[Suivi lecture] Miyuki_

Vos messages :

Vegga : Oui, j’ai vu ton avis plus que positif ! Comment ne pas aimer Chronique du tueur de roi au vu de sa qualité ?

Caty : C’est une excellente idée de LC ça ! Ca peut ravir toutes les personnes qui attendent qu’une saga sorte entièrement avant de le lire. Et puis, moi ça me permettra de faire mon fameux marathon. A ne pas oublier pour le moment où notre cher Patrick Rothfuss sortira son dernier tome. 2023 me semble très optimiste pour le coup !

Je comprends totalement ton avis et ton point de vue sur Le procès parce que j’ai l’impression que de ce que j’ai pu lire et à la vue des autres avis, la partie juridico-administrative n’est qu’un prétexte. Et je dois dire que ça me déçoit étant donné que l’on m’avait fortement conseillé ce livre uniquement pour sa « critique » du droit administratif et judiciaire. Bon, pourquoi du comment il y aurait une contestation quelconque, je cherche encore et toujours.

C’est vrai que si mes souvenirs sont bons, Kafka n’avait pas une santé excellente (et wikipédia semble me le confirmer !) donc, ça pourrait se faire sentir dans son texte. Mais ce n’était pas du tout ce que je cherchais !

Le Seigneur des anneaux est une première lecture ! Enfin, j’avais essayé de le lire l’an passé sauf que ça ne l’a pas fait. Je n’avais jamais abandonné l’idée que je lirai les livres qui ont inspiré cette trilogie de films que j’aime tant. Et si c’est long, c’est une expérience à part que j’aime beaucoup.

Wyndi : Je suis aussi une trouillarde mais abandonner Misery ne m’était pas du tout passé par la tête tellement j’étais prise dans une sorte de curiosité malsaine.

Timothée de Fombelle est l’un de mes auteurs préférés. J’adore tout ce qu’il fait et je n’ai jamais été déçue. Alma est vraiment magnifique, vivement avril 2021 :heart: !

Emmani : Pour Un palais d’épines et de roses, effectivement quand on en entend parler, c’est jamais pour dénoncer une quelconque relation toxique et banalisation du viol. C’est toujours pour faire des fangirls, ce qui me dérange un peu donc, j’ai fini par ne plus suivre ces personnes. Par contre, je ne sais toujours pas si je vais tenter de le lire pour pouvoir faire une analyse plus approfondie du problème ...

J’avoue, moi j’aime pas trop les romances mais une fois de temps à autre, ça passe. Mais, faut que ce soit mignon pas en mode 50 nuances de toxicité !

Taevinn : Tu pourras me remercier parce que je t’ai fais faire un achat de qualité et en plus pas cher grâce à Vinted x)

Adhara : Mais qu’attends-tu pour lire Chronique du tueur de roi ? :D Attendre la sortie du dernier tome n'est pas une réponse valide :lol:

Aealo : La lecture de Sorcière est d’utilité publique, je suis bien d’accord avec toi ! Encore faut-il le comprendre et ça c’est une autre affaire. C'est un livre qui m'a vraiment aidé à mettre des mots sur ma colère et d'organiser ma pensée. Aussi d'apprendre sur des sujets importants et qui me touchent personnellement. Après, si je peux te conseiller d'autres ouvrages, il y a les livres de Chimamanda Ngozi Adichie et en Podcasts (parce que c'est ma vie depuis le confinement !) il y a l'excellent Les couilles sur la table et je ne mâche pas mes mots pour dire que c'est le meilleur podcast qui parle de masculinité, Un podcast à soi que j'adore aussi et j'ai découvert depuis peu Quoi d'meuf qui parle de pleins de sujets sous un angle féministe.

