[Suivi lecture] Miyuki_

 
  • Mypianocanta

    Livraddictien de l'espace

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    #391 31 Mai 2021 18:01:03

    C'est pour ce genre de choses que j'apprécie autant l'outil Sagas de BBM … au moins je sais où j'en suis (car j'en ai en cours le double de toi :ptdr: )
    Bonne semaine et bonne lecture (de séries ?!!!)
  • Grimhilde

    Serial lecteur

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    #392 01 Juin 2021 17:27:09

    Coucou par ici !

    Bel état des lieux de toutes tes sagas, je suis admirative !
    Je n'en ai pas plus de 6 en cours et je suis bien contente, parce que c'est difficile de résister à la tentation sur LA !

    Déjà "Wesh" dans la vraie vie, ça me donne des envies de meurtres, dans un roman c'est impardonnable ahahah tu m'as tellement fait rire, mince je dis "wesh" très souvent dans la vraie vie parce que je trouve ce mot ridicule, il me fait bien rire !

    C'est la première fois que j'entend un avis négatif sur Homo sapiens, comme Julie27 je le lirai quand même en ayant ton avertissement en tête.

    Sinon j'ai moi aussi très envie de lire Carbone et Silicum mais il est toujours emprunté à la bibli, je sens que je vais devoir attendre que la hype redscende :chaispas:

    A bientôt
  • Bouledechat

    Passionné du papier

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    #393 02 Juin 2021 09:38:41

    Coucou ! :)

    Bonne idée ton petit (gros) récap des sagas en cours ! J'ai ri en voyant La guerre des clans, sachant qu'il y en a une cinquantaine de tomes (j'en ai lu un jeune et j'avais beaucoup aimé mais ce nombre de tomes a de quoi décourager... :-) ), et La roue du temps beaucoup de tomes aussi, raison pour laquelle je ne me suis pas lancée encore, alors que je pense que ça pourrait me plaire ! :euhnon:

    Bon courage pour continuer tout ça en tous cas ! Et j'imagine que tu ne comptes pas les sagas dont le 1er tome ne t'a pas emballée et que tu as décidé de ne pas continuer d'office...

    De mon côté je me suis mis en objectif annuel de terminer 50% minimum de mes sagas commencées dans l'année (tout en visant bien sûr les 100%). Ca a du bon et du moins bon... Parce que ça a pour effet de me décourager complètement à commencer toute saga de plus de 3 tomes cette année (voire 4 mais oh là là, probablement pas plus d'une !). Du coup je privilégie les duologies et je fais de belles découvertes aussi. Mais je me limite un peu trop dans mes envies quand même je pense.

    @Melody : Il y a une LC pour Le Nom du Vent en juillet si tu veux ! Perso je participe, et j'ai hâte ! :-)
  • Miyuki_

    Gastronome littéraire

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    #394 03 Juin 2021 09:41:54

    Vos messages :

    Thecatlady : Je compte lire la suite même si je n’ai que moyennement aimé le premier tome. C’est simplement que pour le moment, je n’ai pas pensé à lire la suite ou quand j’avais envie, elle n’était pas disponible à la bibliothèque. Toutes les sagas citées sont celles que je souhaite continuer.

    Patate_Suisse : Est-ce que ça sortira un jour seulement ? XD J’ai encore de la chance étant donné que j’ai découvert Chronique du tueur de roi en 2020, je n’ai pas la dizaine d’années d’attente derrière moi comme les fans de la première heure.

    Melo : Quand je prends mes vacances en mai, il fait toujours affreusement dégueulasse et quand je termine, c’est la canicule bizarrement ! Le reste du temps, ça va encore mais cette année je me suis dit que j’avais tiré le gros lot !

