[Beaulieu, Bradley P.] Sharakhaï - Saga

 
    • theyoubot

      Lecteur timide

      Hors ligne

      #1 14 Novembre 2020 00:41:40

      Sharakhaï - Cycle
      Tome 1

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      Pitch

      Un univers médiéval, une grande cité proche d'un désert. Une jeune gladiatrice intrigue pour approcher les cruels maîtres de la capitale. Son but est de les assassiner pour venger l'exécution publique de sa mère. Armée au départ de son seul talent de combattante, l'héroïne verra son destin bsculer aprés sa rencontre avec des forces surnaturelles.



      Mon avis

      9 / 20
      <image> <image> <image> <image> récit centré sur un personnage
      <image> évolution du personnage principal
      <image> <image> <image> <image> rythme
      ..... originalité/ingéniosité

      (la note est le nombre total d'étoiles)

      Le personnage de l'héroïne est passable, sans plus : le trauma de l'héroïne la rend attachante dans un premier temps. Mais sur la fin du tome, ça s'éparpille et perd un peu en vraisemblance psychologique. Sa relation avec l'escrime est mal écrite et son talent peu crédible. Même si les duels sont passables.
      Il y a un rythme correct.
      Je ne suis pas fan de la structure. On a une ligne narrative intéressante de l'héroïne à 19 ans et une ligne narrative de flash backs massivement spoilée par la première (les débuts de gladiatrice de l'héroïne à 14 ans). Ce non sens de structure est imposé à l'auteur par le fait que sa meilleure révélation sur Emre - qui explique toute la dynamique du personnage - doit bien sûr être placée vers la fin mais, hélas pour l'auteur,  se produit chronologiquement quand l'héroïne est plus jeune. Bref, ça a été agencé de façon un peu bancale.

      Le contexte arabisant (géographie, patronymes) est cliché et sans intérêt, contrairement, par exemple, à La Lance de Désert où il permet un choc culturel qui dynamise le Cycle des Démons.  La ville n'a aucune présence. Elle sert juste à apporter au titre quelques consonnes exotiques (marketing à deux balles). Dans le récit elle se borne à une poignée de ruelles lambda.
      La trame surnaturelle est mollassonne, s'éparpille pour couvrir des espaces vides et se finit de façon un peu laborieuse. Et tirée par les cheveux. C'est l'aspect le plus raté du tome. Le plus réussi étant le tiers du livre consacré à la Maison des Vierges, l'organisation de l'Ordre et ses valeurs, avec une héroïne sur le fil du rasoir.

      Conclusion : médiocre, mais pas honteux

      Dernière modification par theyoubot (17 Décembre 2020 21:17:26)