Pour les TW, c’est vrai qu’une vision que l’on peut avoir sera différente d’un.e lecteur.ice à l’autre. Mais, pour certains romans même si le propos est on ne peut plus clair, je pense au livre Le malheur du bas d'Inès je ne sais plus le nom de famille ou alors Je me suis tue de Mathieu Menegaux où le propos se concentre sur le viol et autres attentats à la pudeur, j’ai quand même été choquée par pas mal de scènes. (et également de l’instrumentalisation de violences sexuelles pour faire une intrigue maladroite) Après, j’aurai apprécié un avertissement générale en mode : Attention certaines scènes peuvent choquer un public plus sensible ou un truc libellé dans le genre.

J’ai déjà vu La ferme des animaux en VO à la bibliothèque, j’avais même hésité à le prendre. Mais, j’ai une flemme incroyable de lire en anglais. J’ai le niveau, je comprends ce qui est dit toutefois, aller traduire chaque phrase m’énerve un peu et ne rend pas ma lecture fluide. J’aimerai bien que ça change un peu parce que quand j’écoute un podcast anglais, je traduis directement ce qui est dit alors que c’est bien plus spontané qu’un livre. Donc, bon, la traduction est une fausse excuse pour dire que j’ai simplement la flemme.

Alors non, c’était lors du premier book club où j’ai participé genre avril, on a parlé de Mercy Thompson. Tu es arrivé plus tard ! Mais, les BC devraient bientôt reprendre.

Côté nouvelles :

Je suis hyper occupée par mon nouveau boulot, donc moins de temps lecture et beaucoup plus de fatigue à la fin de la journée. Mais, j’arrive toujours à dégager du temps pour lire surtout dans les transports ... Enfin, quand l'atmosphère le permet ... Je vous admire, les personnes qui arrivent à lire même si le voisin de banquette met sa musique tellement à fond que le sol tremble :ptdr:

Vous avez peut-être remarqué mais j’ai changé de pseudo ! Ca me trottait dans mon esprit depuis un certain temps et donc, j’ai repris mon petit nom de plume. Voilà voilou pour les nouvelles de ce côté.

La LC sur Le gang des rêves débute officiellement aujourd’hui ! Bien-sûr, vous pouvez nous rejoindre avec un peu de retard parce que moi-même, en bonne organisatrice en carton que je suis, je n’ai pas mon exemplaire. Je remets un petit lien du topic, il suffit de cliquer >ICI<

Mais le plus important est que j’ai terminé un petit bouquin et que ça faisait longtemps, donc voici mon petit avis !

<image>Hazel Wood, Melissa Albert, Ed. Milan

« Hazel Wood, la résidence légendaire d'Althea Proserpine, auteure des célèbres Contes de l'Hinterland.
Hazel Wood, d'où semble s'échapper des personnages inventés par Althea.
Hazel Wood, où sa petite-fille, Alice, va devoir s'aventurer.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.

Et si Hazel Wood était bien plus qu'un simple manoir ? Un leurre ? Une porte d'entrée sur un autre monde ?
Et si Alice était bien plus qu'une simple New-Yorkaise ? Une princesse ? Une tueuse ?

Il était une fois... Hazel Wood. »

J’ai un rapport assez particulier aux contes de fées. J’ai grandi entourée de Disney mais je suis bien plus intéressée par des réécritures ou par les histoires originales bien qu’elles brisent toute une enfance (regards appuyés sur les petits oiseaux de Cendrillon, ces bouffeurs d’yeux, beurk).

Alors quand j’ai entendu parler d’Hazel Wood, la question de mettre ce livre en wish-list ne s’est pas posée. Même si ce roman a un accueil des plus mitigés et que mon intérêt s’est amoindri, j’ai fini par le lire.

Et je comprends totalement ce qui a pu plaire mais aussi les points négatifs, mon avis étant mitigé.

Je mentirai si je disais que je n’ai pas passé un « bon » moment de lecture. Seulement, je mentirai également si je disais que je m’étais trouvée face au livre de l’année (rien ne surpassera La horde du contrevent en terme de romans … Sorry, I’m not sorry).