    Je viens de terminer le tome 9 de L’Epouvanteur et avec un certain soulagement en me disant que je commence la seconde partie de la saga. Je ne sais pas toi mais pendant un moment on a été un peu dans le creux de la vague parce que c’est répétitif dans les schémas narratifs. Je me demande comment l’auteur s’est débrouillé pour cette partie-là …

    Il faut absolument lire Le nom du vent, c’est le meilleur livre de high-fantasy que j’ai lu et même si c’est classique, Rothfuss a un talent de conteur qui vaut le détour. Rien que pour ça, je suis prête à attendre la fin (pas dix ans non plus, faut pas pousser !)

    J’adore Sauveur & Fils mais, comme toi je me les réserve à un moment où j’ai plus de mal. Ici, j’ai lu le tome 5 parce que j’étais dans une période livresque bien nulle et ça m’a fait un bien fou. La bibliothèque n’a pas encore le tome 6 mais vu le succès de la série, je pense que ça ne va plus tarder.

    On est d’accord pour dire que Narnia a mal vieilli ? J’avais toujours été frustrée que les films ne présentent pas la genèse du monde de Narnia et à la lecture du premier tome, je me suis dit : ah oui, tout ça pour ça. Et les références à la bible qui sont d’une subtilité folle (hum hum) … Même si je trouve que la religion peut être un élément intéressant si on la questionne bien … Je suis très réticente pour lire la suite !

    My’ : Il est pratique l’outil sagas ! Le seul truc qui me chiffonne, c’est que je ne sais pas toujours à quel point je suis avancée ou non puisque, quand c’est en cours, je mets tout dans la même catégorie. J’utilise la section en attente quand je ne sais pas si je veux continuer ou pas une série et que je ne parviens pas à me décider.

    Caty : 6 ? C’est moi qui suis admirative ! Je n’arrive pas à céder à la tentation et puis en fantasy, ils font tellement de sagas que c’est compliqué de passer à côté.

    Ah mais les « Wesh » c’est pas possible pour moi ! J’utilise aussi mais pour me moquer du mot lui-même. Je ne sais pas comment on peut dire le plus sérieusement possible wesh dans une phrase ! Tout le monde en devient ridicule que ce soit Jul (avec sa fameuse chanson qui est devenue pour moi un nanar tellement c'est drôle) ou si on ajoute « Wesh » à la fin d’une phrase d’un poète, philosophe, n’importe qui par ailleurs.

    Tu me diras des nouvelles de Carbone & Silicium, je suis curieuse de connaître ton avis ! (Même s’il faut attendre, je connais ça XD)

    Bouledechat : Déjà 22 tomes de La roue du temps, je me suis demandée ce que j’avais fait comme connerie (soit dit en passant, c’est pas trop mal. C’est un copier-coller de SDA mais c’est bien écrit) ! Imagine la cinquantaine pour La guerre des clans ! En réalité, je ne compte pas tout lire pour La guerre des clans. Je vais m’arrêter à la fin du cycle un parce ça peut carrément se suffire et je pense que plus, je ne saurai pas.

    Oui, je ne compte que les sagas dont je compte lire la suite, que le tome un m’ait plu ou pas (il y a quelques livres pour lesquels j’ai un avis mitigé mais je souhaite connaître la suite).

    50% c’est un super objectif ! De mon côté, je me suis dit que d’abord terminer 10 sagas tous formats confondus peut être un bon début. J’en ai fini 3, ce qui est très productif !






    <image> Nous les filles de nulle part, Amy Reed, Ed. Albin Michel

    «À : destinataires cachés
    De : LesFillesdeNullePart
    Chères amies,
    Vous en avez marre ? Vous avez peur ?
    Vous en avez marre d'avoir peur ?
    Vous êtes en colère ?
    On sait ce qu'ils ont fait. Spencer Klimpt, Eric Jordan et Ennis Calhoun. On sait qu'ils ont violé Lucy. On sait qu'ils ont fait du mal à d'autres, probablement beaucoup d'entre nous. On sait qu'ils recommenceront.
    Vous êtes prêtes à agir ? À ne plus vous taire ?
    Rejoignez-nous. Ensemble nous sommes plus fortes qu'eux.
    Nous ne nous tairons plus.
    Nous les Filles de Nulle Part.
    »

