Aealo : A part Sirius ou encore Shangri-La, je n'ai pas tellement de titres qui se déroulent dans le futur. Le reste est assez vague et donc, c'est compliqué de les placer dans une fresque chronologique.
Mais totalement d'accord ! Seth est un personnage incroyablement banal pourtant on s'y attache. Et plus encore n'est pas le meilleur roman de Patrick Ness mais il est en cool quand même. En revanche Quelques minutes après minuit :heart:
Quand j’avais onze ans, j’ai reçu mon premier manga. Je me souviens encore du titre, il s’agissait de Tokyo Mew Mew à la mode, un titre so girly avec une couverture qui sent le shojo magical girl à mille kilomètres à la ronde.
Après ça, je n’ai pas cessé d’en lire. J’en avais quelques-uns dans ma bibliothèque que j’ai lu, relu et encore relu. Les mangas, ça m’a en quelque sorte sauvée quand j’étais harcelée au collègue plus jeune. Je pouvais voyager dans des mondes magiques, drôles, avec mille et une péripéties. Cependant, j’ai évolué et mes goûts ont changé.
Désormais, je ne cherche plus des shojo où mes convictions féministes sont mises à rude épreuve. Pareil pour les shonen des grands magazines tels que le Shonen Jump. Ce qui me tente le plus, ce sont les seinen. Et j’ai terminé une super saga il y a peu !
<image>Le sommet des dieux, Jiro Taniguchi et Baku Yumemakura, Ed. Kana (saga terminée en cinq tomes)
« Quand les hommes font face à la nature, c’est d’abord eux qu’ils affrontent. Qui mieux que Jirô Taniguchi pourrait nous le faire comprendre ? A travers le regard et les souvenirs du héros-photographe Fukamachi Makoto, le lecteur pénètre dans un monde à part où cohabitent la dure loi de la montagne et la folle passion des hommes. »
Le nom de Jirô Taniguchi m’était inconnu avant d’entendre parler du Sommet des dieux. J’étais très dubitative à l’idée qu’il y ait un manga sur l’alpinisme. Personnellement, j’ai d’horribles souvenirs liés à la montagne. J’ai le vertige et je déteste avoir froid. Je n’étais absolument pas prédestinée à aimer un tel titre. Et pourtant, je me suis prise une grosse claque !
On va commencer par le commencement, ce qui fait que je vais prendre une lecture illustrée ou pas : le graphisme. Personnellement, quand je choisis mes mangas, bande-dessinées ou autres, je fais très attention au trait, au coup de crayon de l’artiste. L’histoire pourrait être géniale si le dessin ne me plaît pas, je ne m’y intéresse pas. Puisque dans ce cas précis, je préfère prendre un roman.
Je suis particulièrement difficile en terme de dessins et pourtant, un enfant de cinq ans dessine mieux que moi. (j’en suis toujours à mettre des lunettes de soleil aux soleils sur les coins de feuille, parce que bon, faudrait quand même pas qu’il se crame la rétine le petit astre) J’aime tout particulièrement les traits doux, ronds. L’exemple parfait est celui de L’enfant et le maudit de Nagabe. Alors quand j’ai vu que Jirô Taniguchi prenait le sens inverse de ce que j’aime, c’est-à-dire, un dessin très anguleux, marqués, j’ai encore un peu grimacé.
Décidément, c’était très mal parti pour Le sommet des dieux.
Mais ce qui m’a vraiment convaincue, ce sont les arrière-plans. Ces dessins de montagne d’une pureté et d’une beauté à couper le souffle. Et je ne me suis pas posée davantage de questions. Des sommets, des pics vertigineux, ça m’a suffi.
Mais avoir de beaux paysages ce n’est pas tout ! Il faut également une bonne intrigue et ça, c’était pas un soucis pour Le sommet des dieux. Après tout, il s’agit d’une adaptation en manga d’un célèbre roman de Baku Yumemakura et j’ai été plus que happée par cette histoire.
En plus de son scénario qui sait tenir son lecteur, il y a plein de petites informations distillées sur l’alpinisme. On apprend plein de trucs et j’aurai jamais cru dire ça un jour mais, c’est passionnant ! J’imaginais déjà toutes les difficultés que l’organisme subit lorsqu’on se trouve en haute altitude mais, là j’ai encore appris un tas de choses.
Bref, Le sommet des dieux, c’est un manga extrêmement exigeant. Certes, on ne le lit pas comme un shojo où le but de l’histoire est de trouver le grand amour ou encore comme un shonen qui fait prévaloir le pouvoir de l’amitié. Mais, c’est une œuvre qui donne des frissons, qui donne froid dans le dos, qui nous confronte à l’humain dans ce qu’il peut faire de plus merveilleux, mais aussi dans ce qu’il y a de pire. Confrontés à l’orgueil, la vanité, la peur mais aussi la passion, toute la beauté de la nature ; si pure et si impitoyable.
Je ne peux que le recommander même si je vois des sourcils se hausser à la vue d’un manga qui traite d’alpinisme, un sujet pour le moins inhabituel. Tester Le sommet des dieux, c’est l’adopter. Et puis un petit voyage au Népal, dans les pics les plus hauts de l’Himalaya, c’est dépaysant, non ? En plus, c'est que cinq tomes, je dis ça, je ne dis rien !
Après avoir parlé en long et en large de montagnes, on va parler très brièvement titans.
<image>L’attaque des titans, tome 2, Hajime Isayama, Ed. Pika
« Cinq ans après l'attaque de la forteresse, l’humanité subit un nouvel assaut des titans. La bataille fait rage et Mikasa ne sait pas encore qu’Eren a été victime de l’un d’eux. Lorsqu’elle l’apprend, bouleversée, elle perd sa lucidité et dans un accès de désespoir, s’élance sauvagement dans un assaut à corps perdu. Tombant à terre, elle se retrouve à la merci d’un titan. Mais alors qu’elle s’apprête à mourir, se produit quelque chose de totalement inattendu ! »
L’histoire que j’ai avec L’attaque des titans est compliquée. J’ai regardé le premier épisode de l’animé. Et bien, je me suis demandée comment j’allais terminer le premier épisode. C’était très visuel !
Après l’avoir vu passer à maintes reprises sur livraddict, je me suis dit que j’allais dépasser mes à priori là-dessus.
L’attaque des titans n’a, de mon point de vue, pas grand-chose. Si ce n’est un effet page-turner puissant et une maitrise du suspense qui m’a donné envie de me jeter sur le second tome dès la fin du premier. Ironie du sort, j’avais emprunté le tome un juste avant le confinement.
Et me voici avec le tome deux entre les mains.
Au final, j’ai bien aimé le tome deux mais, j’ai pas mal de réserves. Première grosse réserve, la plus importante : le graphisme ! Bon sang que je trouve le trait brouillon. On a du mal à déchiffrer l’action. Par contre, quand le mangaka veut, il est très visuel ! Des corps déchiquetés à gogo, on aurait du mal de faire davantage dans la sobriété.
Par contre, j’ai hâte que l’histoire démarre enfin et qu’on laisse de côté le sang, les boyaux et qu’on en apprenne plus sur les titans.
Bref, affaire à suivre ! Surtout que la série est longue et loin d’être terminée (mais dans quoi je me suis lancée ?)