Dans Hazel Wood, nous allons suivre l’histoire d’Alice, la petite-fille d’une célèbre autrice de contes de fées. Alice a passé sa vie à s’enfuir car partout où elle allait des choses étranges se produisent. Toutefois, cette espèce de poisse internationale semble se calmer le jour où elle et sa mère reçoive une lettre informant de la mort de l’autrice. Si vous pensez que cela va rester comme ça, vous vous mettez les doigts dans le nez parce qu’il n’y aurait pas d’histoire ! Un beau jour, la mère d’Alice va se faire kidnapper et pour la sauver, Alice va devoir se rendre à Hazel Wood, lieu où vive toutes les histoires créées par sa grand-mère.

Ce livre a un certain potentiel. L’univers sombre, oppressant et glaçant est bien ficelé bien qu’il puisse être extrêmement violent et sanglant … Donc, public averti uniquement ! Et même si j’ai vite compris que l’univers n’allait pas être fait de petits papillons multicolores, je me suis sentie par moments assez mal, ce qui explique que je n’ai pas dévoré ce livre. Les contes sont bien racontés et hum, vachement sanglants. A côté les histoires de frères Grimm à base de repas oculaires, de danses endiablées avec des fers chauffés à blanc, c’est assez soft. Je ne vous raconte pas que je devais être aussi blanche que mon masque quand je lisais ça dans le train.

Autre point positif, l’histoire prend le temps d’aborder quelque chose d’important à mes yeux et vous ne le savez peut-être pas mais, quand je ne lis pas, j’écoute beaucoup de Podcasts. D’ailleurs, je lance un appel, si vous avez des petits podcast à écouter en anglais, je suis preneuse ! J’écoute beaucoup de Podcasts parce que je m’intéresse à la question du privilège et là, assez étonnement, Hazel Wood aborde avec beaucoup de justesse cette question. Bon, assez rapidement mais, c’est tellement rare que ça se doit d’être soulignée et on peut refermer la parenthèse.

Seulement, l’intrigue prend un temps fou à se mettre en place et j’aurai aimé plus de développement autour de l’Hinterland, son fonctionnement, tous ses tenants et aboutissants. Quid de la place d’Hazel Wood dans l’histoire ? Parce que si le livre porte le titre de ce lieu, il a une importance minime par rapport à l’Hinterland, ce que je trouve assez dommage. Bref, si ce n’est pas une catastrophe parce que j’ai vraiment vu pire ailleurs, ça prend son temps à démarrer.

Le style d’écriture de l’autrice impacte également la qualité de l’ouvrage. Des comparaisons toutes les trois lignes … A force, trop de comparaison tue la comparaison et il existe plein d’autres effets de styles : des métaphores, oxymores et j'en passe !

Ce mélange des deux donne quelque chose de lisse, qui ne décolle jamais vraiment mais qui pour autant permet de ne pas se crasher en pleine nature.

C’est moyen … Tout simplement. J’ai déjà vu bien mieux, mais j’ai aussi vu bien pire.

Bref, je ne crois pas que ce livre me restera très longtemps en mémoire ou du moins, il m’en restera des parcelles.

J’ai vu qu’un tome deux est sorti aux USA mais, je considère qu’Hazel Wood est un one-shot car sa fin me convient parfaitement et peut conclure l’histoire de manière tout à fait satisfaisante.

D’ailleurs, je ne sais pas vous mais, ça commence un peu à me faire souffler cette manie de faire une saga quand ce n’est pas nécessaire, quand la fin conclue parfaitement et qu’il n’y a rien d’autre à ajouter. J’adore lire des sagas cependant, j’aime aussi quand je peux lire un one-shot qui ne m’engage pas sur la durée où il y a un début et une fin définitive dans un seul et même volume …

Bref, c’est tout pour Hazel Wood ! Ce week-end, je vais à la bibliothèque faire le plein de livres, ne sait-on jamais qu’on soit reconfiné … Et comme d’habitude, je vous listerai ça avec je l’espère mon dernier achat librairie (qui devrait bientôt arriver !) que j’ai trop hâte de lire !