    Après avoir passé presque un mois entier à galérer pour finir des livres de l'imaginaire (sauf quelques exceptions), je me suis dit qu'il était temps de changer d'air et d'arrêter de me faire mal avec des histoires que je n'aimais de toute façon pas. Je suis d'avis que ça ne sert à rien de se prendre la tête avec les livres et que je suis là pour passer un bon moment. Donc, je me suis tournée vers des récits plus modernes, plus contemporains pour prendre une bonne bouffée d'air frais. Avec plus ou moins de succès ... Si Et ils meurent tous les deux à la fin de Adam Silvera a été une catastrophe, celui-ci a réussi à se frayer une place dans mon cœur et a de grande chance de figurer dans mon top 5 coup de cœur.

    Et comme on en a pas entendu tellement parler (alors qu'il est exceptionnel), ma mission c'est de vous donner envie de le lire !

    Le schéma narratif est classique, j'en conviens mais le but dans ce livre, ce n'est pas tant l'histoire que les nombreux messages que l'autrice passe. On va suivre l'histoire de Grace qui vient d'arriver à Eugène, dans l'Oregon, après être partie du Kentucky où sa mère (et par effet de rebond, elle) a subit de nombreuses pressions pour avoir marié deux homosexuels. Bref, le conservatisme très problématique des Etats-Unis (et d'ailleurs ...). A sa rentrée au lycée, elle souhaite se faire invisible, faire comme bon nombre de jeunes : rentrer dans un moule et ne pas faire de vagues. Sauf que ... ça ne va pas se passer comme prévu. Parce que Grace a déménagé dans l'ancienne maison de Lucy, une jeune fille qui est devenue une paria et qui a été harcelé de toutes parts pour avoir parlé, dénoncé les personnes qui l'ont violé. Et cette histoire ne peut sortir des pensées de notre héroïne, entre l'incompréhension et le désir que la justice soit faite. Et c'est comme ça, accompagnée de ses deux amies Erin, jeune fille neuro-atypique (autisme asperger) et Rosina, d'origine hispanique et lesbienne, qu'elle va mettre en place Les filles de nulle part pour que les choses bougent enfin dans ce lycée, dans cette ville et partout ailleurs.

    Nous les filles de nulle part, c'est ce genre de livres que j'aurai aimé avoir dans mes mains adolescente, que j'aurai aimé qu'on fasse lire à l'école parce qu'il aborde des questions essentielles, vitales.

    Pour le petit moment frayeur et déprime sur l'état du monde, j'ai été longtemps dans l'enseignement libre catholique. Si je me souviens qu'en primaire, il fallait faire une prière avant certains cours, mes souvenirs les plus marquants datent de la secondaire. Autant, mes cours de religions ne ressemblaient pas à la lecture de la bible. Autant, l'ambiance c'était compliqué. J'ai évidemment subi l'injustice de la société patriarcale, le sexisme et tout ce qui s'en suit. Quand on portait des jupes ou des robes, on avait le droit à des commentaires déplacés de la part des garçons et quand on en parlait, on nous répondait : Bah ce sont des garçons, il ne faut pas les écouter. On te faisait mettre des leggings trouvés dans les affaires perdues si par malheur la jupe que tu portais dépassait légèrement au-dessus du genoux et que tu ne savais pas rentrer chez toi. J'ai vu une fille se faire renvoyer chez elle et avoir une discussion hyper animée sur sa couleur de cheveux (pourpre, comme c'était la grande tendance en 2014 ...). Bref, la grande fête. Et dans cet enseignement, j'ai peut-être eu des cours de sciences sur les organes reproducteurs très vite, jamais je n'ai eu des cours d'éducation sexuelles où on nous explique qu'on a le droit de dire non (peu importe la forme que ça prend, verbal ou non-verbal) et que ce non doit être respecté. Que les vêtements ne sont JAMAIS une excuse pour justifier les agressions sexuelles et les viols, etc. Quand je suis rentrée dans l'enseignement officiel pour mes études supérieures, je pouvais me ramener avec des jupes ou robes peu importe la longueur, on ne voyait pas en quoi ça allait m'empêcher d'apprendre.

