@Mypianocanta : voilà ! ça m'aurait peut-être un peu plus emballée ! En l'état, à part dans un projet spécifique avec une classe, par exemple, je ne vois pas trop quoi faire de ce texte. C'est dommage !
Et merci pour la dose de courage !
@Mana : moi aussi ça m'intéressait "parce que" Damasio, mais là on dirait un texte de commande et bon...voilà.
Depuis mon dernier passage, je n'ai pas écrit, mais j'ai un peu lu !
<image>J'ai terminé
American Royals T2 et je dois avouer que j'ai un peu moins aimé que le premier volume. J'avais envie d'en savoir plus niveau politique et je suis clairement restée sur ma faim, alors qu'il y a quelques tentatives... avortées. En effet, la (toute jeune) reine des Etats-Unis doit faire face à une sorte de complot contre elle
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son chambellan retarde l'investiture parce qu'il estime qu'il vaut mieux qu'elle soit mariée, et l'empêche donc d'assister à la clôture du Congrès, alors que c'est son rôle et qu'en plus c'est le premier de son règne !
et j'ai trouvé que c'était à la fois insuffisamment traité, et largement passé sous silence, au profit de la romance. Du coup, on reste dans la lignée du premier tome, avec un récit essentiellement centré sur les histoires de cœur des 4 protagonistes (la reine qui se marie par obligation, sa sœur cadette qui est amoureuse de son futur beau-frère, la meilleure amie de la princesse qui est sortie avec le prince et jumeau dans le tome précédent, et enfin l'ex de ce dernier, qui ne rêve que de poser son postérieur sur un trône princier, peu importent ses sentiments). De ce point de vue-là, on est servis, avec moult sous-intrigues et développements très bien menés, mais comme ce n'est pas ma tasse de thé, j'ai été clairement moins emballée. Je dois en revanche signaler que j'ai adoré la fin de ce diptyque, complètement ambivalente !
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Daphné, qui ne rêve que d'épouser le prince, finit par s'apercevoir qu'en fait elle aime profondément le meilleur ami de celui-ci, qui sort avec sa rivale après qu'elle les ait poussés dans les bras l'un de l'autre, obtient enfin ce qu'elle veut : le cœur du prince. Sauf que si ça va lui permettre d'obtenir le rang qu'elle a toujours voulu, elle finit par comprendre qu'elle s'est condamnée toute seule à une vie sans amour. Un peu triste, donc !
J'ai profité d'un retour à la médiathèque pour bouquiner ENFIN le T1 du manga
Une sacrée mamie de Yoshichi Shimada et Saburô Ishikawa, une bonne découverte. On y
<image>suit la vie d'Akihiro, un enfant que sa mère expédie à la campagne, chez sa grand-mère, car elle ne peut plus subvenir à ses besoins (on est en 1958 au Japon). Or, la grand-mère est très pauvre et n'achète pour ainsi dire rien : la nourriture provient de la rivière qui charrie ce qu'y jettent les agriculteurs en amont, le raccommodage se fait avec des tissus publicitaires, la bouillotte peut également servir de vase ou de gourde suivant les besoins, etc. C'est un petit récit d'aventure attendrissant, non dénué d'humour (venant notamment de la grand-mère). Une bonne pioche !
<image>Ensuite, j'ai lu pour le boulot
The Explorers : l'inconnue du Titanic de Romaric Moins, un petit roman jeunesse des éditions Chattycat, qui font beaucoup de bilingue. Là, en l'occurrence, le texte est en français, avec quelques lignes de dialogue en anglais, sans aucune annotation (mais parfois des bouts de discours repris par les locuteurs français, ce qui aide grandement à la compréhension). Le niveau d'anglais est facile (disons pour des collégiens) et l'intrigue très simple à suivre (des voyageurs dans le temps doivent récupérer une passagère sur le Titanic). Si le récit est complet, la fin appelle clairement à une suite concernant le fil rouge mise en place, ce qui peut être pas mal pour donner envie à de jeunes lecteurs de poursuivre la découverte.
Enfin, j'ai lu
D'or et d'oreillers de Flore Vesco et bon, que dire à part que j'ai adoré ? Je ne pense pas être hyper objective concernant cette autrice, j'avoue.
<image>L'histoire commence comme une réécriture de
La princesse au petit pois sauf que, très vite, on bascule dans un récit de fantasy (il y a indéniablement de la magie au sein du château), mâtiné d'horreur (ça ne choquera sans doute pas grand monde, mais j'ai trouvé que certaines scènes, hyper visuelles, tenaient de la littérature horrifique). Détail non négligeable : il y est aussi question de découvertes charnelles entre les deux protagonistes, dans des scènes très très bien écrites (et clairement opaques pour les lecteurs les plus naïfs, je pense). Mention spéciale à la scène où
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le plaisir féminin est décrit grâce à une métaphore stylistique, à grands renforts de virgules, points d'exclamation, etc.
Au fil du texte, l'autrice a glissé plein de petites références aux contes classiques (toujours agréable à dépister). Comme toujours, c'était une expérience littéraire et stylistique à part entière, et j'ai trouvé qu'avec ce texte, elle proposait un truc vraiment différent de ce qu'on lit en ce moment. Bref : très bonne découverte !
Me voilà toujours plongée dans
Les Hommes dénaturés de Nancy Kress, qui ne m'emballe pas des masses, je dois dire. Le sujet est intéressant, mais je ne sais pas, je n'accroche pas tellement à l'intrigue. En parallèle, je lis
Rocaille, de Pauline Sidre, que j'espère terminer ce soir (pour voter rapido pour mes 5 titres pour le PLIB).
Côté blog, j'ai chroniqué
Cendrillon 2.0, avec lequel j'ai passé un très très bon moment au mois de janvier !