[Suivi de Lecture] Mange-Nuages

 
  • Taevinn

    Collectionneur de pages

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    #111 23 Avril 2020 20:34:52

    Bah c'est ça en fait. J'avoue que j'ai vraiment du mal à comprendre les arguments positif envers ce livre. Je sais chacun ses goûts mais j'ai tiqué tellement de fois. Surtout en lisant des avis après ou justement on nous sort que Feyre est une femme forte (on a lu le même livre ?). Et beaucoup d'autres sujets très très problématiques que je n'aurais pas le courage de dire que cest glorifier mais du moins je n'ai pas eu l'impression que c'était pour dénoncer.. enfin bref.
    En tout cas La mécanique du coeur est incroyable jespere que tu apprécie !
  • Grimhilde

    Serial lecteur

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    #112 25 Avril 2020 22:12:35

    Hello par ici !
    J'ai grave envie de découvrir T'as vu le plan un de ces quatre ! C'est bien (ou tu l'as pas encore trop touché/laissé de côté pour plus tard, les calendes grecques pourquoi pas...)
    Bonne lecture, tu as un beau programme !
  • Aealo

    Lecteur fou

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    #113 26 Avril 2020 12:55:22

    C'est vrai que j'ai aussi La Mécanique du Coeur et je l'ai aussi pour tenter au moins une fois Mathias Malzieu, depuis le temps que j'en entends parlé (et rarement en mal). Je serai très curieux de lire ton avis dessus. ;)
    Circé est par contre dans ma WL et j'en ai tellement entendu parlé aussi que je guetterai ta lecture!
    Je compte lire assez prochainement (amis du Français bonsoir!:cool:) lire Le discours aussi! Selon le moment où tu le liras, qui sait? ;)
    En amateur du Fossoyeur de la qualité de ce qu'il fait, j'attendrais impatiemment que tu aies lu T'as vu le Plan ? mais vu le gars, je ne suis pas vraiment inquiet. ^^

    Du coup, très curieux de pas mal de choses en effet! Hâte de te lire! :-)

    Dernière modification par Aealo (26 Avril 2020 12:55:40)

  • Miyuki_

    Gastronome littéraire

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    #114 26 Avril 2020 13:08:06

    Hey ! Comme Aelo, j'ai très envie de découvrir le livre du fossoyeur. J'adore ce qu'il fait et je suis certaine que son livre va me plaire. Personnellement, j'ai adoré La mécanique du cœur. C'est un des plus beaux romans de Mathias Malzieu et de manière moins objective, c'est de mes auteurs préférés.

  • Mange-Nuages

    Guide touristique des librairies

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    #115 04 Mai 2020 16:34:43

    Heeeeeey people of the internet !

    J'avance doucement sur T'as Vu Le Plan ?, c'est pas vraiment le genre de livre qu'on peut descendre d'une traite donc je le ménage un peu, mais je pense l'avoir terminé d'ici ma prochaine intervention sur ce suivi (spoiler : pour le moment c'est un succès). Mais aujourd'hui, pour la plus grande joie d'au moins trois d'entre vous, je vais parler de La Mécanique du Cœur.
    Et je vous vois déjà sortir les fourches et les torches, parce que c'était un expérience mitigée.

    <image>

    Bon, un peu de racontage de vie contexte : on est en 2006.
    J'ai quinze ans et j'emprunte Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, de Mathias Malzieu, avec circonspection. On m'a bassiné avec ce livre, surtout que tu te rends compte, c'est le chanteur de Dionysos, sauf que comme j'aime pas le groupe, à mes yeux c'est pas un argument de vente. Sans grande surprise, je passe totalement à côté du livre : je m'ennuie en le lisant, il y a trop de phrases qui n'ont pas d'autre but que de faire sonner les mots au détriment du sens. Et si je peux pas piffrer la poésie de Paul Eluard, c'est pas pour bouffer son équivalent romanesque. Pour moi, Mathias Malzieu c'est terminé.

