[Suivi lecture] Miyuki_

Vos messages :

Emmani : Mais oui et l'auteur : si vous accrochez pas, abandonnez, c'est trop ambitieux pour vous ! Mais, c'est peut-être toi une partie du problème ? En tout cas, ce ne sont pas les scènes d'action que je préfère mais bien l'ensemble des peuples créés par l'auteur. Là-dessus, il y a une vraie recherche, je ne peux pas le nier.

Oui, c'est Goldy Pond. J'étais tellement sous tension avec cet arc narratif là. Pareil, je dois encore lire les tomes 17 à 20 et puis, c'est fini.

L'avantage de Je mourrai pas gibier c'est qu'il fait 75 pages, donc tu n'étouffes pas avec un roman qui ne veut pas se finir et enchaîne le trash du style My Absolute Darling. Plus, je pense que je n'aurai pas réussi car c'est quand même assez fort et les détails ne sont pas épargnés. Il y a un bon équilibre et c'est beaucoup plus juste que beaucoup de romans un peu noir que j'ai pu lire.

Aealo : Hum, oui je pense que Zanzim a quand même une patte un peu particulière. En tout cas, je me faisais la réflexion après avoir lu une BD jeunesse que j'avais l'impression de l'avoir déjà lu. D'avoir déjà vu ce style graphique, cette même utilisation de la couleur, etc. Je ne sais pas si c'est parce qu'il faut une certaine "uniformisation" dans la BD jeunesse, auquel cas je trouve ça complètement idiot mais, le style de Zanzim je ne risque pas de le retrouver copié et collé sur d'autres BD et RG qui ne sont pas de lui.

Naaan je ne peux pas chanter dans l'open-space :ptdr: Même si on est que trois. D'autant que je suis arrivée en octobre, que j'ai été 7 jours et 2 heures sur place avant d'être mise en télétravail jusque maintenant. Je connais absolument personne et je me vois très mal chantonner dans ces cas-là :ptdr:

Oh peut-être une prochaine fois pour un swap ? Je ne vais juste plus en faire pendant quelques mois sinon le porte-monnaie ne va plus suivre :sifflote:

Caty : Pour le moment, le monde ça passe encore. Le fait que ce soient les congés scolaires aide pas mal également. Les derniers trajets ont été bien plus tranquilles et sans encombre :pouceleve:

Oh Les Ogres-Dieux :heart: C'est juste devenu mon RG préféré ...

J'ai le tome 6 de Sauveur et fils en PAL et si tu souhaites un roman jeunesse bonbon qui sait traiter de sujets actuels avec humour et délicatesse, je te le conseille. Normalement, je les lis quand j'ai du mal avec mes lectures ou quand je suis trop fatiguée et je me suis dit qu'avec le concours et les révisions j'aurai envie d'un livre un peu cocooning. Sauf que j'avance beaucoup plus vite et que certains exercices ont perdu leur aura mystique XD

Pour ce que je lis actuellement : je relis Sirius et je vais terminer Monster de Naoki Urasawa. Tu avais dû partir un peu avant mon tour de parole mais, en gros : Monster c'est totalement dingue. Le deuxième livre que j'ai présenté : Lady Helen, je suis un peu plus sur la réserve car la protagoniste m'avait sincèrement saoulé XD

Five stars prediction

Je vois souvent passer le concept sur les chaînes littéraires que j'aime et comme je suis un mouton, je suis le flot. Aujourd'hui, je vais vous prédire quels seront mes 5 futurs coup de cœur et au fil du temps, on verra si j'ai du flair ou si je suis à côté de la plaque.

► Le chant d'Achille de Madeline Miller
Je crois ne pas trop me mouiller en mettant ce livre de Madeline Miller. Circé avait été un gros coup de cœur. Il est évident pour moi que tout ce qu'écrit Madeline Miller me touchera droit au cœur. Et puis, je suis curieuse de connaître un autre point de vue sur la guerre de Troie, un point de vue plus humain, plus tangible et concret.

► La parabole du semeur, tome 1 de Octavia E. Butler
C'est un choix un peu risqué de ma part puisque je ne connaissais absolument pas cette autrice avant de visionner la vidéo de L'Oli Fant. La parabole du semeur est le livre qui m'a le plus interpellé parmi ceux présenté. C'est un récit d'anticipation qui a l'air glaçant de réalisme et doit traiter de nombre de sujets que j'aime. Si c'est bien fait, ça ne peut que me plaire.

