Vos messages :
Hiekashi : Alors autant j’ai adoré jusqu’au tome 11, autant ici ça devient une véritable purge. C’est bourré de relations hyper toxiques, j’ai envie de frapper les personnages principaux … Surtout Nana Komatsu qui m’avait pourtant beaucoup touché dans les premiers tomes. Là, trop c’est trop ! Après, j’ai pas envie de perdre espoir et de m’arrêter parce que je suis presque au bout de la série …
Pour Taniguchi, Le sommet des dieux c’est pour moi une évidence … Surtout la suite que je trouve vraiment passionnante !
Queen : J’ai beaucoup aimé, je vais en parler après ! L’héroïne me ressemble clairement (sauf que je suis une bille en bricolage !)
Wonderpouple : Oui viens ! (Boire un ptit coup à la maison, il y a du pain, du vin et du saucisson !) Peut-être fin septembre ça irait parfaitement pour la saison ? (En plus, il y a le bingo de l’automne, je pourrai valider une case avec ce livre !)
J’ai vu merci pour le lien ! Je croyais que je le commencerai bien avant mais finalement j’ai décidé d’attaquer Magic Charly. Mais l’autrice a une telle imagination, j’en suis qu’au tout début mais ses idées me font soit rêver soit rire. Ca commence plutôt bien (et en plus Charly est un personnage racisé et ça a l’air d’être bien fait et ça, on apprécie !)
Guizmo : Parfait pour Le royaume d’angle ! Je vais voir la semaine prochaine s’il est disponible à la bibliothèque et je te tiens au courant. Et Truculent tu peux évidemment nous rejoindre !
Truculent : On peut viser fin septembre comme ça, tu as le temps de le trouver en bibliothèque ? Enfin, pour plus de détails logistiques wait and see … Je connais absolument pas Terry Prachett mais j’ai entendu l’autrice en parler pendant le bibliothon et a l’air de lui vouer un culte ! Et clairement avant Magic Charly, l’autrice était inconnue au bataillon et c’est mon premier livre d’elle.
Pour Alma, en fait, il venait d’arriver, j’ai lâché un petit cri de fangirl absolument pas discret et j’ai eu beaucoup trop de chance parce que deux semaines avant je voulais l’acheter T_T (c’est pas comme si j’avais acheté Le discours de Fabcaro il y a trois semaines et que vendredi je l’avais vu sur l’étagère des suggestions/nouveautés :goutte:)
Côté nouvelles :
Pas d’emprunts aujourd’hui ! Je vais à la bibliothèque demain, donc j’en profiterai pour vous parler de quelques illustrés que j’aurai pris.
En attendant, je vous partage mon top 5 des lieux où j’aime lire, je suis restée assez classique par rapport à d’autres toppers XD
Donc maintenant, parlons du livre du jour !
<image>Les optimistes meurent en premier, Susin Nielsen, Ed. Hélium
« Depuis la tragédie qui a anéantie sa famille, Petula a de nombreuses phobies, et prétend qu'une prudence et un hygiène extrêmes lui permettront de parer à la moindre catastrophe. Mais est-ce bien réaliste ? ... Au lycée, contrainte et forcée, elle fait partie d'un atelier d'art-thérapie. Les adolescents "à problèmes" qui y assistent se supportent tout juste. Arrive Jacob, "l'homme bionique. Appareillé depuis qu'il a perdu son avant-bras, le jeune homme, grand cinéphile, est aussi moqueur qu'attentif aux autres... »
Honnêtement, je crois que ce livre devait être dans ma wish-list depuis sa sortie. J’étais très vaguement intriguée par le fait qu’il y ait cette notion d’art-thérapie, ayant pleins de carnets de coloriage qu’on vend comme de « l’art-thérapie » (Je dirais tout au plus que ça me permet de gérer mon stress et mes angoisses mais de là à considérer ça comme une vraie thérapie, bof bof).
Et je l’avais un peu oublié … Puis, il est ressurgi avec mon défi je vide ma wish-list.
Et clairement, j’ai passé un excellent moment de lecture.
On va suivre l’histoire de Pétula, une jeune adolescente rongée par le remords et la culpabilité suite à une tragédie familiale. Cette dernière est fataliste, a peur de tout et a plein de gestes que l’on pourrait considérer d’assez bizarre vu de l’extérieur, mais ils s’agissent comme une barrière, une protection pour qu’il ne lui arrive rien.
Pour essayer d’aller mieux, elle suit des ateliers d’art-thérapie dans son lycée et c’est pendant un de ces ateliers qu’elle va rencontrer Jacob, un garçon qui a perdu son avant-bras.
Les optimistes meurent en premier est un roman drôle, sincère et plein d’humanité qui traite de sujets graves, douloureux et quelques peu vu et revu en littérature : le deuil, la souffrance, la culpabilité, l’amitié.
Mais l’autrice parvient à faire que tout soit traité avec justesse. C’est jamais pathétique ou froid. Ca sonne juste et vrai.
De plus, on s’attache vraiment aux personnages principaux. Je me suis vraiment reconnue en Pétula. Si bien qu’elle aurait pu figurer dans mon top 5 des personnages qui me ressemblent. Moi aussi j’ai quelques-unes de ses manies (bien que chez moi, ce soit moins prononcé et que je ne pense pas que je vais attraper un truc si je mange un steak haché mais, je me suis retrouvée plus d’une fois dans les situations qu’elle a décrites) et je me suis sentie comprise, moins seule.
J’ai également eu un coup de cœur pour le personnage de Jacob qui permet de lier ensemble plein de questions intéressantes. Que je révèlerai pas, ça serait spoiler le livre. Mais autrement, c’est un personnage drôle, attentif et attentionné. Bref, loin du bad-boy et de toute la masculinité toxique ! Ces derniers temps, j’ai lu pas mal de livres qui présentaient des personnages masculins éloignés de cette masculinité toxique et bon sang, ça fait du bien !
Les autres personnages ne sont pas en reste. A leur manière, ils m’ont fait rire, pleurer, sourire. Bref, c’est une sacré bande, cette troupe d’ARTPSY.
Les optimistes meurent en premier est un roman assez loin des stéréotypes de genre (même si j’ai vu quelques tropes mais, c’était assez atténué pour limite passer inaperçu) et clairement, c’est un des meilleurs romans que j’ai lu sur les TOC et autres anxiétés. Parce qu'en vrai, j'ai pas aimé Tortues à l'infini de John Green
Bref, une jolie histoire qui n’a aucune prétention mais qui fait passer un excellent moment. Et je vous recommande fois mille !