    On est en 2020 et je me dis que bon, quand même, rester sur un a-priori qui date de plus de quatorze ans (aïe), c'est con, d'autant qu'il a sorti d'autres livres qui ont rencontré leur petit succès, et que mes goûts se sont à la fois élargis et affirmés depuis le lycée... Et ça tombe bien parce que j'ai trouvé La Mécanique du Coeur dans un énième Emmaüs ou vide-grenier auquel j'accompagne ma bien-aimée génitrice, duo d'aventurières à la chasse au livre intéressant entre ce soixantième exemplaire de Twilight ou l'intégrale des romans de Danielle Steele.



    On suit l'histoire de Jack, né dans le dernier quart du du XIX° siècle, lors de la nuit la plus froide du monde, d'une jeune fille qui n'en veut pas et le laisse à la garde de la vieille rebouteuse chargée d'accoucher les prostituées et de soigner les parias d'Edimbourg. Comme son coeur est congelé, le Dr. Madeleine lui greffe une horloge mécanique pour stimuler son organe creux, et tout le reste n'est que l'histoire d'un garçon handicapé qui tente de trouver l'amour de sa (jeune) vie alors même qu'une émotion forte (colère, amour, douleur) peut, comme Madeleine ne cesse de le répéter, lui occasionner de grands dommages, voire le tuer.


    L'histoire en elle-même n'est pas un monument d'originalité : on se retrouve dans la très moderne situation où le paria et la brute de service se battent pour le cœur d'une belle ingénue, mais le concept de cœur mécanique me plaisait beaucoup, et pas que pour son étrange adéquation avec une autre histoire de machine amoureuse dont je ne me lasse jamais. N'importe quelle personne ayant plus de capacités émotionnelles qu'une cuiller à café (*œillade appuyée vers les roux de l'assistance*) peut comprendre l'image qu'incarne ce cœur-horloge, un organe fragile, capable de se briser au moindre choc. Ce que Malzieu veut raconter, c'est plus qu'une histoire d'amour, c'est les mémoires de deux personnes qui ont payé le prix fort pour obtenir ce qu'elles désirent : être aimées telles qu'elles sont, ou telles qu'elles croient être. Parce que nous nous percevons rarement tels que nous sommes, n'est-ce pas. Bref ce livre parle d'amour : le ressentir, s'en protéger, ne plus le craindre. C'est un thème universel, qui n'aura pas de mal à toucher un lecteur sensible, qui éveillera en lui les échos d'un souvenir lointain, de ce jour où on aurait aimé ne plus avoir de cœur, ne plus ressentir, plutôt que de souffrir à ce point.

    Les choses se gâtent déjà un peu plus quand on en vient au style.

    Le style m'a plu, dire le contraire aurait été étonnant. Il y a de très jolies phrases, j'en ai noté quelques unes dans mon carnet de citations, et j'accepte de reconnaître à l'auteur sa plus grande qualité : un style très poétique, et qui réussit à délivrer des punchlines lyriques fort plaisantes. S'il a trouvé de belles images pour décrire Édimbourg, hélas lorsqu'il s'agit de la France ou l'Espagne, Malzieu ne s'embarrasse plus de l'élémentaire travail d'écriture pour nous donner une idée des décors dans lesquels on évolue, et c'est un des principaux problèmes de son écriture : elle est inconsistante. On sent qu'il a des tableaux très précis dans la tête, des tableaux qu'il a du mal à relier les uns aux autres, et ça se ressent sur le rythme du livre.



    Avant de connaître le goût des fraises au sucre, on n'en demande pas tous les jours.


    Ici les fraises sont trop mûres et le sucre trop généreusement dispensé : j'en retiens une sensation d’écœurement sur le long terme.