    D'où l'importance de lire ce roman. Maintenant, tout ça me semble évident. Sauf que ce n'est pas le cas pour tout le monde. J'ai entendu une reportage à la radio donnant des chiffres effarants et des paroles qui font froid dans le dos sur la sexualité et les violences sexuelles. Une grande majorité des personnes de ma génération sont persuadés que dans un couple, il n'y a pas de viol. Forcément puisqu'on te bassine partout que ce qu'est un """vrai viol""" avec le starter pack inconnu ayant des problèmes d'ordre psychiatriques et devant assouvir un besoin, le parking vide dans la nuit et j'en passe. Sauf que ça, cette situation, c'est une infime partie des statistiques. Dans à un peu près 9 cas sur 10, la victime connait son agresseur ... Et ce n'est pas ce qui est mis en avant, ce n'est pas ce qui est dit. Ca fait peur et moi, ça me met en colère.

    La première force de Nous les filles de nulle part c'est son engagement, son militantisme. Un militantisme qui sonne juste, qui remet les points sur les i et qui n'a aucune ambiguïté. L'autrice apporte à chaque fois une reponse claire aux différentes questions posées par ces adolescentes qui peuvent être perdues, qui se déconstruisent et n'ont parfois pas toutes les clefs en main pour voir jusqu'où va la société patriarcale et l'oppression des femmes. En évitant tous les pièges du type "Not all men", la victimisation secondaire et en mettant ces filles en compétition.

    Tout en interrogeant le white-feminism (même si le groupe en grandissant a de plus en plus de diversité ethnique), en le rendant inclusif et intersectionnel ...

    Si je le conseillerai sans aucun doute à toutes les filles de ce monde, je le conseillerai également aux garçons. Parce que ce roman met à la poubelle toutes les excuses qui font que le sexisme continue et donne les clefs pour être un bon allié. Et sans jamais donner de récompenses aux garçons qui sont alliés, qui sont respectueux parce qu'en fait, c'est normal de se respecter, on ne devrait pas avoir un cookie pour ça. Sans tomber non plus dans le trop facile "Not all men".

    J'ai aussi adoré que même s'il y a des alliés pour ce groupe des filles de nulle part, ces garçons ne viennent pas se placer en sauveur et volent la vedette aux femmes. Et qu'on démontre également pourquoi c'est important d'avoir des espaces en non-mixité (car ça ne semble pas très clair ...).

    L'autre force de ce roman, ce sont ces personnages et les problématiques qu'elles représentent mises en lien avec le féminisme. Comment conjuguer féminisme et religion ? Féminisme et l'autisme asperger ? Ou encore le féminisme et les traditions familiales qui vous écrasent ?

    Toutes ces questions sont posées par les protagonistes principales. Et ce sont des personnages travaillées, variées et dont la diversité n'est pas là pour faire jolie ou pour remplir une check-list. Le développement et les réflexions sont au rendez-vous.

    Et enfin, j'ai pu lire sur différentes chroniques que le style d'écriture est assez froid. Ce que je comprends à moitié. Certes, c'est un style très simple, qui a parfois quelques petits effets mais, sans plus. Pour autant, on sent la colère qui émane de l'autrice ! Pas besoin de faire des métaphores à dormir debout, des oxymores, des effets qui n'iront pas avec le sentiment qu'on veut faire passer : l'envie de se battre, de faire bouger les choses.

    Bref, lisez ce livre et puis, parlez-en autour de vous. C'est important, il faut faire bouger les choses et je suis certaine que lire Nous les filles de nulle part, ça contribue au changement.

