#695 31 Juillet 2020 14:23:28
Yay, ça m’a pris moins de temps que ce que je pensais ! Et il n’y a vraiment pas beaucoup de monde au boulot. :D
Alors, ces avis ne sont que pour Aealo, les autres, ne lisez pas.
Non je déconne.
Je commence par le plus facile : Les noces de la renarde, de Floriane Soulas.
Ce livre était sur ma liseuse depuis un bon bout de temps quand je me suis enfin décidée à le découvrir. J’avais envie d’un livre plus « léger » après pas mal de lectures plus intensives.
Et c’était absolument ce qu’il me fallait !
J’avais un peu peur car j’avais tenté Rouille, du même auteur, il y a quelques mois et je n’avais pas accroché. Mais cet univers-ci est complètement différent et le fait que ça se passe au Japon et toute la mythologie qui va avec m’intéressait beaucoup plus !
J’ai bien aimé la trame de l’histoire, le fait qu’on voyage entre deux époques qui vont finalement "se rejoindre", l’auteur a parfaitement maîtrisé sa narration et c’est super agréable à lire du coup.
Par contre, lectrice insatiable que je suis, aurait aimé que l’aspect mythologique soit plus poussé. L’auteur se concentre principalement sur les personnages, ce qui n’est pas un mal loin de là, mais comme le folklore japonais m’intéresse beaucoup, ça ne m’aurait pas dérangé qu’elle y passe un peu plus de temps aussi. Bon, vous me direz que j’ai qu’à prendre un documentaire sur la mythologie japonaise et vous aurez bien raison !
Bref, toujours est-t-il que ce fut une belle lecture, poétique, qui m’a réconciliée avec l’auteur. Je vais d’ailleurs peut-être retenter Rouille à l’occasion.
Hum, alors. Guerre et Paix hein. Que dire ?
Mon avis ne sera pas à la hauteur de cet incroyable pavé, j’en ai bien peur, mais je vais faire mon possible.
J’ai commencé ce livre au début du confinement. Je pense que je m’en rappellerai toujours parce que l’une des premières phrases que j’ai lue était : « Anna Pavlovna toussait depuis plusieurs jours ». (Ce n’est pas pire que Le Prieuré de l’Oranger que j’ai lu à peu près en même temps et qui comportait au moins deux fois le mot confiné.)
Bon. Guerre et Paix . Bon bon bon. Alors il y a la guerre. Et la paix un peu. Et de la politique beaucoup. Et des amourettes. Et bien sûr, l’écriture magnifique de Tolstoï.
Alors, si ma note est très élevée, ce n’est pas pour ça que c’était une partie de plaisir tout du long. Principalement la dernière partie du premier tome qui se concentrait beaucoup trop sur les amourettes d’une jeune fille qui ne pouvait pas se décider entre tel ou tel monsieur. Fais ton choix nondidjû. Mais tout le reste, tous les passages sur la guerre, grâce aux descriptions de Tolstoï qui sont, certes, très détaillées, mais tellement pertinentes me font dire que ce pavé est un petit chef-d’œuvre. On vit les batailles, on tremble avec les personnages. On est dedans.
Il y a quelques passages qui sont un peu plus difficiles à lire dans le sens ou on quitte complètement le roman pour se retrouver devant des faits et des explications historiques. En gros, je pense que ce que Tolstoï a essayé de faire avec ce bouquin, est de décortiquer ces faits historiques, de les analyser, les détailler pour démontrer qu’au final, ce sont les hommes et leurs actions, les hasards de la vie qui déterminent le cours de l’histoire. Avec ce roman, il démonte toutes les idées et les discours des historiens de l’époque. C’est en tout cas, ce que j’ai ressenti durant toute ma lecture. Et j’ai trouvé ça absolument génial. :D
Alors non, Guerre et Paix n’est pas évident à lire. Il se compose de 2000 pages. li y a des milliers de noms russes. Il faut s’accrocher par moments mais si vous aimez les classiques, si vous aimez l’histoire, si vous aimez déjà l’auteur pour avoir lu un autre de ses bouquins, foncez ! Ça vous prendra quelques heures de votre vie mais vous ne le regretterez pas.