    <image>

    Malzieu semble avoir eu du mal à choisir le ton de son conte : on voit le livre osciller entre plusieurs ambiances sans jamais réussir à trouver l'équilibre qui fait que ça marche. Tantôt à la limite de l'horrifique avec une scène chelou dans un train en compagnie de Jack l’éventreur, tantôt baignant dans la fable humoristique avant de repartir vers le conte pour adulte, ce constant va-et-vient rend l'impression globale un peu confuse. J'ai été perturbée par les points anachroniques qui m'ont fait sortir de l'histoire : on est en 1874 mais les prostituées portent des talons aiguille et des robes à imprimés d'animaux, ou encore Jack nous dit que lors de sa naissance, il découvre "Madeleine les bras levés comme si elle venait de réussir un penalty en finale de coupe du monde". Soit quarante-neuf ans d'avance sur l'invention du concept de Coupe du Monde. Plein de choses auraient plu au cliché d'ado fan de Burton que j'ai été : laboratoires pleins de petites fioles mystérieuses, cirque du XIX° siècle, train fantôme dont la déco est faite de crânes volés dans les catacombes... C'est peut-être pour ça que je vois plein de "si vous êtes fan de Burton, ce livre est pour vous!" dans les billets de blog qui parlent de la Mécanique du Cœur. La couverture était un gros indice, également, rapport à cette impression de plagiat d'artwork des Noces Funèbres.

    Et on entame la danse de la critique des personnages avec notre héros, pour qui j'ai une sympathie relative (et qui ne s'exprime jamais en adéquation avec l'âge qu'il est sensé avoir), je l'ai apprécié en orphelin étrange, ça titille le sentiment de pitié du lecteur, qui est tenté de s'attacher à ce (pas si) vilain petit canard... jusqu'à ce qu'il rencontre Miss Acacia. Son coup de foudre est immédiat et à l'origine d'actions plutôt incompréhensibles, surtout compte tenu qu'elles sont performées par un enfant qui a grandi isolé du reste du monde. À force, vous avez compris que l'instalove c'est pas un truc qui me séduit, mais là c'est abusé, d'autant que pour un personnage qui répète plusieurs fois qu'il n'est pas un coureur de jupons, il ne manque jamais l'occasion de répéter à quel point elle est belle et sexy et graou graou croustifondante, la donzelle. Malzieu décrit la relation entre Jack et Miss Acacia comme passionnée (je rappelle qu'il fait un rêve dans lequel elle lèche sa petite aiguille, je dois vous faire un dessin?), mais en dehors d'une maladresse record occasionnée par son refus de porter des lunettes, Acacia n'est rien d'autre qu'un physique. Elle est décrite à grands renforts de charmantes images sur ses paupières, le galbe de ses seins ou de son cucul, mais quant à avoir un caractère, faut pas trop en demander non plus. C'est cette relation qui me déplaît dans le livre, parce qu'on nous la vend comme l'amour là où moi je ne vois qu'attirance physique et sexuelle. Pas le genre d'amour éperdu pour lequel on traverse un continent sauf si on est vraiment en chien. Malheureusement j'ai l'impression que Malzieu est plus intéressé par l'idée de créer une histoire artistique qu'une histoire convaincante, et je ne vois pas pourquoi on devrait choisir entre l'un et l'autre. Et j'ai conscience que ce point est personnel, mais Acacia est adepte d'un comportement qui me rend dingue quand je croise ce mindset dans les romans ou la vie réelle : totalement irrationnelle, elle passe son temps à rendre Jack jaloux ou à alimenter ses insécurités mais lui reproche en permanence de douter d'elle, et chaque fois qu'une dispute éclate, elle s'enfuit  comme une drama queen en claquant la porte, sans même laisser à son compagnon l'occasion de s'expliquer. C'est. Insupportable.