► L'incroyable voyage de Coyote Sunrise de Dan Gemeinhart
Un road-trip qui a l'air à la fois mignon et un peu déjanté ? Je signe ! Ce roman jeunesse a l'air tout doux et lumineux, exactement ce que je recherche quand j'ai besoin de lecture doudou. Même si je ne fie pas toujours à la moyenne, 18.6 pour 81 votes, ça annonce du bon en perspective.

► La mer sans étoiles de Erin Morgenstern
Les mises en abyme, c'est un des procédés narratifs que je préfère. Et avec le talent qu'a Erin Morgenstern pour tisser un univers onirique où se confond le rêve et la réalité, je sens que son dernier roman ne peut être qu'un coup de cœur. Si c'est du même niveau que Le cirque des rêves, ça ne peut que fonctionner avec moi.

► Home Body de Rupi Kaur
Dernier choix et encore une fois, je ne prends aucun risque. Les mots de Rupi Kaur savent me bouleverser et me toucher. J'ai lu l'ensemble de ses recueils sauf Home Body et tous ont été des énormes coup de cœur. Je ne vois pas pourquoi Home Body serait une exception.

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Les Ogres-Dieux, Hubert et Bertrand Gatignol, Ed. Soleil

« Petit est le fils du Roi-Ogre. À peine plus grand qu’un simple humain, il porte sur lui le signe de la dégénérescence familiale qui rend chaque génération plus petite que la précédente à force de consanguinité. Son père veut sa mort, mais sa mère voit en lui la possible régénération de la famille puisqu’il pourrait s’accoupler à une humaine tel que le fit jadis le Fondateur de la lignée. Elle le confie alors à la tante Desdée, la plus ancienne d’entre eux, qui déshonorée en raison de son amour pour les humains, vit recluse dans une partie de l’immense château. Seulement voilà, contrairement au souhait de sa mère, elle tentera d’élever Petit à l’inverse des mœurs familiales… Tiraillé entre les pulsions violentes dont il a hérité et l’éducation humaniste qu’il a reçue de Desdée, Petit trouvera-t-il sa place ? Et survivra-t-il à l’appétit vorace de sa famille ? »

Parler de cette saga ne va pas être une tâche aisée puisque Les Ogres-Dieux est devenue ma saga de roman graphique préféré. On pourrait un peu comparer l'admiration que je porte à Hubert à celle pour Stéphane Servant mais, dans deux univers diamétralement opposés. Les Ogres-Dieux, c'est gothique, c'est sombre, oppressant et il y a quelque chose d'inéluctable. Puis, mêlée à tout cela, il y a une touche de lumière et d'espoir. Et c'est totalement fou.

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Premièrement, les planches qui sont travaillées, détaillées et sincèrement sublimes. Toutes en noir et blanc, elles apportent un cachet et une ambiance unique à l'histoire. Ca fonctionne magnifiquement bien. Ca pourrait être déconcertant au début, étant donné qu'on croise rarement des romans graphiques uniquement en noir et blanc, cependant ajouter de la couleur aurait dénaturé le livre et son ambiance. Il y a quelques touches de dorées sur les pages consacrées uniquement au texte mais, ça sublime et relève encore plus l'ensemble.

Le travail de proportion est très bien réalisé. On se sent écrasé par la présence des ogres, perdu dans leur habitat et tout nous semble énorme alors que pour eux, c'est normal. Et c'est comme ça pour les quatre tomes, que l'on suit ou non les ogres.

Il y a également des illustrations qui prennent toute une page lors de la présentation des différents membres de ce récit et leur histoire qui sont d'une beauté époustouflante. Ce roman graphique est, de toute manière, un bonheur visuel.

Et les graphiques sont au service de l'histoire. Peau d'homme a un scénario de génie mais les illustrations sont à désirer ... Ce qui n'est absolument pas le cas ici.

Par ailleurs, l'histoire ... Mais quelle pépite. Hubert a un don pour construire des récits simples mais pas simplistes et manichéens et pour en tirer des messages de manière intelligente et fine, sans avoir la prétention d'apporter une quelconque réponse universelle à ces interrogations. Si ce n'est la sienne, évidemment. Dans les Ogres-Dieux, Hubert va parler politique, du poids du destin, du poids familial et des attentes de la société mais également d'éducation et de féminisme. Un tas de sujets que j'adore retrouver dans mes lectures ! Le tout est porté par des personnages qui sont toujours gris : Petit, Yori, Ours et Bragante. Chaque personnage a ses qualités et ses faiblesses, ses aspirations et ses rêves.

