reprendre.
Voilà voilà, lecture difficile dont je ressors un poil mitigée.
A présent, je lis
Malpertuis, de Jean Ray, un genre totalement différent et c'est très bien comme ça. J'en suis à la moitié et pour le moment j'aime bien mais sans plus. Et je sais pourquoi ce titre me rappelait quelque chose ! C'est le nom de la demeure de Renart dans
Le roman de Renart ! Hin hin !
Bonnes lectures à vous ! :)