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    C'est d'autant plus dommage que des personnages intéressants, il y en a. Le docteur Madeleine est ma grande favorite : figure maternelle de substitution, elle semble trop austère à Jack, toujours dans l'interdiction, allant jusqu'à lui chanter des berceuses à base de "l'amour c tré le danger", ou à clouer des panneaux avec des messages un peu flippants au dessus de son lit (j'ai croisé ça dans une autre de mes lectures en cours, impossible de savoir si c'est un clin d’œil ou une coïncidence). Mais Madeleine, en plus d'une femme médecin et mécano à ses heures perdues, c'est l'incarnation de la sagesse donnée par l'expérience : elle sait que l'amour est source d'une souffrance aussi profonde que la joie qu'il a apporté, elle a subi le retour de bâton et cherche juste à en prémunir son protégé, alors qu'elle personnifie justement cette idée. Après tout, même si c'est par amour pour Jack, elle cherche à l'empêcher de grandir émotionnellement, de devenir un adulte en somme, ce qui le rend malheureux.
    Plein d'autres personnages étaient intéressants également, mais ont un rôle tellement anecdotique dans l'histoire qu'ils n'éveillent au mieux qu'une vague curiosité ; qu'est devenu Cunnilingus le hamster ? Et le vieux monsieur avec la colonne vertébrale en métal ? Les deux prostituées espagnoles ? Nul ne le sait et tout le monde s'en fout. La palme du gâchis pour moi reste de faire de Georges Méliès, le père des effets spéciaux et l'un des inventeurs de la cinématographie, un personnage secondaire à la consistance maigrelette et qui n'est là que pour faire avancer l'intrigue quand on a besoin d'un fidèle side-kick. Et Georges méritait mieux que ça, nom d'un hibou asymptomatique.


    Pourtant la fin m'a plu : c'est une fin en demi-teinte, qui ressemble aux relations amoureuses de la vraie vie, et c'est assez rare pour être noté.

    Spoiler (Cliquez pour afficher)

    Quand on a merdé, parfois, l'autre ne nous reprend pas. Il ne court pas à toute blinde dans le couloir (vide) de l'aéroport au mépris des mesures vigipirate pour venir nous dire que tout est oublié et que ce billet d'avion hors de prix pour l'autre bout de la planète, on n'en a plus besoin. Non. Dans la vraie vie, l'être aimé pète un plomb parce que c'était le mensonge de trop, la goutte d'eau qui fait déborder la Garonne, et il tourne définitivement les talons, nous laissant la larme à l’œil et la goutte au nez avec assez de temps devant nous pour tirer la leçon de nos erreurs en vue d'éventuelles relations futures. Et ça, c'est un point que j'ai apprécié.



    En somme, bien que mon avis n'ait pas l'air très positif, j'ai trouvé que c'était une jolie lecture divertissante. La Mécanique du Cœur a contribué à améliorer mon opinion sur Malzieu, mais on est encore très loin du coup de cœur. Je trouve que Dionysos est la cristallisation de tout ce qu'il peut y avoir de plus bobo dans le rock français, mais je pense dire sans trop me planter qu'il est bien meilleur chanteur qu'écrivain. Pour autant je vais pas en rester là : je compte redonner sa chance à Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi et le pitch de Une Sirène à Paris m'intrigue, j'espère juste tomber sur quelque chose d'un peu plus fouillé.



    Et sinon, vous lisez quoi en ce moment ? :D

    Dernière modification par Mange-Nuages (04 Mai 2020 16:43:06)

  • LittleGuizmo

    Magicien des lignes

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    #116 04 Mai 2020 16:53:19

    Salut !!

    Je comprend ton avis concernant la mécanique du cœur, j'avais beaucoup aimé sur le moment et finalement avec le recul c'est sympa mais ça casse pas non plus ses pattes à un canard (quoi c'est pas ça l'expression ? =D)

    J'ai beaucoup, beaucoup aimé Journal d'un Vampire en Pyjama, qui pour le coup n'est pas DU TOUT dans la même thèmatique, et j'ai peur que tu retrouve un peu un effet mécanique du cœur avec Une sirène à Paris.

