Truculent (parce que la deuxième partie est inécrivable) : Bon déjà je te souhaite la bienvenue dans la team Stéphane Servant que je viens de créer à l’instant ! Je suis très contente de voir quelqu’un d’autre aimer son travail ! Je ne suis pas encore certaine de poster un avis sur La ferme des animaux mais, j’ai beaucoup aimé et j’ai trouvé ça drôle et intelligent !
Double sous-marine aux huit bras : Héhé, la meilleure pâtisserie du monde ! L’attaque des titans est très compliqué visuellement (tu as pu le voir sur le topic des MVDD, on est beaucoup à avoir été terrorisé XD) mais j’ai vraiment envie d’en savoir plus sur la mythologie des titans ! Après je ne suis pas certaine de vouloir continuer à voir des bras déchiquetés et des décapitations à toutes les pages. (Est-ce que la maison d’édition aurait oublié de mettre un gros TW violence : oui !)
Luhnatic : Oh je me sens moins seule ! J’avais commencé le manga Negima par le tome deux parce que je ne comprenais pas le truc des sagas. C’est après que j’ai compris qu’il y avait eu des évènements avant et qu’il y a un sens. Je te comprends pour Will ! Quel personnage ! Je l’ai surtout aimé dans ce tome trois car j’avais peur que dans le tome deux, on tombe dans le schéma de l’héroïne passive. Mais pas du tout, dans le tome deux Lyra est plus effacée suite à tout ce qui lui arrive et c’est logique. Pour au final revenir plus forte que jamais et sans jamais s’attendre à ce que Will lui offre tout sur un plateau. Et puis leur relation, si tu savais comme j’ai pleuré. Je la trouve si belle et si sincère. J’espère que d’une façon ou d’une autre ils se retrouveront !
Cendre : C’est exactement ça ! Mais je vais l’expliquer un peu plus en détail sur mon suivi.
<image>Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, tome 1 de Emil Ferris, Ed. Monsieur Toussaint Louverture.
« Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle dans le cœur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants. Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak. »
Il y a pas très longtemps j’ai eu une révélation. J’ai grandi au milieu des bandes-dessinés, j’ai dévoré les classiques du genre : Tintin, Spirou, Gaston Lagaffe et autres. Quand j’ai repris la lecture de bande-dessinés, je me suis cantonnée au format classique de quarante-huit pages. Et c’est avec Un été d’enfer que j’ai découvert le format roman graphique. Et là est apparue cette révélation : avec la bande-dessiné tu peux traiter plein de sujets différents.
Le plus unique d’entre eux est sans conteste Moi, ce que j’aime, c’est les monstres de Emil Ferris.
Une histoire non-linéaire qui parle de la seconde guerre, prostitution, sexualité, meurtre, etc… Avec des dessins au stylo bille. Pour un résultat visuel des plus saisissants !
Je préfère vous prévenir de suite, l’immersion peut et va être compliqué. C’est déroutant tant au niveau du format que de l’histoire. On a l’impression que l’on va se noyer dans tant d’informations, tant de traits et des détails. Et puis, ça vient tout seul. On est submergé par tout le talent du dessin de l’autrice ! (si toi aussi tu sais seulement dessiner des petits bonhommes à l’aide de bâtons et de ronds, manifeste-toi !) Et puis par cette intrigue qui tient en haleine...
Les dessins au Bic quatre couleurs est remplis de détails, avec plein de personnalité. Comme l’intrigue de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres. Et de la personnalité Emil Ferris en donne des quantités impressionnantes.
J’ai tellement aimé cette histoire sur fond de seconde guerre mondiale d’un côté et de l’autre, j’ai adoré déambuler dans les rues de Chicago, dans son musée d’art. Le ton de l’histoire peut être aussi horrifique que triste ou mystérieux.
Bref, Moi ce que j’aime, c’est les monstres est une expérience déconcertante. Unique. Un véritable OVNI. Avec les OVNI, c’est une prise de risque permanente, on peut passer du génie à du too much en un clin d’œil. J’ai personnellement trouvé que c’était du génie. Tout, absolument tout.
Je veux lire le tome deux au plus vite ! Parce qu’après le cliffhanger de malade, je ne me vois pas attendre dix ans ! Je veux la suite entre les mains et je veux continuer à contempler ce design de dingue et suivre les aventures de Karen, ce petit loup-garou détective à l’imperméable !