[La tresse - Avril 2019] - Personnages et intrigue

Toute les trois sont touchantes mais j'ai vraiment une grande préférence pour Smita à se battre pour sa fille et de cette pauvreté, cette misère.

Pour Guila et Sarah leurs vies est difficiles aussi mais ce sont des choses que l'on peut nous même, vivant en France pouvons connaître, la faillite d'une entreprise et le cancer qui aujourd'hui n'est plus vraiment un tabou, vu que c'est de plus en plus "courant", au vu de mon entourage personnel, je parle surtout et je pense pour d'autres familles.

Au niveau intrigue, j'ai bien aimé le fait que toute les trois ont un lien et que l'on sache Qu 'à la fin même si sur le coup je m' attendais àun peu  plus sur le destin de smita et Sarah mais avec du recul ça passe.

Smita m'a vraiment happée, mais c'est aussi le côté culturel qui a aidé.

Giulia m'a beaucoup moins intéressée. Des difficultés comme ça, j'y ai droit tous les jours en consultation donc pour moi c'était clairement du déjà vu, même si j'ai été touchée par son rapport à son père.

Pour Sarah, je ne partage pas du tout le point de vue de certaines d'entre vous. Pour moi, il s'agit d'une femme forte et courageuse qui a tout donné pour monter dans sa carrière et surtout être validée dans un monde d'hommes, quitte à sacrifier sa vie personnelle.

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Et alors qu'elle voyait enfin l'aboutissement de temps d'années de labeur et de sacrifices, elle se voit coupée dans son élan et dans ses efforts par quelque chose qu'elle ne peut pas contrôler. Elle m'a beaucoup touchée.
Et je ne trouve pas ça trop rapide, il a fallu qu'elle se fasse clairement rejeter  et qu'elle passe par pas mal de phases avant d'arriver devant cette perruque. Un déclic devant une nouvelle image, c'est loin d'être peu crédible et pour voir ces patientes, je peux même vous dire que c'est plus que réaliste. C'est aussi ce qu'il se passe lors d'une reconstruction mammaire etc, on ne mesure pas parfois toute l'importance de l'image dans ces cas-là...

*Tiens, on parle de La tresse ici*

Je me retrouve pas mal dans la vision de Vibrations Littéraires c'est à dire que Giulia m'a un peu moins touchée que les autres, même si j'ai eu du mal à saisir pourquoi.

Smita est touchante pour des raisons évidentes, et j'en ai appris aussi sur son monde.

Pour ce qui est de Sarah qui au final se mène la vie impossible pendant des années pour prouver qu'elle est pas "juste une bonne femme" au point de cacher carrément toute sa vie privée pour justifier sa place, je me suis sentie plutôt proche d'elle. D'ailleurs je pense pas qu'elle ait choppé son problème de santé par hasard, c'est très symptomatique du point ou elle s'est poussée. Moi je suis dans le domaine de l'ingénierie, et il m'est déjà arrivé de me faire mettre gentiment sur la touche, parce que les messieurs "savent mieux faire cela". Cela : diverses matières plus scientifiques, genre math, et surtout travail sur machines (alors qu'une fois que j'ai réussi à chopper quelqu'un pour me montrer, je m'en sors pareil). Du coup, on se sent parfois tenté de faire "Le bonhomme", et obligé de sans cesse faire ses preuves.
C'est un panneau dans lequel Sarah est complètement tombée, avec une force probablement équivalente aux exigences de son poste et à sa fierté combinée.

Que leurs axes à toutes les trois soient fermés ou non, pour moi c'est une histoire qui termine bien. Elles se sont toutes les trois mises en mouvement, Giulia a même gagné sa bataille. Peut-être que les deux autres perdront la leur, ou peut-être pas, mais c'est la simple mise en mouvement qui bouleverse le monde à plus grande échelle et porte l'évolution de la société mondiale. J'ai trouvé que ce bouquin était bourré d'espoir au final.