    En tout cas merci pour cette jolie chronique, et passe de belle lecture !!
  • Telesia_

    Lecteur glouton

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    #117 04 Mai 2020 17:42:03

    Ouah ! C'est vraiment la première fois que je

    • lis un avis aussi long sans le trouver long ;
    • visite ton suivi et, autant le dire, j'en suis d'ores et déjà fan.


    J'ai entendu parler de La Mécanique du Coeur, sans jamais vraiment m'y intéresser. En somme, je n'avais même aucune idée de concept ni du contexte. C'est marrant étonnant comme tous les points forts que tu évoques semblent se contrebalancer d'eux-mêmes en étant tout aussi bien des points faibles. J'hésite à me laisser tenter. Ton avis est mitigé, mais j'ai l'impression que l'oeuvre mérite d'être découverte.
    En tout cas, c'était un post construit et complet, y a pas à dire !

    A très vite.

  • Truculent_ichneumon

    Dévaliseur de rayonnages

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    #118 04 Mai 2020 18:19:41

    Coucou !
    Rhoooh dommage pour la Mécanique du Cœur, l'univers avait l'air sublime (j'adore les dessins que tu as mis d'ailleurs :D) et j'avais espéré une belle écriture... Mais les romances comme ça ça me sort par les yeux. Donc ça va être non pour moi. Par contre je ne mets pas une croix sur le dessin animé ! (De toute façon je me coltine que des dessins animés avec mes petits frères, ce sera toujours mieux que Pinnochio.)
    Aïe aïe aïe, je dois être dans une mauvaise passe question jeux de mots vu tous les nuages dehors... Je te fais des câlins virtuels ! Et sinon tu aimes quoi comme bouffe ?
    Bonnes lectures =) !
  • Miyuki_

    Gastronome littéraire

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    #119 04 Mai 2020 19:37:49

    Hey !

    Bon, personnellement, avant de lire La mécanique du cœur le groupe Dionysos c'était un grand inconnu. Et je l'ai lu en 2015, c'est dire comme je m'intéressais à la musique française :ohlecon:

    Je dois admettre qu'avec le recul, je te rejoins sur pas mal de points (notamment sur Miss Acacia). Après, c'est clairement un livre qui m'a marqué de par son écriture, de par les sujets traités ; notamment celui du passage de l'enfance à l'âge adulte et cette fin qui est très violente. Et quand je me rends compte que quand je lis Mathias Malzieu c'est pour sa poésie. C'est un peu pour admirer un style d'écriture que je rêverai d'avoir.

    J'ai lu presque tous les romans de Mathias Malzieu et celui que j'ai préféré est Métamorphose en bord de ciel :angel:

  • Aealo

    Lecteur fou

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    #120 04 Mai 2020 20:40:09

    Salut à toi Woman from Cloud!

    Ah oui... Twilight, Daniel Steele... Sans oublier Christian Jacq, Guy des Cars... :ptdr:

    Ah bon, fallait venir une fourche? :chaispas: Merde, j'ai qu'une cuillère en plastique... :goutte:

    Merci pour cet avis très éclairé! Autrement plus complet que les "C'est génial, merci au revoir!" habituel le concernant. Je crois bien que c'est la première fois que je lis un avis honnête (j'entends par là "réellement critique") à son propos.
    Que dire que tu ne sais pas déjà? :P Je vais donc me répéter, et répéter ce qui a été dit avant moi : C'est toujours autant un plaisir de te lire! Non seulement tu as l'art et la manière de dire les choses mais c'est toujours aussi précis et complet sur le fond! Merci! ;)

    Tu disais "son étrange adéquation avec une autre histoire de machine amoureuse dont je ne me lasse jamais" : à laquelle penses-tu? :grat:

    Porte-toi bien!

    Dernière modification par Aealo (04 Mai 2020 20:40:24)