Malgré le caractère limite divin de certains personnages, ils ont quelque chose d'humain dans lequel on peut se reconnaître et qui rend l'attachement plus facile. Si je devais choisir qu'un seul personnage à présenter parmi toute la marée de personnalités parfois aussi attachantes que détestables, je choisirais Bragante. La première-née des Ogres-Dieux qui est une femme badass, féministe et qui ne se laisse pas du tout marcher sur les pieds par les hommes de sa famille qui aiment lui rappeler que bon, les femmes ça ne peut pas gouverner, etc. Et elle va juste faire, seriously ? et les remettre à leur place. Mais, c'est aussi un personnage qui sait se remettre en question et tirer son épingle du jeu pour ne pas tomber dans les pièges du patriarcat et de la masculinité toxique.

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Un cinquième tome et même une suite encore plus longue aurait été la bienvenue évidemment. Malheureusement, Hubert étant décédé, il faudra se contenter de ce quatrième tome qui boucle parfaitement l'histoire des ogres et apporte un éclaircissement sur leurs origines.

Et un dernier gage de son immense qualité, s'il vous en fallait encore, Première-née qui est le dernier tome de cette série fait partie de la sélection officielle du festival de la bande-dessinée d'Angoulême.

Les Ogres-Dieux est un véritable chef-d'œuvre. Entre l'ambiance gothique, son histoire puissante et son graphisme de qualité ... C'est un roman graphique incontournable et unique !

Thecatlady : La suite est vraiment à la hauteur et le premier tome n'est absolument pas représentatif de la qualité et de l'ampleur du manga. Je te conseille de continuer.

Aealo : Le concours de la fonction publique me sert à être statutaire dans l'administration publique. Je suis actuellement contractuelle et j'ai une situation un peu particulière puisque je suis sous le régime d'un premier contrat de travail (quand on veut absolument quitter son boulot, on ne fait pas trop la fine bouche et en plus, vu que j'ai la possibilité d'arriver à une situation plus stable ...) donc, pendant le trimestre où j'aurai 26 ans, si je ne suis pas statutaire, mon contrat s'arrête. Et effectivement, le concours, une fois réussie, permet de pouvoir bouger dans tout le réseau public, ainsi que monter en grade.

Côté nouvelles :

Bonjour ! Ca fait un petit temps que je ne suis pas passée par ici et pour cause ... Entre le concours pour la fonction publique qui m'a beaucoup occupée (et qui continue de m'occuper l'esprit parce que je stresse. Je suis sortie de l'examen avec une bonne sensation mais plus j'y réfléchis, plus c'est le trou noir et ça m'inquiète, me stresse et me donne des hausses et chutes de tension, la galère bref.), la seconde dose de vaccin qui m'a mise sur les rotules et pas mal de fatigue, et bien, me voilà un peu éloignée de mon suivi. Bon, ce n'est pas pour autant que j'ai chômé et que je n'ai pas lu ! J'ai quelques bouquins à chroniquer dont, des sagas terminées pour mon plus grand bonheur.

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Je reprends la route des critiques de livres avec un avis plus que positif pour Dragons et mécanismes de Adrien Tomas. J'ai déjà lu quelques-uns de ses récits et à chaque fois, ça a fait mouche, d'ailleurs, je dis ça, je dis rien mais Vaisseau d'arcane est en lice pour le prix Livraddict et à mes yeux, c'est son roman le plus abouti :chut:. Dragons et mécanismes ne fait pas exception à la règle.

Dans cette histoire, on suit Dague, un jeune voleur qui vit de petits larcins et de reventes d'informations au plus offrant. Il s'en contente mais rêve quand même d'autre chose, d'un ailleurs. Et un soir, alors que Dague est en mission d'espionnage, il rencontre Mira. Mira, c'est une jeune noble qui a dû fuir son pays suite à un coup d'état dont elle est l'unique survivante. Afin de récupérer son trône, elle et Dague fuient ses ennemies et s'enfoncent dans la jungle. Une jungle peuplée de dragons féroces et emplies de pièges !

J'ai passé un excellent moment avec Dragons et mécanismes. C'était rythmé, fluide et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Cependant, j'ai juste eu la sensation, pas désagréable non plus, qu'il y avait une sorte de décalage. Par moment, on avait l'impression qu'il ne se passait pas grand chose alors que, rétrospectivement ... Il se passe plein de choses ! Mais, là où ça m'aurait gêné et entaché mon plaisir de lecture avec d'autres romans, ça ne m'a pas posé plus de problèmes. C'est assez étrange à expliquer mais, en lisant les livres cet auteur, je me sens bien. Ca pourrait durer mille pages de plus que ça serait pour mon plus grand bonheur. Si certains livres sont excellents, j'ai souvent envie de vite les terminer pour passer à autre chose. Là, non.