    Dernière modification par Miyuki-Panda (03 Juin 2021 11:19:02)

  • Aealo

    Lecteur fou

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    #395 04 Juin 2021 11:53:25

    Salut Miyuki-Panda!

    En effet, vu comme ça, l'échange congés-beau temps c'est pas de pot! :goutte:
    Tu as la phobie des guêpes? :grat: Je dois bien avouer que je n'en ai pas encore vues beaucoup cette année... par contre, j'ai déjà aperçu pas mal de frelons... :goutte:

    Et bien moi qui était curieux de Sapiens... Ça m'a bien refroidi... :grat:

    Oui, je comprends, il n'est d'ailleurs pas impossible que je commande certains Monsieur Toussaint Louverture cet été. :angel:

    Il faudra que je tente Shangri-La à l'occasion du coup. Ce que tu en dis piques un peu plus ma curiosité...
    Ce que tu expliques n'est pas sans ironie car tu es juriste et tu as du mal avec les sciences tandis que j'ai une formation scientifique et j'ai du mal avec les papiers, l'administratif, les procédures, les formulaires... :ptdr:

    73 séries en cours? O_o Madre de Dios!
    Tu n'as aucune idée de comment tu fais pour essayer d’avancer dans tout ça ? Et bien, c'est sans doute parce que tu ne te poses pas la question que ça fonctionne le mieux! ;)
    Ta classification des sagas me fait penser à celle de Paper Palace. Serait-ce un hasard? :angel:
    En voyant les livre affichés, je me rends compte qu'il y a quelques sagas que je ne connaissais absolument pas.

    Je te dis à très vite et te souhaite d'aussi bonnes lectures que ta dernière! ;)
  • Patate_suisse

    Chercheur de mots

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    #396 04 Juin 2021 22:54:16

    Coucou !

    Je vais jouer ma rabat-joie, mais je pense que c'est mort pour qu'on ait la fin de Chronique du Tueur de roi^^'
  • Aealo

    Lecteur fou

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    #397 04 Juin 2021 23:06:38

    Patate_suisse a écrit

    Coucou !

    Je vais jouer ma rabat-joie, mais je pense que c'est mort pour qu'on ait la fin de Chronique du Tueur de roi^^'


    Ah bon? Pourquoi?

  • Patate_suisse

    Chercheur de mots

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    #398 05 Juin 2021 13:51:21

    Aealo : Petit pressentiement sur lequel j'espère me tromper.
  • Wonderbooks_

    Bookworm

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    #399 06 Juin 2021 17:30:24

    Hello Miyuki !

    Oh c'est dommage pour Et ils meurent tous les deux à la fin, mais c'est sûr qu'il faut accrocher à l'atmosphère du livre. J'avoue que le message est un peu cliché, mais ça ne m'avait pas choquée au moment de ma lecture. Par contre, pour les "wesh", je te comprends totalement : je l'ai lu en VO, mais si je l'avais en lu en français, je pense que ça m'aurait gavée. (comme les livres plein d'insultes :pan:)

    Ton classement des séries est très chouette ! On a pas mal de séries à jour en commun : La trilogie de la poussière, Alma, Nevermoor et La guerre du pavot. Il faut aussi que j'avance dans Les Entremondes et Magic Charly. Tiens, je ne savais pas que tu avais lu Les Puissants (ou alors je ne m'en souviens plus), tu en as pensé quoi ? :grat:

    Oh ça fait plaisir de voir que tu as apprécié Nous les filles de nulle part. Ma lecture commence à remonter, mais j'avais vraiment adoré ce roman qui est percutant et important. :heart:

    Bonnes lectures !
  • Miyuki_

    Gastronome littéraire

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    #400 09 Juin 2021 09:15:02

    Vos messages :

    Aealo : Yep, j'ai la phobie des guêpes. Pas des abeilles parce que je sais que si elle t'attaque, c'est uniquement pour se défendre et que tu l'aurais bien mérité x) Mais les guêpes sont bien plus agressives et je n'ose même plus boire un soda dehors de peur de me faire envahir de ces fichues bestioles :'S

    J'étais aussi super déçue de Sapiens, j'adore l'histoire et en fait, pour ça, autant que je retrouve les livres que j'avais enfant qui sont bien mieux fait et qui te lâchent pas des généralités à la tête comme si c'était l'ultime vérité. Et plus j'avançais, plus je m'éloignais de ce côté histoire qui m'intéressais donc, je suis vraiment déçue.
    Ah mais autant, j'adore les procédures et la recherche d'arguments pour résoudre les différents problèmes, autant les formulaires et la paperasse, je m'en passe volontiers !

    Yep, ma classification des sagas est la même que celle de Paper Palace et de Cornélius, deux chaînes que j'aime beaucoup au passage. Je trouvais ça pratique de ranger les sagas comme ça, on y voit plus clair :sifflote:

    Pour Rothfuss, de ce que j'ai compris, c'est qu'aux USA, le premier tome est sorti au début des années 2000 après moults refus de la part des maisons d'éditions. Donc, ça fait une vingtaine d'années au moins que les fans de la première heure attende la fin. Rothfuss lui-même dit que son livre est écrit à plus de 90% mais, il a fallu beaucoup le retravailler parce que son style a énormément changé depuis 1993 (et encore heureux). Enfin, moi j'ai plus d'espoir de voir Rothfuss sortir la fin de sa trilogie que Martin mettre un point final à Game Of Thrones alors que je ne pourrai pas me contenter de cette fin :ptdr: Et encore, je ne pense pas que tout soit à jeter, au contraire. Mais quand même, certaines choses méritent d'être remaniées.

    Wonderbooks : Autant les insultes, ça peut passer parce que je suis la première à jurer mais les wesh ........... A part me donner des crises cardiaques, ça ne sert à rien XD Les Puissants, j'ai lu les deux premiers tomes il y a un bout de temps, entre deux périodes de silence sur le suivi lecture :ptdr: Le premier, j'ai adoré ! J'avais dévoré le livre en un temps record, on était presque au coup de coeur. Par contre, le deuxième était brouillon ... Et j'ai essayé de lire le 3 au tout début de l'année 2020 mais rien à faire, je n'arrivais pas à m'y mettre. Donc je vais essayer de le lire cette année comme ça j'aurai enfin terminé !






    On va se retrousser les manches parce que j'ai pas mal de livres à présenter si je veux tenter de combler le retard que j'ai pris :tim: Tout en se contentant de deux livres parce que c'est la troisième fois que je dois recommencer vu que mon internet explorer fait des siennes. C'est certainement parce qu'il n'avait pas envie que je dise du mal d'un de mes derniers emprunts bibliothèque et il a gagné :-1:

    <image> Le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse, Mathias Malzieu et Daria Nelson, Ed. L'Iconoclaste

    « Le dérèglement joyeux de la métrique amoureuse a commencé au moment exact où je t’ai vue apparaître telle une panthère des neiges… »

    C’est l’histoire d’une fée qui enlève ses ailes avant d’aller se coucher et d’un apprenti poète qui fait la vaisselle. Cela ressemble à un rêve et pourtant tout est vrai. C’est l’histoire d’un coup de foudre, quand tout est surprise et métamorphose. Quand le corps redevient un parc d’attractions, quand le coeur se transforme en Rubik’s Cube.