Ce qui aide aussi, c'est que les personnages sont très attachants. J'ai adoré suivre Dague, Mira et surtout Cuthbert ! Bon sang, ce dragon m'a fait pleurer de rires tant il est excellent. Cuthbert est un dragon nain, fourbe, manipulateur et qui ne se prend pas pour n'importe quoi à nous traiter de pitoyables humains (parce que c'est la traduction de humains en langage dragon), à mener tout le monde en bâteau. Il m'a fait penser à Pompon des films Comme des bêtes, ce lapin qui joue au dur mais qu'on a vraiment du mal à prendre au sérieux :ptdr:

Evidemment, l'univers est au top. Fouillé, complet, et très original. Tous les livres que j'ai pu lire de l'auteur se situent dans le même univers. Cependant, à chaque fois l'intrigue se situe sur un continent différent (donc, on est sur la création d'un monde au sens le plus large. Pas juste une ville, un pays... Un monde !) et a des caractéristiques différentes. J'ai l'impression que je joue à un MMORPG du type World Of Warcraft (Ok, j'y ai joué quinze minutes. Le temps que je comprenne que les personnages qui m'entouraient n'étaient pas des PNJ) et que chaque coin de la carte a son identité propre.

Bon, le seul bémol que je peux émettre se trouve au niveau de la fin. C'est un peu cul-cul la praline, précipitée et les liens avec Engrenages et sortilèges (puisqu'il s'agit d'un tome compagnon) ne sont pas nécessaires. Adrien Tomas est capable de faire des fins qui retournent le cerveau donc, je l'attends au tournant pour ça ! Il n'empêche que j'ai passé un si bon moment, où je n'ai pas vu défiler les pages, où j'ai ris et j'ai eu peur pour nos héros que je passe outre.

J'attends avec impatience un nouveau roman de Adrien Tomas même si ma bibliothécaire m'a confirmé avoir ajouté Les dossiers du voile pour une prochaine commande et je sens que je ne vais pas pouvoir m'empêcher de le mettre en réservation dès que je le vois arriver sur les étagères des nouveautés :angel:

Bouledechat : C'est ce que je me dis ! J'ai eu énormément de stress, de pression et de travail avec ce concours que tout ce que je peux me dire c'est que maintenant c'est passé et que j'ai donné tout ce que j'ai pu. Je crois de tout façon que je n'aurai pas fait les choses différemment.

Vaisseau d'arcane est vraiment génial ! A côté Engrenages et mécanismes, que tu avais moyennement apprécié, fait pâle figure !

Les 10 droits du lecteur

Je vous retrouve avec un petit TAG trouvé sur la chaîne youtube de Mladoria et qui est également un membre de LA et du book-club où je participe. Je trouvais le principe du TAG très original, d'autant que ces droits m'ont beaucoup aidé quand je me suis remise à la lecture. Et puis parce que je suis juriste XD

► Le droit de ne pas lire : Ce livre que tout le monde a lu mais qui ne te donne pas envie même pour te faire un avis ?
Je vais me ramasser un flot de tomates pourries mais ce sera ... roulement de tambour ... La maison au milieu de la mer Céruléenne de TJ Klune. J'ai déjà beaucoup de mal avec le fait que la maison d'édition demande un prix assez important pour des livres qui ne sont pas de qualité. A bientôt 30 euros le bouquin en hardback, je pense que l'on peut s'attendre à une bonne qualité dans le travail d'édition. Sauf que ce n'est pas le cas. Je ne parle pas de la petite coquille laissée à la page 357 dans un livre de 1000 pages. Ici, on parle de notes de traduction laissée tel quel dans le livre. A titre de comparaison, j'achète mes livres reliées chez Monsieur Toussaint Louverture aux alentours de 16 euros, soit près de la moitié du prix. Il y a une attention qui est portée sur l'objet livre avec un papier épais comme je l'aime, une couverture magnifique et un texte travaillé. En plus de ça, comme si ça ne suffisait pas, je me sens terriblement mal à l'aise avec une maison d'édition qui communique sans aucun complexe un licenciement collectif sur les réseaux sociaux et qui est très majoritairement applaudi.

Outre toutes mes réserves avec la maison d'édition, tout ce que j'entends sur le livre augmente ma méfiance. J'ai l'impression qu'il y a : une moralisation incessante, un important manque de nuance et un caractère limite manichéen dans le traitement des différents sujets.

Honnêtement, ce livre me sort par les yeux.

► Le droit de sauter des pages : Le livre que tu as lu en diagonale en faisant des sauts de pages ?
Pour cette question, la réponse est toute trouvée : Sauvage de Jamey Bradbury. Il y a tellement de violence que je n'ai pas pu m'empêcher de sauter des pages parce que je ne supportais plus la violence qui émane de la protagoniste. Et accessoirement, il y avait aussi des passages soporifique au possible.

► Le droit de ne pas finir un livre : Le livre qui reste en pause depuis très longtemps et qui va sûrement y rester ?
Ca me fait mal de le dire : Le gang des rêves de Luca Di Fulvio. Ce que j'ai pu lire m'a beaucoup touché et j'adore l'ambiance un peu crasseuse du livre. Seulement, c'est une grosse brique, qui m'appartient et je ne trouve jamais le temps de le lire. Et quand j'ai un créneau pour un livre en dehors des emprunts, je l'oublie un peu honteusement.

► Le droit de relire : La relecture qui te fait le plus envie ?
J'ai beaucoup hésité parce que j'aime relire mes livres. Je n'aurai jamais pensé ça il y a quelques années, obnubilée par tous les histoires qu'il y avait à découvrir mais, parfois j'aime retrouver un endroit connu, relire une histoire, retrouver ces personnages que j'ai tant aimé. Et là, j'avoue que j'ai bien envie de relire Le discours de Fabcaro parce que Aealo l'a présenté lors d'un book club et que ça avait été une de mes meilleures lectures de 2020.

► Le droit de lire n’importe quoi : Un souvenir de lecture que tu as qui ne concerne pas un livre ?
Pour remettre dans le contexte ... J'ai grandi dans les années 2000 et j'ai connu la grande époque des skyblog. Là-bas, j'y ai retrouvé une communauté qui aimait les mangas et, sur mon blog, j'écrivais des histoires horriblement nulles et je lisais beaucoup d'histoires basées sur des mangas. Je pouvais passer des heures à lire ces histoires à l'orthographe et à la grammaire plus que limite, à vouloir que ces personnes écrivent la suite et à imaginer quelle direction pourrait prendre l'histoire.

► Le droit au Bovarysme : Un livre refuge face à la réalité ?
J'adore Nevermoor de Jessica Townsend. L'univers est merveilleux, doudou à souhait. Alors quand ça ne va pas, je m'imagine dans l'univers de Nevermoor, à prendre cet espèce de métro où l'on s'accroche avec des parapluies, à converser à Fen une magnifichatte pince-sans-rire que j'aime beaucoup et ça va tout de suite mieux.

► Le droit de lire n’importe où : L’endroit le plus inhabituel où tu as pu lire dans ta vie ?
Je n'en ai aucune idée. Je lis dans des endroits assez normaux et fréquents comme mon lit, mon canapée, les transports en commun, etc.

► Le droit de grapiller : Le livre que tu as savouré par petits bouts ?
C'était compliqué de trouver un livre pour cette question ! Cependant, il fut un temps où je lisais vraiment petit bout par petit bout parce que j'avais beaucoup de travail pour mes études supérieures, que je vaquais à d'autres occupations, etc. Et c'est le cas pour Le livre des Baltimore de Joël Dicker. C'est un livre que j'ai adoré mais j'ai pris 4 mois pour le lire parce que je le grapillais de temps en temps.

► Le droit de lire à haute voix : Le livre que tu as lu à haute voix seul ou pour quelqu’un ?
Je lis très rarement des livres à haute voix. J'estime qu'il s'agit d'un privilège et que tous les livres ne méritent pas ou ne se prêtent pas à une lecture à haute voix. Le dernier livre que j'ai lu à voix haute c'est 107 ans de Diastème. C'est terriblement beau et je ressentais le besoin de le rendre encore plus réel, tangible en lisant à haute voix. Par la même occasion, ma voisine de chambre a pu l'entendre à travers les murs tant ils étaient fins et que, je pouvais entendre le moindre de ses pas. J'imagine donc qu'elle a pu en profiter pour découvrir ce livre.

► Le droit de se taire : La lecture pour laquelle tu n’as pas les mots ?
Sans hésitation : Le cœur des louves de Stéphane Servant, il en fallait bien un :ptdr:. Pendant longtemps, j'ai cherché à mettre des mots sur ce que j'avais ressenti tant il m'avait bouleversé et tant sa lecture avait été intense. Et puis, quand des mots commençaient à se former, je ne voulais pas les partager. Comme si c'était mon trésor, comme si je voulais garder ce livre rien que pour moi.