    Dans la vie, j'adore la poésie et j'adore Mathias Malzieu. Alors, voir qu'un de mes auteurs chouchous sort un recueil de poèmes, la question de savoir si je vais le lire ou pas ne se pose pas. Qui plus est, c'est chez l'Iconopop, la nouvelle collection de la maison d'édition L'Iconoclaste, qui met en avant des recueils de poèmes moderne, engagé, etc. Je suis totalement consciente que la poésie souffre d'une mauvaise image, que c'est un style un peu vieillot où des hommes étaient majoritaires et dont les poèmes étaient soit mélancoliques et empreint de chagrin d'amour, soit incompréhensible parce que écrit après avoir abusé d'absinthe et d'autres substances qui altèrent le jugement. Et je pense que justement, cette collection essaye de montrer qu'il y a un renouveau, que la poésie évolue et qu'elle est accessible.

    L'histoire de base est très simple, c'est Mathias Malzieu qui rencontre une fille et qui tombe amoureux. Donc, ce qui se passe dans 90% de ses livres. Et rester en terrain connu avec cet auteur dont on a déjà lu presque tous les livres, ça donne quelque chose de très perturbant. D'un côté, je n'ai pas pu m'empêcher de prendre plaisir à lire ses poèmes, à adorer rentrer dans son univers si haut en couleur et en excentricités. Et d'un autre, d'avoir l'impression de l'avoir déjà lu cent fois. Si on enlève le titre du livre, on sait qu'on a affaire à Mathias Malzieu. Je pourrai reconnaître ses phrases entre mille. Même si ça me plaît, j’aimerai aussi qu’il se renouvelle.

    Attention, je sais à quel point c’est difficile. Ecrivant aussi de la poésie, je peux voir que certains de mes textes se ressemblent et c’est frustrant.

    Malgré ce manque d’innovation de la part de l’auteur, le recueil est très chouette à lire. 80 pages de poèmes en prose, d’échanges de lettres, quelques poèmes érotiques, ça se lit très rapidement.

    J’attends avec une grande impatience le prochain livre de l’auteur, que j’espère voir sortir de son schéma classique du gars au cœur brisé qui rencontre l’amour. Si vous avez envie de découvrir Malzieu en dehors de ce style, mon petit conseil c’est de lire Métamorphose en bord de ciel, un petit roman très beau, une pépite qui parle de la maladie, de la mort et avec une petite pointe d’amour, puisque l’auteur est un grand romantique.

    <image> Peau d'homme, Hubert et Zanzim, Ed. Glénat

    « Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité. »

    Et bien, en voilà une belle BD qui confirme tout le talent de Hubert pour nous conter des histoires simples mais percutantes.

    On suit l'histoire de Bianca, une jeune fille qui doit se marier à un homme qu'elle ne connait pas. C'est l'occasion pour la marraine ou la tante, je ne me souviens plus, de donner à Bianca une peau d'homme grâce à laquelle elle va pouvoir découvrir qui est son mari et bien plus.

    Je dois avouer une chose : je ne suis pas forcément fan du style graphique. La colorisation est très belle mais je déplore un manque de précision sur les décors et les personnages. Personnellement, j'adore quand un dessin est bourré de détails et limite réaliste que je puisse l'admirer pendant des heures. C'est pas forcément moche, en tout cas c'est beaucoup moins moche que ce que je peux dessiner :ptdr: mais, j'ai déjà vu des dessins plus beaux ailleurs.

    L'intérêt de ce roman graphique ne réside pas dans ses dessins. C'est l'histoire qui est importante et quelle histoire !

    Hubert a écrit une vraie ode à la liberté qu'elle soit sexuelle, intellectuelle. Une ode au féminisme et à la tolérance. Et le tout en évitant les pièges, en étant bien plus fin et plus optimiste que juste conclure par : être une femme, c'est vraiment pas facile.

    Et il n'a pas besoin de multiplier les retournements de situation, d'inventer des exemples rocambolesques pour faire passer ses messages. D'où peut-être sa puissance ...

    En tout cas, il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre que Hubert a fait des BD d'exceptions et je suis curieuse de lire le reste de sa bibliographie.

    Dernière modification par Miyuki-Panda (09 Juin 2021 11:02:28)